Jean-Pierre Colas à Laives
Fantaisie, un bien beau souvenir !
Retraité depuis le 1er janvier 2012, Jean-Pierre Colas n’a pas coupé les ponts avec le monde de l’élevage, loin s’en faut. En décembre dernier, pour la première fois de sa carrière, il présentait avec succès sa dernière bête au Festival du Bœuf. Une magnifique génisse cularde qui a donné 775 kg de poids de carcasse. Une consécration pour cet ancien éleveur passionné par les animaux charolais et toujours dévoué à la cause collective.
Décidément, la dernière édition du Festival du Bœuf en décembre dernier n’en finit pas de faire parler d’elle. Comme nous l’avions relaté dans nos précédentes éditions, plusieurs animaux ont pulvérisé des records de poids après abattage. C’est le cas d’une vache appartenant à Guillaume Mateuil d’Oudry qui pesait 1.325 kg vif et avait donné un poids de carcasse de 822 kg. Autre prouesse pour Jean-Guy Bourgeon d’Ouroux-sous-le-Bois-Sainte-Marie avec un bœuf pesant 1.300 kg vif et dont le poids de carcasse final avait atteint le record de 843 kg. Un autre poids hors du commun nous a été signalé en catégorie génisses cette fois. Il s’agit de Fantaisie, une femelle de trois ans appartenant à Jean-Pierre Colas de Laives. Cette magnifique cularde, auréolée d’un premier prix au dernier Festival, pesait 1.170kg vif et a donné un poids de carcasse de 775 kg. Achetée par le groupement Feder, elle a été abattue par Charolais Viande à Paray-le-Monial.
La meilleure bête de sa carrière
Cette participation au Festival fut une grande satisfaction pour son éleveur Jean-Pierre Colas. Retraité depuis le 1er janvier 2012, cet ancien agriculteur de Laives n’avait pas voulu se séparer de cette magnifique bête, sans doute la meilleure de sa carrière. C’est ainsi qu’il l’a engraissée pour la conduire au Festival du Bœuf, auquel il n’avait encore jamais participé. Cette ultime sortie auréolée d’un prestigieux premier prix fut un grand moment pour cet éleveur passionné. Avant de prendre sa retraite, Jean-Pierre Colas possédait un troupeau d’une cinquantaine de vaches charolaises dont il n’a jamais cessé d’améliorer la génétique. Utilisateur de taureaux inscrits d’insémination et de monte naturelle, depuis plusieurs années Jean-Pierre faisait réaliser ses plannings d’accouplement par son propre fils Vincent, technicien à Gènes Diffusion. Bien qu’il n’ait jamais fait inscrire ses animaux, Jean-Pierre s’est ainsi constitué un cheptel de qualité « avec de la carcasse et de la viande », comme il le décrit lui-même. Un cheptel qui a été racheté par un jeune éleveur de Côte-d’Or à la recherche d’un troupeau complet.
« On ne peut pas se défendre tout seul »
Jeune retraité très actif, s’il n’a plus d’animaux, Jean-Pierre Colas demeure très engagé pour la cause agricole. Le 9 avril, dernier il était encore à Nevers pour manifester avec ses collègues de la FDSEA. Président du syndicat de Laives, Jean-Pierre a été durant 25 ans administrateur à la section bovine. « J’ai toujours cru au syndicalisme car je suis convaincu qu’on ne peut pas se défendre tout seul », confie l’ancien éleveur. Jean-Pierre est encore vice-président de sa caisse locale Groupama et délégué GDS. Son optimisme et sa bonne humeur communicative, il les met encore au service de la profession et de la cause collective.
La meilleure bête de sa carrière
Cette participation au Festival fut une grande satisfaction pour son éleveur Jean-Pierre Colas. Retraité depuis le 1er janvier 2012, cet ancien agriculteur de Laives n’avait pas voulu se séparer de cette magnifique bête, sans doute la meilleure de sa carrière. C’est ainsi qu’il l’a engraissée pour la conduire au Festival du Bœuf, auquel il n’avait encore jamais participé. Cette ultime sortie auréolée d’un prestigieux premier prix fut un grand moment pour cet éleveur passionné. Avant de prendre sa retraite, Jean-Pierre Colas possédait un troupeau d’une cinquantaine de vaches charolaises dont il n’a jamais cessé d’améliorer la génétique. Utilisateur de taureaux inscrits d’insémination et de monte naturelle, depuis plusieurs années Jean-Pierre faisait réaliser ses plannings d’accouplement par son propre fils Vincent, technicien à Gènes Diffusion. Bien qu’il n’ait jamais fait inscrire ses animaux, Jean-Pierre s’est ainsi constitué un cheptel de qualité « avec de la carcasse et de la viande », comme il le décrit lui-même. Un cheptel qui a été racheté par un jeune éleveur de Côte-d’Or à la recherche d’un troupeau complet.
« On ne peut pas se défendre tout seul »
Jeune retraité très actif, s’il n’a plus d’animaux, Jean-Pierre Colas demeure très engagé pour la cause agricole. Le 9 avril, dernier il était encore à Nevers pour manifester avec ses collègues de la FDSEA. Président du syndicat de Laives, Jean-Pierre a été durant 25 ans administrateur à la section bovine. « J’ai toujours cru au syndicalisme car je suis convaincu qu’on ne peut pas se défendre tout seul », confie l’ancien éleveur. Jean-Pierre est encore vice-président de sa caisse locale Groupama et délégué GDS. Son optimisme et sa bonne humeur communicative, il les met encore au service de la profession et de la cause collective.
