Cave des Grands crus blancs à Vinzelles
Equilibrer les canaux de ventes
La cave des Grands crus blancs à Vinzelles travaille toujours sur la
réduction de ses coûts de production et le développement des ventes, à
travers différents circuits de distribution. Le projet d’agrandissement -
pour porter la production de vins à 10.500 hl, contre 9.000 hl
aujourd’hui – sera lui, bientôt présenté aux coopérateurs. Ce sont les
principaux enseignements de l’assemblée générale qui s’est tenue le
vendredi 27 janvier.
réduction de ses coûts de production et le développement des ventes, à
travers différents circuits de distribution. Le projet d’agrandissement -
pour porter la production de vins à 10.500 hl, contre 9.000 hl
aujourd’hui – sera lui, bientôt présenté aux coopérateurs. Ce sont les
principaux enseignements de l’assemblée générale qui s’est tenue le
vendredi 27 janvier.
« Sélection parcellaire, vins atypiques de qualité, cuvée haut de gamme… La cave a toujours eu cette orientation. La coupe Perraton vient simplement souligner ce travail et on peut décerner un coup de chapeau à notre maître de chai, Jean-Michel Atlan ». Pour le président de la cave, Jean Juillard-Pinsard, la distinction locale du meilleur mâcon blanc est intéressante mais l’important est visiblement ailleurs.
En effet, la coopérative se focalise toujours sur l’optimisation de l’outil de transformation et sur son autre mission, la commercialisation.
Un outil contemporain
La cave cherche à attirer de nouveaux coopérateurs pour optimiser ses outils de transformation et dégager plus de marges, notamment pour investir dans un bâtiment pouvant vinifier et stocker jusqu’à 12.000 hl.
En 2011, un nouveau coopérateur est arrivé à la cave portant les surfaces à un total de 142 ha. En 2012, 2013 et 2014, d’autres viticulteurs doivent rejoindre les Grands crus blancs et faire grimper ce chiffre au delà des 170-175 ha de vignes récoltées. « Le modèle coopératif est promis à un brillant avenir. La société a changé et les jeunes qui s’installent ne veulent plus forcément consacrer l’intégralité de leur vie à travailler, à faire des salons les week-end, l’administratif le soir, à s’inquiéter de la vinification... Ils aspirent, comme leurs contemporains, à une vie de famille », note le président.
Arrivée de moulin-à-vent
En parallèle, le travail sur la gamme se poursuit et des moulins-à-vent seront prochainement intégrés à la cave. Il faut dire que cette coopérative est idéalement placée, aux confluents de la Bourgogne et du Beaujolais. Cependant, cette multiplication d’appellations et de cuvées n’est pas sans créer quelques "casse-têtes" lors de l’établissement du calendrier des vendanges, avec la problématique des cuvées, de la maturité des raisins et de la possibilité pour les coopérateurs d’effectuer les récoltes.
La traçabilité des exploitations va, elle aussi, être modernisée avec le logiciel technique des chambres d’agriculture, MesParcelles. Une autre utilisation pourra en être également faite. « Nous pourrons aussi mieux expliquer à nos clients les terroirs, la géographie, les vins directement avec les données cadastrales ». Un investissement nécessaire pour les coopérateurs qui « ne se font guère d’illusions : dans les années à venir, nous allons être obligés de tracer de plus en plus nos interventions à la vigne, notamment les traitements ». La cave avance d’ailleurs en direction de l’agriculture raisonnée et pense même faire « quelques cuvées » certifiées. Un autre viticulteur, produit lui des raisins en agriculture biologique et une réflexion est actuellement menée - avec le Sedarb - pour savoir comment labelliser ce vin issu de raisins AB, au sein de la cave.
Cette dernière a aussi en projet d’être certifiée Iso 22.000 sur ses process de fabrication, mais attend la présentation lors de la prochaine assemblée générale, pour savoir quand le projet d’agrandissement sera lancé. Certainement en 2013 pour ce bâtiment au vu de la situation financière « rassurante ».
« Prendre notre bâton de pèlerin »
Surtout, la cave des Grands crus blancs va chercher en 2012 à renforcer la diversification et la sécurisation de ses différents circuits commerciaux. Pour l’heure, il n’y a pas de souci. La crise ne se fait pas ressentir. Les ventes bouteilles sont en progression de 2 % en 2011. Mais les autres segments « stagnent ». Des moyens supplémentaires vont donc être affectés pour convaincre la clientèle professionnelle, CHR notamment, « qui est un secteur très concurrentiel aujourd’hui ».
La stratégie commerciale pour les clients export évolue avec la mise en place de bulletins d’informations réguliers. « Nous allons aussi prendre notre bâton de pèlerin pour aller les visiter car ils ne sont pas suffisamment au courant de notre actualité ». Idem pour les grossistes qui « n’achètent qu’une cuvée alors que nous avons une large gamme ». Les Grands crus blancs vont également mettre en place un « vrai projet de tarification pour les Comités d’entreprise ».
