Fédération Cuma Bourgogne : en route pour la grande région !
Les choses n’en finissent pas d’évoluer pour les Cuma de Bourgogne. Ce 30 juin, les fédérations Bourgogne et Franche-Comté ont officiellement fusionné. Exit le découpage par département. Désormais, la fédération reposera sur des territoires. Et pour continuer d’accompagner l’innovation collective, il lui faudra pallier l’érosion des aides.

La fédération Cuma Bourgogne tenait son assemblée générale le 14 juin dernier à Oslon. La Bourgogne compte un peu plus de 600 Cuma actives (dont 231 en Saône-et-Loire) pour environ 12.000 adhérents. 6.400 rien qu’en Saône-en-Loire ! Les restructurations et les dissolutions ont fait baisser le nombre de coopératives. Avec un chiffre d’affaires moyen par Cuma de près de 39.000 €, l’activité est stable à l’échelle de la Bourgogne. En revanche, la conjoncture a pesé sur les investissements en baisse de 10% en 2016. Mais une reprise est attendue en 2017. De nouvelles activités voient le jour au sein des Cuma : vigne, apiculture, transformation… Ce qui, combiné à une concentration des coopératives, conduit à des hausses de chiffre d’affaires par Cuma. Le recours croissant à des emplois salariés consolide les services dispensés par ces structures. En 2017, les Cuma ont été reconnues comme groupements d’employeurs coopératifs, ce qui signifie que désormais, elles ont le droit de mettre à disposition un salarié à des adhérents sans limitation. Une aubaine dont se sont emparées plusieurs Cuma désireuses de pérenniser ou créer des emplois.
Baisse des aides
« L’activité 2017 de la fédération régionale a été soutenue, ce qui lui a permis d’équilibrer ses comptes », présentait son président Claude Desbrosses. Mais la baisse des aides publiques et la réorganisation des partenariats oblige à réfléchir à d’autres soutiens. Ainsi la loi Nôtre a-t-elle entrainé une baisse d’aide de - 23.000 € (Feader, Région, Département).
Depuis 2015 et ce jusqu’en 2020, les Cuma bénéficient du plan de compétitivité de d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE). Il finance des matériels qui s’inscrivent dans une amélioration des pratiques environnementales ou dans une amélioration de l’autonomie alimentaire des exploitations. « A mi parcours, ce sont 140 Cuma qui ont bénéficié de ce PCAE pour 253 matériels correspondant à 6 millions d’euros d’investissement et 2,6 millions de subventions. Une vraie bouffée d’oxygène », commentait Claude Desbrosses. Mais aujourd’hui, « il manque, au bas mot, 11 millions d’euros pour boucler le budget ! », déplorait le président et de poursuive, « de plus, le premier appel à projet 2018 a du mal à sortir et il n’y en aura peut-être pas d’autre sur 2018 et sûrement pas sur 2019. Un nouveau plan devrait être négocié et prendre effet en 2020 ». La FR Cuma entend donc faire le nécessaire « pour éviter que sur six ans, il n’y en ait que trois de financés ! », lançait Claude Desbrosses. Pour 2017, 68 Cuma bourguignonnes étaient éligibles pour 111 matériels.
Etats Généraux de l’Alimentation
En automne 2017, la FR Cuma a participé aux ateliers des Etats Généraux de l’Alimentation. Elle a notamment produit un plan d’action incitant à renforcer l’accompagnement stratégique du collectif ; à prioriser l’investissement collectif raisonné et à soutenir l’expérimentation collective. Si l’intérêt du collectif a semble-t-il été entendu dans le cadre de ces Etats Généraux, Claude Desbrosses ne cachait pas « quelques interrogations sur le financement des actions identifiées ». Un travail de lobbying sera nécessaire au niveau national.
