Entre écologie et patrimoine, le cœur de Simandre balance
Situé à mi-chemin entre Chalon-sur-Saône et Louhans, Simandre présente un riche patrimoine, aussi bien historique qu’écologique.

Le nom de Simandre apparaît vers 1136 avec Poncianus de Cimandris. Puis on rencontre l’orthographe Cimandres vers 1350 qui deviendra Symandres vers 1353. Au Moyen-Âge, le bourg dépend de la seigneurie d’Ormes. Au XIVe siècle, la plupart des hameaux de la commune sont déjà présents. La partie orientale de Simandre (Est de la commune) dépendait de la châtellenie de Cuisery, propriété du duc de Bourgogne, et concernait les hameaux de Lestrée, Les Brûlés, Les Bordes, Les Crozes, Le Molard et Trézoire. La partie occidentale, côté Saône, était sous l’influence de la seigneurie de la Serrée avec les hameaux de Raimbos, Arcy et Châtenay.
Vers 1760, l’édification de la route Chalon-Bourg transforme le village. Les maisons s’installent progressivement au bord de cette dernière et le bourg se verra doté d’une école. En 1871, de grandes transformations ont lieu à l’église avec l’agrandissement de la nef, démontrant que le village se développe de façon conséquente. Le second événement important qui marque l’évolution de la commune est la réalisation de la voie ferrée des Dombes reliant Chalon-sur-Saône à Bourg-en-Bresse. C’est en 1878 que cette voie ferrée est mise en service. La commune construit alors une gare, ce qui augmente considérablement l’activité commerciale
En 1879, pour favoriser l’agrandissement de la place du marché, le cimetière est déplacé. Pour satisfaire les échanges commerciaux, une véritable halle aux grains - la salle des fêtes actuelle - est édifiée en 1885 grâce aux souscriptions des habitants. En 1891, Simandre voit l’installation d’un bureau de postes et télégraphes. En 1908, le bureau téléphonique est installé au bourg. L’électricité fera son apparition en 1922. C’est seulement en 1933 que les hameaux seront équipés à leur tour. L’année 1926 voit la transformation du bâtiment de l’ancienne cure pour accueillir la mairie actuelle.
Sept lavoirs
Avec 1.691 habitants lors du recensement de 2014, ce village bressan s’étend sur 2.280 hectares à une altitude moyenne de 208 mètres. Côté patrimoine, a été mise à jour au Nord-Est "la lande des bruyères" dans laquelle se développent des espèces rares de faune et de flore. La commune abrite également sept lavoirs restaurés récemment, ainsi que de nombreuses mares à l’intérêt écologique tout particulier. La source de La Fontaine d’Alnault, située dans les bois près du Moulin du Roy, reste un site très intéressant pour les passionnés d’aquariophilie. On n’oubliera pas l’abside et le clocher de l’église du XIIe siècle qui sont inscrits à l’inventaire des Monuments historiques depuis le 27 novembre 1951.