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Documentaire

Femmes de la terre, terres de femmes

Un documentaire mettant en avant la passion et l’implication des agricultrices est en cours de finalisation. Tourné en Auvergne-Rhône-Alpes, "Terres de femmes - Le souci de la terre" sera principalement diffusé sur le territoire de cette région, mais pas seulement : ce film devrait aussi être visible aux prochains Salon de l’agriculture et Sommet de l’élevage, à Paris et Cournon, où il servira de prétexte à une mise en abîme et en avant de l’investissement des femmes dans l’agriculture d’aujourd’hui.

Femmes de la terre, terres de femmes

Douze portraits pour douze départements et autant d’investissement pour ce métier d’agricultrices.
Car c’est bien ce que montre le documentaire en cours de finalisation "Terres de femmes - Le souci de la terre", tourné par la réalisatrice Marie-Ange Poyet.
Particulièrement sensibilisée à la cause féminine, l’idée de ce film lui a été suggérée à l’automne 2018 par Pauline Chassin, la chargée de mission départementale aux droits des femmes de la Loire.
Pour la réalisatrice, « cette demande a été une révélation, je m’en suis même voulue de ne pas y avoir pensé moi-même et plus tôt ».
Très rapidement Marie-Ange Poyet se lance dans l’écriture du scénario du documentaire et s’oriente assez naturellement vers l’idée de douze portraits d’agricultrices pour chacun des douze départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
« J’habite dans les monts du Forez, dans la Loire, et cet ancrage régional m’ait apparu comme une évidence »… Et pourtant loin d’être un confort de travail comme le souligne la réalisatrice le sourire aux lèvres : « je me suis mis dans l’idée de suivre les agricultrices au fil des saisons. J’ai donc parcouru des milliers de km ».

Éventail de productrices

L’intérêt du documentaire est aussi de présenter des productions très différentes « pour être la plus large possible ». Il permet ainsi de suivre une maraîchère en Haute-Loire, une apicultrice en Isère, une productrice de plantes médicinales et petits fruits dans le Rhône, une viticultrice dans la Drôme, une paysanne-boulangère en Savoie et plusieurs éleveuses : bovins allaitants (Allier), vaches laitières (Haute-Savoie), chèvres (Loire), brebis (Ain), porcs (Puy-de-Dôme), poules (Cantal). Ces portraits présentent en fait treize femmes car c’est en duo que travaillent les deux forestières qui procèdent au débardage à cheval en Ardèche.
Issues du secteur agricole ou étant passées par une complète reconversion, ces femmes ont de 28 à 58 ans. Ainsi au-delà des préjugés qui entourent souvent la présence de femmes dans ce monde depuis toujours très masculin, plusieurs d’entre elles ont dû aussi faire face aux préjugés sur les néo-ruraux. Au-delà de l’engagement à titre individuel de chacune d’elles, l’idée est vraiment de mettre en avant le rôle des femmes en général dans l’agriculture. « Elles ont une vision à elles de la terre : elles ne réfléchissent pas en cherchant à produire plus mais à produire mieux, et surtout en se diversifiant ».
Pour la réalisatrice, leur rapport à la terre fait qu’elles visent « le moins d’impact possible sur le sol, pour le laisser dans l’état où elles l’ont trouvé, sinon mieux ».

Admirables !

Bien qu’issue d’une famille d’agriculteurs, la réalisatrice a « tout découvert » au contact de ces femmes « qui ne sont plus du tout les paysannes d’il y a 50 ans ». Elle est allée à la rencontre de femmes « engagées, investies, passionnées par ce qu’elles font, heureuses de leur quotidien ». Pour autant, il n’a pas été question d’occulter les moments difficiles, notamment liés à la sécheresse « pour l’éleveuse de l’Allier, la question s’est clairement posée de se séparer d’une partie du troupeau. Elle résiste encore mais envisage malgré tout de se lancer dans le lapin ou la truie en bio. L’éleveuse de porcs du Puy-de-Dôme a dû elle dépenser une somme considérable en fourrage… ».
Malgré tout « elles s’en sortent ! ». Et l’on découvre tout au long des quatre saisons des agricultrices « grandes travailleuses avec un moral d’acier », accomplissant leur travail « avec un enthousiasme non feint. Elles sont admirables ! ».

Tout un colloque

Aussi Marie-Ange Poyet milite désormais pour que son documentaire serve de base à un colloque axé sur cette thématique des femmes et du monde agricole aussi bien au prochain Salon de l’agriculture de Paris qu’au prochain Sommet de l’élevage de Cournon : « je n’attends plus que le feu vert du ministère de l’Agriculture et de la région Aura ».
La réalisatrice espère que ces débats puissent avoir lieu en présence des agricultrices du film, entourées d’une sociologue, d’une historienne, d’une vétérinaire, de la déléguée aux droits des femmes de la Loire etc. Toutes pourront ainsi échanger sur la place des femmes en agriculture et leurs rôles et actions en matière de préservation de l’environnement.
Mais le documentaire a vocation également à être diffusé auprès du plus grand nombre : « nous avons un partenariat avec le réseau des cinémas Art et essai de la région. Chacun choisira ce qu’il veut diffuser ». En effet, l’ensemble des portraits tout au long des quatre saisons représente un film de trois heures qui pourra être adapté en fonction des angles choisis : par zone géographique, par type de production, etc. Soit un montage à la carte : réalisatrice ou agricultrice, les femmes s’adaptent toujours !

Femmes de la terre, terres de femmes

Femmes de la terre, terres de femmes

Douze portraits pour douze départements et autant d’investissement pour ce métier d’agricultrices.
Car c’est bien ce que montre le documentaire en cours de finalisation "Terres de femmes - Le souci de la terre", tourné par la réalisatrice Marie-Ange Poyet.
Particulièrement sensibilisée à la cause féminine, l’idée de ce film lui a été suggérée à l’automne 2018 par Pauline Chassin, la chargée de mission départementale aux droits des femmes de la Loire.
Pour la réalisatrice, « cette demande a été une révélation, je m’en suis même voulue de ne pas y avoir pensé moi-même et plus tôt ».
Très rapidement Marie-Ange Poyet se lance dans l’écriture du scénario du documentaire et s’oriente assez naturellement vers l’idée de douze portraits d’agricultrices pour chacun des douze départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
« J’habite dans les monts du Forez, dans la Loire, et cet ancrage régional m’ait apparu comme une évidence »… Et pourtant loin d’être un confort de travail comme le souligne la réalisatrice le sourire aux lèvres : « je me suis mis dans l’idée de suivre les agricultrices au fil des saisons. J’ai donc parcouru des milliers de km ».

Éventail de productrices

L’intérêt du documentaire est aussi de présenter des productions très différentes « pour être la plus large possible ». Il permet ainsi de suivre une maraîchère en Haute-Loire, une apicultrice en Isère, une productrice de plantes médicinales et petits fruits dans le Rhône, une viticultrice dans la Drôme, une paysanne-boulangère en Savoie et plusieurs éleveuses : bovins allaitants (Allier), vaches laitières (Haute-Savoie), chèvres (Loire), brebis (Ain), porcs (Puy-de-Dôme), poules (Cantal). Ces portraits présentent en fait treize femmes car c’est en duo que travaillent les deux forestières qui procèdent au débardage à cheval en Ardèche.
Issues du secteur agricole ou étant passées par une complète reconversion, ces femmes ont de 28 à 58 ans. Ainsi au-delà des préjugés qui entourent souvent la présence de femmes dans ce monde depuis toujours très masculin, plusieurs d’entre elles ont dû aussi faire face aux préjugés sur les néo-ruraux. Au-delà de l’engagement à titre individuel de chacune d’elles, l’idée est vraiment de mettre en avant le rôle des femmes en général dans l’agriculture. « Elles ont une vision à elles de la terre : elles ne réfléchissent pas en cherchant à produire plus mais à produire mieux, et surtout en se diversifiant ».
Pour la réalisatrice, leur rapport à la terre fait qu’elles visent « le moins d’impact possible sur le sol, pour le laisser dans l’état où elles l’ont trouvé, sinon mieux ».

Admirables !

Bien qu’issue d’une famille d’agriculteurs, la réalisatrice a « tout découvert » au contact de ces femmes « qui ne sont plus du tout les paysannes d’il y a 50 ans ». Elle est allée à la rencontre de femmes « engagées, investies, passionnées par ce qu’elles font, heureuses de leur quotidien ». Pour autant, il n’a pas été question d’occulter les moments difficiles, notamment liés à la sécheresse « pour l’éleveuse de l’Allier, la question s’est clairement posée de se séparer d’une partie du troupeau. Elle résiste encore mais envisage malgré tout de se lancer dans le lapin ou la truie en bio. L’éleveuse de porcs du Puy-de-Dôme a dû elle dépenser une somme considérable en fourrage… ».
Malgré tout « elles s’en sortent ! ». Et l’on découvre tout au long des quatre saisons des agricultrices « grandes travailleuses avec un moral d’acier », accomplissant leur travail « avec un enthousiasme non feint. Elles sont admirables ! ».

Tout un colloque

Aussi Marie-Ange Poyet milite désormais pour que son documentaire serve de base à un colloque axé sur cette thématique des femmes et du monde agricole aussi bien au prochain Salon de l’agriculture de Paris qu’au prochain Sommet de l’élevage de Cournon : « je n’attends plus que le feu vert du ministère de l’Agriculture et de la région Aura ».
La réalisatrice espère que ces débats puissent avoir lieu en présence des agricultrices du film, entourées d’une sociologue, d’une historienne, d’une vétérinaire, de la déléguée aux droits des femmes de la Loire etc. Toutes pourront ainsi échanger sur la place des femmes en agriculture et leurs rôles et actions en matière de préservation de l’environnement.
Mais le documentaire a vocation également à être diffusé auprès du plus grand nombre : « nous avons un partenariat avec le réseau des cinémas Art et essai de la région. Chacun choisira ce qu’il veut diffuser ». En effet, l’ensemble des portraits tout au long des quatre saisons représente un film de trois heures qui pourra être adapté en fonction des angles choisis : par zone géographique, par type de production, etc. Soit un montage à la carte : réalisatrice ou agricultrice, les femmes s’adaptent toujours !

