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Bâtiments d’élevage

Faire économe et fonctionnel

Concevoir un bâtiment d’élevage aujourd’hui n’est pas simple. La fragilité des revenus des éleveurs et la hausse du prix des matières premières obligent de revoir à la baisse les investissements. Et avec une paille devenue produit de luxe, il faut forcément aussi penser aux coûts de fonctionnement du bâtiment. C’est désormais une constante : qu’ils soient laitiers ou allaitants, les éleveurs cherchent à limiter leur dépendance à la paille. Parmi les pistes explorées, certains testent des matières alternatives comme les copeaux de bois, la dolomie, voire même les menues pailles (lire en page X et Y). D’autres tentent d’optimiser l’existant en installant un racleur ou encore en construisant des logettes ; des systèmes nettement moins gourmands en paille que le "tout paillé". Dans la même veine, il ne faut pas exclure le plein-air, qu’il soit intégral (avec le parc stabilisé d’hivernage testé à Jalogny) ou qu’il soit partiel comme au Gaec du Breuil.
Dans tous les cas, ce ne sont pas les prouesses d’acier ou de béton qui comptent, mais plutôt les astuces, les "trucs" qui permettent de construire ou de rénover à moindre coût. Dans un métier où les tâches abondent, les éleveurs ont également envie de simplicité et de praticité : affouragement en libre-service, raclage automatisé, manipulation des animaux optimisée… Ils ont besoin que leur outil de travail soit efficace tout en restant économique.
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