Espoir dans les marges de progrès

En conjoncture difficile, la charge Alimentation est un poste qui fait
mal en élevage. Plus que jamais, le contexte hostile n’autorise aucun à
peu près en la matière. Produire des kilos et de la qualité semble
demeurer la meilleure option, mais à condition de le faire à coût
maîtrisé.
La recherche de l’autonomie fourragère est incontournable
dans une région naturellement herbagère. Une approche nutritionniste et
technico-économique des charges est par ailleurs indispensable pour
cibler les bonnes dépenses.
En 2014, 29 % des exploitations avaient
un résultat courant par UTA inférieur à zéro. Une triste réalité. Mais
dans le même temps pourtant, 41 % parvenaient à dégager un résultat
courant par UTA supérieur à 10.000 €, quelques-unes passant même la
barre des 30.000 €.
Ce dernier chiffre n’est sans doute pas à la
hauteur du travail et de l’abnégation d’un éleveur, mais ces écarts
doivent néanmoins susciter l’espoir que des marges de progrès sont
possibles à l’échelle de chaque exploitation. Des opportunités à saisir
qui passent par de l’information, du conseil, de la formation… Une
occasion aussi de partager les expériences en groupe, de progresser et
de relever enfin la tête.