Lycée viticole de Davayé
Entre le vert et le bleu... le cœur choisit les deux
L'enseignement scientifique (seconde générale et bac S) au lycée Lucie
Aubrac est performant et prépare demain. Il s'appuie par exemple sur un
programme européen concret, toujours dans l'idée d'aborder la
complexité, mais en touchant au plus près la réalité. Le nom de ce
programme ? « Trame verte et bleue ».
Aubrac est performant et prépare demain. Il s'appuie par exemple sur un
programme européen concret, toujours dans l'idée d'aborder la
complexité, mais en touchant au plus près la réalité. Le nom de ce
programme ? « Trame verte et bleue ».
Son souci est d'appuyer la reconstitution de continuités végétales dites « vertes », autrement dit les buissons, les haies, les bosquets et les forêts, conjointement à leur équivalent « bleu » ; les écosystèmes aquatiques : les mares, les prairies humides, les étangs, les lacs et autres cours d’eau, et ce, à tous les niveaux de notre territoire.
Le point de départ à ce programme ? Le constat d'une fragmentation des territoires entraînant une rupture de l’écosystème. Ce programme européen se décline au niveau national, régional. Localement, le lycée de Davayé rentre dans cette dynamique : verte pour commencer puis la bleue suivra dans d'autres projets.
A l’échelle locale, les élèves de 1ère S en EAT (Ecologie Agronomie et Territoire) du lycée sont devenus de véritables architectes du programme.
Les élèves de 2nde GT en enseignement d’exploration EATDD (Ecologie-Agronomie-Territoire et Développement Durable), quant à eux, sont devenus partie prenante du chantier. Ils ont planté plusieurs dizaines d’arbres, financés par l’exploitation du lycée. L’objectif est de reconstituer des tronçons de haies manquants, pour créer cette fameuse continuité, si importante à la faune, entre la rivière Denante et les buissons des pelouses calcaires de la Roche de Vergisson. Quels arbustes pour reconstituer ce « corridor faunistique » ? Des fusains, cornouillers sanguins, des prunelliers, des robiniers ou autres faux-acacias... C'est aussi cela la culture : connaître ces arbres et ces arbustes !
Quand les jeunes écologues travaillent main dans la main
Dorénavant, ce sera aux élèves de terminales S en EAT de réaliser les analyses scientifiques, qui représentent l’aboutissement du programme.
Cette complémentarité entre les différentes classes est une idée très forte que le lycée entend porter. « Je tiens à faire que mes élèves se conçoivent comme les maillons d’une véritable chaine constituée par l’ensemble des promotions scientifiques de notre établissement. C’est fondamental pour qu’ils puissent pleinement assurer le rôle de citoyen d’une société pluri-générationnelle », rappelle Marcel Eberhart, leur professeur d’écologie.
Pour Doriane ou Mathilde de seconde générale : « Voir grandir le fruit de notre travail est important. Surtout en ayant la satisfaction que notre action agit pour le bien de la faune locale qui a besoin de ces haies pour s'abriter, se reproduire, survivre... ». Un vrai travail de fond qui place l'élève au cœur du monde, dans de vrais enjeux sociétaux de demain...
Une date à retenir d'ores-et-déjà : l'initiation à la greffe d'arbres fruitiers ouverte à tous le lundi 10 mars (14h30-17h30), atelier réalisé par les élèves de seconde générale et leur enseignant Marcel Eberhart, renseignez-vous au 03.85.33.56.00.
Le point de départ à ce programme ? Le constat d'une fragmentation des territoires entraînant une rupture de l’écosystème. Ce programme européen se décline au niveau national, régional. Localement, le lycée de Davayé rentre dans cette dynamique : verte pour commencer puis la bleue suivra dans d'autres projets.
A l’échelle locale, les élèves de 1ère S en EAT (Ecologie Agronomie et Territoire) du lycée sont devenus de véritables architectes du programme.
Les élèves de 2nde GT en enseignement d’exploration EATDD (Ecologie-Agronomie-Territoire et Développement Durable), quant à eux, sont devenus partie prenante du chantier. Ils ont planté plusieurs dizaines d’arbres, financés par l’exploitation du lycée. L’objectif est de reconstituer des tronçons de haies manquants, pour créer cette fameuse continuité, si importante à la faune, entre la rivière Denante et les buissons des pelouses calcaires de la Roche de Vergisson. Quels arbustes pour reconstituer ce « corridor faunistique » ? Des fusains, cornouillers sanguins, des prunelliers, des robiniers ou autres faux-acacias... C'est aussi cela la culture : connaître ces arbres et ces arbustes !
Quand les jeunes écologues travaillent main dans la main
Dorénavant, ce sera aux élèves de terminales S en EAT de réaliser les analyses scientifiques, qui représentent l’aboutissement du programme.
Cette complémentarité entre les différentes classes est une idée très forte que le lycée entend porter. « Je tiens à faire que mes élèves se conçoivent comme les maillons d’une véritable chaine constituée par l’ensemble des promotions scientifiques de notre établissement. C’est fondamental pour qu’ils puissent pleinement assurer le rôle de citoyen d’une société pluri-générationnelle », rappelle Marcel Eberhart, leur professeur d’écologie.
Pour Doriane ou Mathilde de seconde générale : « Voir grandir le fruit de notre travail est important. Surtout en ayant la satisfaction que notre action agit pour le bien de la faune locale qui a besoin de ces haies pour s'abriter, se reproduire, survivre... ». Un vrai travail de fond qui place l'élève au cœur du monde, dans de vrais enjeux sociétaux de demain...
Une date à retenir d'ores-et-déjà : l'initiation à la greffe d'arbres fruitiers ouverte à tous le lundi 10 mars (14h30-17h30), atelier réalisé par les élèves de seconde générale et leur enseignant Marcel Eberhart, renseignez-vous au 03.85.33.56.00.