Expertise le 18 octobre

Le ministre était en déplacement à Lille pour donner plus de visibilité sur l'avenir du site qui n‘avait pas trouvé preneur après la liquidation du pôle frais de Doux. C'est aussi ce qui explique qu'une partie des 254 salariés concernés occupait l'usine depuis plus de trois semaines. Par ailleurs, les représentants syndicaux ont obtenu une confirmation de Pierre de Saintignon, président du Conseil régional Nord-Pas-de-Calais, sur la possibilité pour le futur repreneur d'avoir accès à des prêts à taux préférentiels grâce au Fonds stratégique d'investissement. Il faut ajouter à ces dispositions, un million d'euros que le ministère de l'agroalimentaire a débloqué en passant par le Fonds de revitalisation des territoires. « Normalement, ce fonds porte sur le territoire de Graincourt, mais nous espérons qu'il portera spécifiquement sur l'abattoir de Doux », poursuit Raymond Roels.