Lutte contre les vecteurs du court noué
Essais de plantes nématicides
Piloté par l’IFV, auquel participent Bordeaux Sciences Agro, INRA Colmar, Sophia Antipolis, Montpellier Sup Agro, Chambre d’agriculture du Vaucluse, GRAB et CIVC, ce projet est financé par FranceAgriMer et par les interprofessions, dont le BIVB.

2/3 du vignoble français sont touchés par la virose du court-noué, dont 1/3 très fortement (FranceAgriMer, 2005). La prévention la plus efficace reste un long repos du sol avant replantation, ce qui n’est pas toujours économiquement possible. A partir de vignes en pot, des plantes ont été sélectionnées pour leur effet antagoniste sur le nématode vecteur du court-noué. Ce projet vise à valider leur intérêt à l’échelle de la parcelle entre deux plantations successives de vigne, dans plusieurs conditions pédoclimatiques et infectieuses en France. 2 types d’essai sont menés :
- Des essais au champ, en petites parcelles expérimentales, visant à confirmer l’effet antagoniste des plantes sélectionnées en conditions naturelles d’infestation par le vecteur, sur un seul cycle de culture.
- Des essais sur 20 ares minimum comportant plusieurs jachères avec les espèces candidates les plus performantes sur nématodes, mises en place pendant deux ans entre deux générations de vigne. La recontamination virale de la vigne-fille sera ensuite suivie pendant 8 à 10 ans.
- Des essais au champ, en petites parcelles expérimentales, visant à confirmer l’effet antagoniste des plantes sélectionnées en conditions naturelles d’infestation par le vecteur, sur un seul cycle de culture.
- Des essais sur 20 ares minimum comportant plusieurs jachères avec les espèces candidates les plus performantes sur nématodes, mises en place pendant deux ans entre deux générations de vigne. La recontamination virale de la vigne-fille sera ensuite suivie pendant 8 à 10 ans.