Oenoréseau 71
Entretenir ses sols donc ses vins ?
Après les sept années d’observation des pratiques viti-vinicoles en
Saône-et-Loire (voir nos éditions précédentes), Oenoréseau71 s’est
penché sur le lien entre qualité des vins et le mode d’entretien des
sols à la vigne. Quelles sont alors les différences observées ?
Saône-et-Loire (voir nos éditions précédentes), Oenoréseau71 s’est
penché sur le lien entre qualité des vins et le mode d’entretien des
sols à la vigne. Quelles sont alors les différences observées ?
Cinq modes ont été répertoriés en Saône-et-Loire dans les différentes régions viticoles du département :
• le “travail du sol superficiel” permet de maîtriser l’enherbement par un binage mécanique superficiel ;
• le mode d’entretien du sol “mixte (travail superficiel + désherbage)” associe un désherbage de prélevée sous les rangs de vigne à un travail du sol dans les inter-rangs ;
• le “labour profond” implique un retournement de l’horizon superficiel du sol qui limite le développement des racines de la vigne en surface. Il permet aussi l’enfouissement partiel des mauvaises herbes ;
• l’ “ENM” ou “Enherbement naturel maîtrisé” consiste à laisser s’implanter un enherbement naturel à un niveau non concurrentiel pour la vigne et à maîtriser son développement ;
• le “Désherbage de prélevée” consiste à pulvériser un désherbant de manière préventive qui inhibe la germination des mauvaises herbes.
Atouts qualitatifs confirmés
Les pratiques agricoles incluant le travail du sol représentent 40 % de la classe A. Pour mémoire, sur la période 2005-2011, le classement des vins d’Oenoréseau 71, en fonction des notes de dégustation réparties en quatre classes les vins : 278 vins ont obtenu la classe A - Très bons.
Le pourcentage de cuvée dont la vigne a fait l’objet d’un désherbage de prélevée augmente régulièrement de la classe A (très bons vins) à la classe C (vins corrects).
Une grande tendance se dégage : le travail du sol, en favorisant l’implantation des racines en profondeur, met à disposition de la vigne des réserves en eau plus importantes. L’alimentation en eau plus régulière qui en résulte limite les stress hydriques et les pertes de rendement. Elle favorise aussi la maturation du raisin et évite les blocages de maturité surtout sur les parcelles précoces. Enfin l’exploration du sous-sol par le système racinaire permet un meilleur contact avec des couches géologiques dont les caractéristiques définissent le terroir.
Les pratiques agricoles incluant le travail du sol peuvent être donc considérées comme des atouts qualitatifs importants pour obtenir des vins de qualité.
• le “travail du sol superficiel” permet de maîtriser l’enherbement par un binage mécanique superficiel ;
• le mode d’entretien du sol “mixte (travail superficiel + désherbage)” associe un désherbage de prélevée sous les rangs de vigne à un travail du sol dans les inter-rangs ;
• le “labour profond” implique un retournement de l’horizon superficiel du sol qui limite le développement des racines de la vigne en surface. Il permet aussi l’enfouissement partiel des mauvaises herbes ;
• l’ “ENM” ou “Enherbement naturel maîtrisé” consiste à laisser s’implanter un enherbement naturel à un niveau non concurrentiel pour la vigne et à maîtriser son développement ;
• le “Désherbage de prélevée” consiste à pulvériser un désherbant de manière préventive qui inhibe la germination des mauvaises herbes.
Atouts qualitatifs confirmés
Les pratiques agricoles incluant le travail du sol représentent 40 % de la classe A. Pour mémoire, sur la période 2005-2011, le classement des vins d’Oenoréseau 71, en fonction des notes de dégustation réparties en quatre classes les vins : 278 vins ont obtenu la classe A - Très bons.
Le pourcentage de cuvée dont la vigne a fait l’objet d’un désherbage de prélevée augmente régulièrement de la classe A (très bons vins) à la classe C (vins corrects).
Une grande tendance se dégage : le travail du sol, en favorisant l’implantation des racines en profondeur, met à disposition de la vigne des réserves en eau plus importantes. L’alimentation en eau plus régulière qui en résulte limite les stress hydriques et les pertes de rendement. Elle favorise aussi la maturation du raisin et évite les blocages de maturité surtout sur les parcelles précoces. Enfin l’exploration du sous-sol par le système racinaire permet un meilleur contact avec des couches géologiques dont les caractéristiques définissent le terroir.
Les pratiques agricoles incluant le travail du sol peuvent être donc considérées comme des atouts qualitatifs importants pour obtenir des vins de qualité.