Femmes de la terre, terres de femmes

Femmes de la terre, terres de femmes

Douze portraits pour douze départements et autant d’investissement pour ce métier d’agricultrices.
Car c’est bien ce que montre le documentaire en cours de finalisation "Terres de femmes - Le souci de la terre", tourné par la réalisatrice Marie-Ange Poyet.
Particulièrement sensibilisée à la cause féminine, l’idée de ce film lui a été suggérée à l’automne 2018 par Pauline Chassin, la chargée de mission départementale aux droits des femmes de la Loire.
Pour la réalisatrice, « cette demande a été une révélation, je m’en suis même voulue de ne pas y avoir pensé moi-même et plus tôt ».
Très rapidement Marie-Ange Poyet se lance dans l’écriture du scénario du documentaire et s’oriente assez naturellement vers l’idée de douze portraits d’agricultrices pour chacun des douze départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
« J’habite dans les monts du Forez, dans la Loire, et cet ancrage régional m’ait apparu comme une évidence »… Et pourtant loin d’être un confort de travail comme le souligne la réalisatrice le sourire aux lèvres : « je me suis mis dans l’idée de suivre les agricultrices au fil des saisons. J’ai donc parcouru des milliers de km ».

Éventail de productrices

L’intérêt du documentaire est aussi de présenter des productions très différentes « pour être la plus large possible ». Il permet ainsi de suivre une maraîchère en Haute-Loire, une apicultrice en Isère, une productrice de plantes médicinales et petits fruits dans le Rhône, une viticultrice dans la Drôme, une paysanne-boulangère en Savoie et plusieurs éleveuses : bovins allaitants (Allier), vaches laitières (Haute-Savoie), chèvres (Loire), brebis (Ain), porcs (Puy-de-Dôme), poules (Cantal). Ces portraits présentent en fait treize femmes car c’est en duo que travaillent les deux forestières qui procèdent au débardage à cheval en Ardèche.
Issues du secteur agricole ou étant passées par une complète reconversion, ces femmes ont de 28 à 58 ans. Ainsi au-delà des préjugés qui entourent souvent la présence de femmes dans ce monde depuis toujours très masculin, plusieurs d’entre elles ont dû aussi faire face aux préjugés sur les néo-ruraux. Au-delà de l’engagement à titre individuel de chacune d’elles, l’idée est vraiment de mettre en avant le rôle des femmes en général dans l’agriculture. « Elles ont une vision à elles de la terre : elles ne réfléchissent pas en cherchant à produire plus mais à produire mieux, et surtout en se diversifiant ».
Pour la réalisatrice, leur rapport à la terre fait qu’elles visent « le moins d’impact possible sur le sol, pour le laisser dans l’état où elles l’ont trouvé, sinon mieux ».

Admirables !

Bien qu’issue d’une famille d’agriculteurs, la réalisatrice a « tout découvert » au contact de ces femmes « qui ne sont plus du tout les paysannes d’il y a 50 ans ». Elle est allée à la rencontre de femmes « engagées, investies, passionnées par ce qu’elles font, heureuses de leur quotidien ». Pour autant, il n’a pas été question d’occulter les moments difficiles, notamment liés à la sécheresse « pour l’éleveuse de l’Allier, la question s’est clairement posée de se séparer d’une partie du troupeau. Elle résiste encore mais envisage malgré tout de se lancer dans le lapin ou la truie en bio. L’éleveuse de porcs du Puy-de-Dôme a dû elle dépenser une somme considérable en fourrage… ».
Malgré tout « elles s’en sortent ! ». Et l’on découvre tout au long des quatre saisons des agricultrices « grandes travailleuses avec un moral d’acier », accomplissant leur travail « avec un enthousiasme non feint. Elles sont admirables ! ».

Tout un colloque

Aussi Marie-Ange Poyet milite désormais pour que son documentaire serve de base à un colloque axé sur cette thématique des femmes et du monde agricole aussi bien au prochain Salon de l’agriculture de Paris qu’au prochain Sommet de l’élevage de Cournon : « je n’attends plus que le feu vert du ministère de l’Agriculture et de la région Aura ».
La réalisatrice espère que ces débats puissent avoir lieu en présence des agricultrices du film, entourées d’une sociologue, d’une historienne, d’une vétérinaire, de la déléguée aux droits des femmes de la Loire etc. Toutes pourront ainsi échanger sur la place des femmes en agriculture et leurs rôles et actions en matière de préservation de l’environnement.
Mais le documentaire a vocation également à être diffusé auprès du plus grand nombre : « nous avons un partenariat avec le réseau des cinémas Art et essai de la région. Chacun choisira ce qu’il veut diffuser ». En effet, l’ensemble des portraits tout au long des quatre saisons représente un film de trois heures qui pourra être adapté en fonction des angles choisis : par zone géographique, par type de production, etc. Soit un montage à la carte : réalisatrice ou agricultrice, les femmes s’adaptent toujours !