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Groupe Feder

Feder s'apprête à lancer sa "marque" d’éleveurs, celle d’un bœuf en plein air et à l’herbe pour consommer autrement

Profitant du prochain Sommet de l’élevage, le Groupe Feder lancera sa marque d’éleveurs, celle d’« un bœuf en plein air et à l’herbe pour consommer autrement ». Et cela pour restaurer la chaîne de valeur pour les producteurs. Arguments.


 

Feder s'apprête à lancer sa "marque" d’éleveurs, celle d’un bœuf en plein air et à l’herbe pour consommer autrement

Le contexte dans lequel évolue la filière bovine reste préoccupant et cette dernière est aujourd’hui confrontée à plusieurs problématiques et constats tout au long de la chaîne de valeur depuis le consommateur jusqu’en élevage. D’une part, le troupeau allaitant ne parvient pas à se déconnecter et à suffisamment se distinguer du premier prix puisque les éleveurs ne valorisent pas leur production au juste prix qui leur permettrait de couvrir leurs coûts de production. Conséquence : les élevages allaitants se retrouvent dans des situations économiques inquiétantes, un comble à l’heure où, en France, le consommateur de viande rouge se tourne clairement vers le bœuf origine France.

Se démarquer

De fait, les besoins et les attentes des consommateurs ont profondément évolué en l’espace de quelques années. La demande du consommateur est finalement assez claire, mais elle demeure souvent sans réponses concrètes dans les linéaires des GMS, tant dans les rayons traditionnels qu’en libre-service. Ainsi la segmentation actuelle ne permet-elle pas de suffisamment différencier l’offre laquelle, à quelques variantes près, reste identique d’une GMS à l’autre dans sa globalité.

Quant aux industriels, leurs gammes de produits n’ont pas beaucoup évolué face à aux attentes galopantes du consommateur en termes de goût, de local, de rémunération des éleveurs, de produits sains, et cela aussi bien en termes d’innovation produit-service qu’en ce qui concerne les informations que le consommateur souhaite retrouver sur le packaging.

La segmentation

Face à cette nouvelle donne, Feder entend se démarquer alors que « nous sommes convaincus de la force dont nous disposons, notamment, au travers de l’important potentiel image que représentent nos 4.500 éleveurs engagés dans la coopérative et répartis sur la grande zone française d’élevage », avance Florence Demeule, responsable de la communication du Groupe Feder. « En effet, nos élevages bénéficient, non seulement d’un indéniable avantage concurrentiel géographique - le vrai potentiel herbager français est au sein de la grande zone d’élevage Feder - mais ils disposent aussi d’importants atouts distinctifs aux yeux des consommateurs ». D’où la segmentation.

Face à ces signaux positifs émanant du marché, le Groupe Feder a ainsi créé une marque nationale d’éleveurs pour « répondre aux nouvelles demandes des consommateurs tout en améliorant la rémunération de l’ensemble des éleveurs ». Et Florence Demeule de poursuivre : « nous souhaitons vendre au juste prix la valeur attendue, tout en maîtrisant le coût de production pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs ».

 

Feder s'apprête à lancer sa "marque" d’éleveurs, celle d’un bœuf en plein air et à l’herbe pour consommer autrement

Feder s'apprête à lancer sa "marque" d’éleveurs, celle d’un bœuf en plein air et à l’herbe pour consommer autrement

Le contexte dans lequel évolue la filière bovine reste préoccupant et cette dernière est aujourd’hui confrontée à plusieurs problématiques et constats tout au long de la chaîne de valeur depuis le consommateur jusqu’en élevage. D’une part, le troupeau allaitant ne parvient pas à se déconnecter et à suffisamment se distinguer du premier prix puisque les éleveurs ne valorisent pas leur production au juste prix qui leur permettrait de couvrir leurs coûts de production. Conséquence : les élevages allaitants se retrouvent dans des situations économiques inquiétantes, un comble à l’heure où, en France, le consommateur de viande rouge se tourne clairement vers le bœuf origine France.

Se démarquer

De fait, les besoins et les attentes des consommateurs ont profondément évolué en l’espace de quelques années. La demande du consommateur est finalement assez claire, mais elle demeure souvent sans réponses concrètes dans les linéaires des GMS, tant dans les rayons traditionnels qu’en libre-service. Ainsi la segmentation actuelle ne permet-elle pas de suffisamment différencier l’offre laquelle, à quelques variantes près, reste identique d’une GMS à l’autre dans sa globalité.

Quant aux industriels, leurs gammes de produits n’ont pas beaucoup évolué face à aux attentes galopantes du consommateur en termes de goût, de local, de rémunération des éleveurs, de produits sains, et cela aussi bien en termes d’innovation produit-service qu’en ce qui concerne les informations que le consommateur souhaite retrouver sur le packaging.

La segmentation

Face à cette nouvelle donne, Feder entend se démarquer alors que « nous sommes convaincus de la force dont nous disposons, notamment, au travers de l’important potentiel image que représentent nos 4.500 éleveurs engagés dans la coopérative et répartis sur la grande zone française d’élevage », avance Florence Demeule, responsable de la communication du Groupe Feder. « En effet, nos élevages bénéficient, non seulement d’un indéniable avantage concurrentiel géographique - le vrai potentiel herbager français est au sein de la grande zone d’élevage Feder - mais ils disposent aussi d’importants atouts distinctifs aux yeux des consommateurs ». D’où la segmentation.

Face à ces signaux positifs émanant du marché, le Groupe Feder a ainsi créé une marque nationale d’éleveurs pour « répondre aux nouvelles demandes des consommateurs tout en améliorant la rémunération de l’ensemble des éleveurs ». Et Florence Demeule de poursuivre : « nous souhaitons vendre au juste prix la valeur attendue, tout en maîtrisant le coût de production pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs ».