Étiquetage nutritionnel : plaidoyer parlementaire pour des dérogations dans le secteur des boissons alcoolisées
Deux eurodéputés, dont la rapporteure pour le règlement sur l’information des consommateurs sur les aliments, jugent impossible de prévoir des dispositions identiques pour l’étiquetage nutritionnel de l’ensemble des produits du secteur des boissons alcoolisées. De son côté, le commissaire européen Phil Hogan vient d’apporter une réponse prudente à une suggestion de la filière viticole en la matière.

« La bière, le vin et les spiritueux ne peuvent pas être traités de manière uniforme », estiment les eurodéputés Renate Sommer (PPE, Allemagne), rapporteure pour le règlement sur l’information des consommateurs sur les aliments (et présidente du Beer Club de l’Assemblée), et Herbert Dorfmann (Italie), président de l’intergroupe « vin, spiritueux et denrées de qualité », après avoir reçu, le 18 octobre, les représentants des trois branches du secteur des boissons alcoolisées qui ont été appelées par la Commission de Bruxelles à s’entendre pour lui proposer d’ici mars 2018 une auto-réglementation en matière d’étiquetage nutritionnel et des ingrédients.
« Inévitable »
Les deux parlementaires relèvent par exemple qu’« un étiquetage nutritionnel commun par 100 ml n’a pas de sens pour les spiritueux » ou que, « pour les petits vignerons, la détermination exacte de l’apport calorique n’est possible que via une analyse de laboratoire puisque celui-ci peut varier d’une bouteille à l’autre », ce qui impliquerait « une étiquette individuelle » pour chacune d’elles.
Ils soulignent donc l’importance d’une « approche pragmatique, qui fournit l’information nécessaire au consommateur tout en permettant aux producteurs de survivre ».
« La Commission européenne doit revenir sur l’idée que toute l’information doit être étiquetée sur la bouteille », estiment les deux parlementaires, ajoutant que « des dispositions spécifiques, telles que l’information hors étiquette ou des tolérances pratiques pour la déclaration nutritionnelle sur la base de la teneur en alcool, sont inévitables ».
Étiquetage nutritionnel : plaidoyer parlementaire pour des dérogations dans le secteur des boissons alcoolisées

« La bière, le vin et les spiritueux ne peuvent pas être traités de manière uniforme », estiment les eurodéputés Renate Sommer (PPE, Allemagne), rapporteure pour le règlement sur l’information des consommateurs sur les aliments (et présidente du Beer Club de l’Assemblée), et Herbert Dorfmann (Italie), président de l’intergroupe « vin, spiritueux et denrées de qualité », après avoir reçu, le 18 octobre, les représentants des trois branches du secteur des boissons alcoolisées qui ont été appelées par la Commission de Bruxelles à s’entendre pour lui proposer d’ici mars 2018 une auto-réglementation en matière d’étiquetage nutritionnel et des ingrédients.
« Inévitable »
Les deux parlementaires relèvent par exemple qu’« un étiquetage nutritionnel commun par 100 ml n’a pas de sens pour les spiritueux » ou que, « pour les petits vignerons, la détermination exacte de l’apport calorique n’est possible que via une analyse de laboratoire puisque celui-ci peut varier d’une bouteille à l’autre », ce qui impliquerait « une étiquette individuelle » pour chacune d’elles.
Ils soulignent donc l’importance d’une « approche pragmatique, qui fournit l’information nécessaire au consommateur tout en permettant aux producteurs de survivre ».
« La Commission européenne doit revenir sur l’idée que toute l’information doit être étiquetée sur la bouteille », estiment les deux parlementaires, ajoutant que « des dispositions spécifiques, telles que l’information hors étiquette ou des tolérances pratiques pour la déclaration nutritionnelle sur la base de la teneur en alcool, sont inévitables ».