En 2017, les FR Cuma de Bourgogne et de Franche-Comté ont travaillé à leur rapprochement pour une fusion effective ce 30 juin 2018. Une fédération unique remplacera les deux structures historiques. « Le plus gros changement sera dans les échelons. Un modèle par territoires (productions, reliefs, géologies…) remplacera le découpage par département. Ces territoires compteront vingt à trente Cuma et deux ou trois référents pour faire le lien entre Cumas et animateurs, décrivait-on.
Fédération Cuma Bourgogne : en route pour la grande région !

La fédération Cuma Bourgogne tenait son assemblée générale le 14 juin dernier à Oslon. La Bourgogne compte un peu plus de 600 Cuma actives (dont 231 en Saône-et-Loire) pour environ 12.000 adhérents. 6.400 rien qu’en Saône-en-Loire ! Les restructurations et les dissolutions ont fait baisser le nombre de coopératives. Avec un chiffre d’affaires moyen par Cuma de près de 39.000 €, l’activité est stable à l’échelle de la Bourgogne. En revanche, la conjoncture a pesé sur les investissements en baisse de 10% en 2016. Mais une reprise est attendue en 2017. De nouvelles activités voient le jour au sein des Cuma : vigne, apiculture, transformation… Ce qui, combiné à une concentration des coopératives, conduit à des hausses de chiffre d’affaires par Cuma. Le recours croissant à des emplois salariés consolide les services dispensés par ces structures. En 2017, les Cuma ont été reconnues comme groupements d’employeurs coopératifs, ce qui signifie que désormais, elles ont le droit de mettre à disposition un salarié à des adhérents sans limitation. Une aubaine dont se sont emparées plusieurs Cuma désireuses de pérenniser ou créer des emplois.
Baisse des aides
« L’activité 2017 de la fédération régionale a été soutenue, ce qui lui a permis d’équilibrer ses comptes », présentait son président Claude Desbrosses. Mais la baisse des aides publiques et la réorganisation des partenariats oblige à réfléchir à d’autres soutiens. Ainsi la loi Nôtre a-t-elle entrainé une baisse d’aide de - 23.000 € (Feader, Région, Département).
Depuis 2015 et ce jusqu’en 2020, les Cuma bénéficient du plan de compétitivité de d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE). Il finance des matériels qui s’inscrivent dans une amélioration des pratiques environnementales ou dans une amélioration de l’autonomie alimentaire des exploitations. « A mi parcours, ce sont 140 Cuma qui ont bénéficié de ce PCAE pour 253 matériels correspondant à 6 millions d’euros d’investissement et 2,6 millions de subventions. Une vraie bouffée d’oxygène », commentait Claude Desbrosses. Mais aujourd’hui, « il manque, au bas mot, 11 millions d’euros pour boucler le budget ! », déplorait le président et de poursuive, « de plus, le premier appel à projet 2018 a du mal à sortir et il n’y en aura peut-être pas d’autre sur 2018 et sûrement pas sur 2019. Un nouveau plan devrait être négocié et prendre effet en 2020 ». La FR Cuma entend donc faire le nécessaire « pour éviter que sur six ans, il n’y en ait que trois de financés ! », lançait Claude Desbrosses. Pour 2017, 68 Cuma bourguignonnes étaient éligibles pour 111 matériels.
Etats Généraux de l’Alimentation
En automne 2017, la FR Cuma a participé aux ateliers des Etats Généraux de l’Alimentation. Elle a notamment produit un plan d’action incitant à renforcer l’accompagnement stratégique du collectif ; à prioriser l’investissement collectif raisonné et à soutenir l’expérimentation collective. Si l’intérêt du collectif a semble-t-il été entendu dans le cadre de ces Etats Généraux, Claude Desbrosses ne cachait pas « quelques interrogations sur le financement des actions identifiées ». Un travail de lobbying sera nécessaire au niveau national.
En 2017, les FR Cuma de Bourgogne et de Franche-Comté ont travaillé à leur rapprochement pour une fusion effective ce 30 juin 2018. Une fédération unique remplacera les deux structures historiques. « Le plus gros changement sera dans les échelons. Un modèle par territoires (productions, reliefs, géologies…) remplacera le découpage par département. Ces territoires compteront vingt à trente Cuma et deux ou trois référents pour faire le lien entre Cumas et animateurs, décrivait-on.
Fédération Cuma Bourgogne : en route pour la grande région !

La fédération Cuma Bourgogne tenait son assemblée générale le 14 juin dernier à Oslon. La Bourgogne compte un peu plus de 600 Cuma actives (dont 231 en Saône-et-Loire) pour environ 12.000 adhérents. 6.400 rien qu’en Saône-en-Loire ! Les restructurations et les dissolutions ont fait baisser le nombre de coopératives. Avec un chiffre d’affaires moyen par Cuma de près de 39.000 €, l’activité est stable à l’échelle de la Bourgogne. En revanche, la conjoncture a pesé sur les investissements en baisse de 10% en 2016. Mais une reprise est attendue en 2017. De nouvelles activités voient le jour au sein des Cuma : vigne, apiculture, transformation… Ce qui, combiné à une concentration des coopératives, conduit à des hausses de chiffre d’affaires par Cuma. Le recours croissant à des emplois salariés consolide les services dispensés par ces structures. En 2017, les Cuma ont été reconnues comme groupements d’employeurs coopératifs, ce qui signifie que désormais, elles ont le droit de mettre à disposition un salarié à des adhérents sans limitation. Une aubaine dont se sont emparées plusieurs Cuma désireuses de pérenniser ou créer des emplois.
Baisse des aides
« L’activité 2017 de la fédération régionale a été soutenue, ce qui lui a permis d’équilibrer ses comptes », présentait son président Claude Desbrosses. Mais la baisse des aides publiques et la réorganisation des partenariats oblige à réfléchir à d’autres soutiens. Ainsi la loi Nôtre a-t-elle entrainé une baisse d’aide de - 23.000 € (Feader, Région, Département).
Depuis 2015 et ce jusqu’en 2020, les Cuma bénéficient du plan de compétitivité de d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE). Il finance des matériels qui s’inscrivent dans une amélioration des pratiques environnementales ou dans une amélioration de l’autonomie alimentaire des exploitations. « A mi parcours, ce sont 140 Cuma qui ont bénéficié de ce PCAE pour 253 matériels correspondant à 6 millions d’euros d’investissement et 2,6 millions de subventions. Une vraie bouffée d’oxygène », commentait Claude Desbrosses. Mais aujourd’hui, « il manque, au bas mot, 11 millions d’euros pour boucler le budget ! », déplorait le président et de poursuive, « de plus, le premier appel à projet 2018 a du mal à sortir et il n’y en aura peut-être pas d’autre sur 2018 et sûrement pas sur 2019. Un nouveau plan devrait être négocié et prendre effet en 2020 ». La FR Cuma entend donc faire le nécessaire « pour éviter que sur six ans, il n’y en ait que trois de financés ! », lançait Claude Desbrosses. Pour 2017, 68 Cuma bourguignonnes étaient éligibles pour 111 matériels.
Etats Généraux de l’Alimentation
En automne 2017, la FR Cuma a participé aux ateliers des Etats Généraux de l’Alimentation. Elle a notamment produit un plan d’action incitant à renforcer l’accompagnement stratégique du collectif ; à prioriser l’investissement collectif raisonné et à soutenir l’expérimentation collective. Si l’intérêt du collectif a semble-t-il été entendu dans le cadre de ces Etats Généraux, Claude Desbrosses ne cachait pas « quelques interrogations sur le financement des actions identifiées ». Un travail de lobbying sera nécessaire au niveau national.
En 2017, les FR Cuma de Bourgogne et de Franche-Comté ont travaillé à leur rapprochement pour une fusion effective ce 30 juin 2018. Une fédération unique remplacera les deux structures historiques. « Le plus gros changement sera dans les échelons. Un modèle par territoires (productions, reliefs, géologies…) remplacera le découpage par département. Ces territoires compteront vingt à trente Cuma et deux ou trois référents pour faire le lien entre Cumas et animateurs, décrivait-on.