Autre circuit majeur pour la cave, les ventes de vins ont augmenté de 4,5 % à la boutique en volume en 2011, avec « l’accueil par des professionnels qui savent parler du vin », souligne le vice-président, Michel Moreau. « L’objectif de 2012 est d’avoir plus de vecteurs de vente et de voir tous les circuits de distribution progresser pour équilibrer les canaux ».
Jean-Juillard Pinsard concluait : « après, quand le vin est bon et que vous pouvez apporter un plus (crémant millésimé, cuvée acacia, coupe Perraton…), les gens achètent : le vin est un achat plaisir, surtout en France mais il faut aussi des vins accessibles à tous ». Ainsi, la boucle sera bouclée…
En effet, la coopérative se focalise toujours sur l’optimisation de l’outil de transformation et sur son autre mission, la commercialisation.
Un outil contemporain
La cave cherche à attirer de nouveaux coopérateurs pour optimiser ses outils de transformation et dégager plus de marges, notamment pour investir dans un bâtiment pouvant vinifier et stocker jusqu’à 12.000 hl.
En 2011, un nouveau coopérateur est arrivé à la cave portant les surfaces à un total de 142 ha. En 2012, 2013 et 2014, d’autres viticulteurs doivent rejoindre les Grands crus blancs et faire grimper ce chiffre au delà des 170-175 ha de vignes récoltées. « Le modèle coopératif est promis à un brillant avenir. La société a changé et les jeunes qui s’installent ne veulent plus forcément consacrer l’intégralité de leur vie à travailler, à faire des salons les week-end, l’administratif le soir, à s’inquiéter de la vinification... Ils aspirent, comme leurs contemporains, à une vie de famille », note le président.
Arrivée de moulin-à-vent
En parallèle, le travail sur la gamme se poursuit et des moulins-à-vent seront prochainement intégrés à la cave. Il faut dire que cette coopérative est idéalement placée, aux confluents de la Bourgogne et du Beaujolais. Cependant, cette multiplication d’appellations et de cuvées n’est pas sans créer quelques "casse-têtes" lors de l’établissement du calendrier des vendanges, avec la problématique des cuvées, de la maturité des raisins et de la possibilité pour les coopérateurs d’effectuer les récoltes.
La traçabilité des exploitations va, elle aussi, être modernisée avec le logiciel technique des chambres d’agriculture, MesParcelles. Une autre utilisation pourra en être également faite. « Nous pourrons aussi mieux expliquer à nos clients les terroirs, la géographie, les vins directement avec les données cadastrales ». Un investissement nécessaire pour les coopérateurs qui « ne se font guère d’illusions : dans les années à venir, nous allons être obligés de tracer de plus en plus nos interventions à la vigne, notamment les traitements ». La cave avance d’ailleurs en direction de l’agriculture raisonnée et pense même faire « quelques cuvées » certifiées. Un autre viticulteur, produit lui des raisins en agriculture biologique et une réflexion est actuellement menée - avec le Sedarb - pour savoir comment labelliser ce vin issu de raisins AB, au sein de la cave.
Cette dernière a aussi en projet d’être certifiée Iso 22.000 sur ses process de fabrication, mais attend la présentation lors de la prochaine assemblée générale, pour savoir quand le projet d’agrandissement sera lancé. Certainement en 2013 pour ce bâtiment au vu de la situation financière « rassurante ».
« Prendre notre bâton de pèlerin »
Surtout, la cave des Grands crus blancs va chercher en 2012 à renforcer la diversification et la sécurisation de ses différents circuits commerciaux. Pour l’heure, il n’y a pas de souci. La crise ne se fait pas ressentir. Les ventes bouteilles sont en progression de 2 % en 2011. Mais les autres segments « stagnent ». Des moyens supplémentaires vont donc être affectés pour convaincre la clientèle professionnelle, CHR notamment, « qui est un secteur très concurrentiel aujourd’hui ».
La stratégie commerciale pour les clients export évolue avec la mise en place de bulletins d’informations réguliers. « Nous allons aussi prendre notre bâton de pèlerin pour aller les visiter car ils ne sont pas suffisamment au courant de notre actualité ». Idem pour les grossistes qui « n’achètent qu’une cuvée alors que nous avons une large gamme ». Les Grands crus blancs vont également mettre en place un « vrai projet de tarification pour les Comités d’entreprise ».
Autre circuit majeur pour la cave, les ventes de vins ont augmenté de 4,5 % à la boutique en volume en 2011, avec « l’accueil par des professionnels qui savent parler du vin », souligne le vice-président, Michel Moreau. « L’objectif de 2012 est d’avoir plus de vecteurs de vente et de voir tous les circuits de distribution progresser pour équilibrer les canaux ».
Jean-Juillard Pinsard concluait : « après, quand le vin est bon et que vous pouvez apporter un plus (crémant millésimé, cuvée acacia, coupe Perraton…), les gens achètent : le vin est un achat plaisir, surtout en France mais il faut aussi des vins accessibles à tous ». Ainsi, la boucle sera bouclée…
