Commission des agricultrices
Faire progresser l'égalité et la parité
Même s’il n’a pu apporter de réponses précises à toutes des demandes des
agricultrices, Stéphane Le Foll s’est engagé à améliorer les droits
sociaux des agricultrices, lors de l’assemblée générale de la Commission
des agricultrices de la FNSEA, le 6 décembre à Paris.
agricultrices, Stéphane Le Foll s’est engagé à améliorer les droits
sociaux des agricultrices, lors de l’assemblée générale de la Commission
des agricultrices de la FNSEA, le 6 décembre à Paris.
« Je veux faire progresser la parité et l’égalité entre les hommes et les femmes ». « Je veux être exemplaire dans le débat sur l’égalité des droits » a déclaré Stéphane Le Foll, à l’Assemblée générale de la Commission nationale des agricultrices de la FNSEA, qui s’est déroulée à Paris, le 6 décembre. Ces propos du ministre de l’Agriculture ne pouvaient pas mieux tomber devant cette assemblée d’agricultrices qui ont fait du combat pour la parité la priorité numéro un. Ainsi le ministre s’est engagé à ce que les femmes aient un accès égal à la formation dans la réforme de l’enseignement qui fera l’objet d’un volet spécifique dans la loi d’avenir de l’agriculture actuellement en préparation. Idem pour l’installation en agriculture. « La place des femmes est un enjeu spécifique dans le renouvellement des générations » a indiqué le ministre. Même tonalité sur la représentativité des agricultrices dans les organisations agricoles. Un pas a été franchi avec la fixation d’un taux de 30 % pour les élections aux chambres d’Agriculture. Mais Karen Serres souhaiterait aller plus loin et que les femmes soient mieux représentées dans les différentes instances professionnelles. Réponse du ministre : d’accord pour réfléchir aux moyens de favoriser la parité des femmes.
Les agricultrices déterminées
En revanche Stéphane Le Foll a été moins précis sur d’autres priorités des agricultrices. Ainsi sur la reconnaissance des associés au sein des sociétés agricoles pour rendre égaux tous les exploitants au regard de l’accès aux aides du deuxième pilier de la Pac, comme les ICHN ou les mesures agro-environnementales lorsqu’elles font d’objet d’un plafonnement. « Nous ne pouvons accepter qu’il y ait une catégorie d’exploitants (les femmes, ndlr) qui n’existe pas », s’est indignée la présidente de la Commission des agricultrices Karen Serres. « Il s’agit d’une vraie question qui est posée, je l’entends et je crois que c’est assez juste » a rétorqué le ministre sans aller plus loin. Tout en précisant que sur les aides du premier pilier de la Pac, « on ne pourra donner les mêmes droits à un Gaec et à une Earl » dans la réforme à venir. Il a en revanche été plus ouvert sur les congés maternité et le remplacement. Certes les agricultrices jouissent des mêmes droits que les salariées, mais elles se heurtent à des difficultés de remplacement pendant leur absence. Du coup elles sont nombreuses à ne pas faire valoir leurs droits. « Je veux qu’on aboutisse » et que les femmes puissent se faire remplacer, a promis Stéphane Le Foll. « On ne lâchera pas » sur ce dossier avait averti Karen Serres quelques instants auparavant. Sur les retraites des agricultrices, la présidente de la CNA se montre tout aussi déterminée pour parvenir à la parité. A la fois sur la retraite de base qui n’atteint que 537 €/mois et sur la retraite complémentaire. D’ailleurs la Commission des agricultrices est prête à accepter un relèvement des cotisations pour que les retraites des conjoints et aides familiaux soient alignées sur celles des exploitants. D’ailleurs sur le sujet des retraites, la CNA plaide pour que la bonification pour enfant (à partir du troisième) soit forfaitisée et non calculée en pourcentage. La bonification « ne doit pas être indexée sur le revenu, il faut qu’elle soit forfaitaire tous régimes confondus. Il s’agit d’une mesure socialiste », insiste Karen Serres à l’adresse de Stéphane Le Foll qui a reconnu le bien fondé de la demande, tout en reconnaissant qu’une telle décision dépassait le cadre de ses compétences.
Les agricultrices déterminées
En revanche Stéphane Le Foll a été moins précis sur d’autres priorités des agricultrices. Ainsi sur la reconnaissance des associés au sein des sociétés agricoles pour rendre égaux tous les exploitants au regard de l’accès aux aides du deuxième pilier de la Pac, comme les ICHN ou les mesures agro-environnementales lorsqu’elles font d’objet d’un plafonnement. « Nous ne pouvons accepter qu’il y ait une catégorie d’exploitants (les femmes, ndlr) qui n’existe pas », s’est indignée la présidente de la Commission des agricultrices Karen Serres. « Il s’agit d’une vraie question qui est posée, je l’entends et je crois que c’est assez juste » a rétorqué le ministre sans aller plus loin. Tout en précisant que sur les aides du premier pilier de la Pac, « on ne pourra donner les mêmes droits à un Gaec et à une Earl » dans la réforme à venir. Il a en revanche été plus ouvert sur les congés maternité et le remplacement. Certes les agricultrices jouissent des mêmes droits que les salariées, mais elles se heurtent à des difficultés de remplacement pendant leur absence. Du coup elles sont nombreuses à ne pas faire valoir leurs droits. « Je veux qu’on aboutisse » et que les femmes puissent se faire remplacer, a promis Stéphane Le Foll. « On ne lâchera pas » sur ce dossier avait averti Karen Serres quelques instants auparavant. Sur les retraites des agricultrices, la présidente de la CNA se montre tout aussi déterminée pour parvenir à la parité. A la fois sur la retraite de base qui n’atteint que 537 €/mois et sur la retraite complémentaire. D’ailleurs la Commission des agricultrices est prête à accepter un relèvement des cotisations pour que les retraites des conjoints et aides familiaux soient alignées sur celles des exploitants. D’ailleurs sur le sujet des retraites, la CNA plaide pour que la bonification pour enfant (à partir du troisième) soit forfaitisée et non calculée en pourcentage. La bonification « ne doit pas être indexée sur le revenu, il faut qu’elle soit forfaitaire tous régimes confondus. Il s’agit d’une mesure socialiste », insiste Karen Serres à l’adresse de Stéphane Le Foll qui a reconnu le bien fondé de la demande, tout en reconnaissant qu’une telle décision dépassait le cadre de ses compétences.