Gaec d’Amont à Pierre-de-Bresse
Fier de présenter le fruit de son travail !
A Pierre-de-Bresse, la Gaec d’Amont produit 1,25 million de litres de lait par an avec ses 130 montbéliardes. Depuis 2008, deux robots ont permis au potentiel génétique de pleinement s’exprimer avec une production moyenne par vache atteignant 9.500 litres ! Un productivisme qui n’empêche pas les associés du Gaec de bichonner des animaux pour les concours.
L’année dernière, une montbéliarde de Saône-et-Loire était passée tout près du titre de Grande championne au Concours général à Paris. Il s’agissait de Chartreuse, une fille de Ralban sur Uji, présentée par le Gaec d’Amont de Pierre-de-Bresse. Cette année, cette remarquable vache de six ans, premier prix de section l’an dernier, retourne à Paris pour la troisième fois consécutive. Une fierté pour l’exploitation de la famille Gauthey. Depuis la fin des années 1980, ces Bressans ont beaucoup misé sur la génétique de leur troupeau et les concours ont toujours fait partie de la vie de ces véritables passionnés de montbéliardes.
Le Gaec d’Amont est aujourd’hui dans les mains de Julien Gauthey et de sa compagne Amandine, aidés de deux salariés à plein temps Nicolas Buatois et Anthony Bougaud. La structure couvre 330 hectares, dont 250 de cultures. Le quota atteint aujourd’hui 1,25 million de litres de lait produit par un troupeau d’environ 130 montbéliardes. Le Gaec dispose aussi d’un atelier d’engraissement pour les 70 taurillons issus du cheptel.
Depuis 2008, la traite est réalisée par deux robots. Une « installation réussie » qui a marqué un véritable tournant pour l’exploitation. « Le troupeau n’a jamais été aussi bien qu’aujourd’hui », confie Julien Gauthey. « Tous nos objectifs ont été atteints : gain de temps et surtout productivité. Nous avons progressé de 100.000 litres par an, sans augmenter le nombre de vaches ! », assure le jeune éleveur. Grâce aux robots, les montbéliardes du Gaec ont pu exprimer leur potentiel génétique. La production annuelle moyenne par vache atteint aujourd’hui 9.500 litres !
Autrefois trayeur, maintenant éleveur
Pour parvenir à un tel résultat, les membres du Gaec se sont donnés les moyens de bien faire les choses. La robotisation de la traite ne veut pas dire qu’on s’occupe moins des vaches, bien au contraire ! De « trayeur », l’exploitant devient davantage « éleveur ». Le temps libéré par la suppression des deux traites biquotidiennes est mis à profit pour soigner davantage les animaux. « Et une seule personne peut s’occuper à l’aise de 130 vaches tout en faisant du très bon travail », confie Julien. Grâce aux robots, les vêlages peuvent être étalés toute l’année et la productivité par unité de travail humaine a nettement progressé, constate le jeune éleveur. Pour ce dernier, « le robot est même une vraie évolution sociale. Dans le lait, toute la famille subit l’élevage toute l’année sept jours sur sept. Grâce au robot qui libère de l’astreinte de la traite, la qualité de vie est bien meilleure. On peut sortir davantage, se lever moins tôt le dimanche… ».
Passion commune
La technicité et la productivité des robots n’ont pas entamé la passion pour les belles vaches. La génétique et les concours font partie de la vie de l’exploitation. Bien qu’à la retraite, Daniel et Gaby, les parents de Julien, continuent de suivre la chose de près. Et puis il y a Nicolas Buatois, l’un des deux salariés. Du même âge que Julien et très impliqué dans le milieu des concours montbéliards, sa passion fait office de catalyseur ! Il y a quelques semaines, il était encore à l’exposition Umotest et pour le salon, « il sera cinq ou six jours sur place », confie Julien.
« Le fait d’aller à Paris est un peu la valorisation du travail que nous faisons. Nous y allons avec l’envie de montrer ce que l’on arrive à faire avec notre race. On y va aussi pour se comparer aux autres, pour retrouver les gens qu’on connait », confie le jeune éleveur. Le salon peut également « aider à se faire un nom pour la vente de génisses », mais ce n’est pas la motivation première. C’est avant tout une satisfaction personnelle, avoue le jeune Bressan.
Ce plaisir, Julien Gauthey le cultive aussi au sein du syndicat montbéliard de Saône-et-Loire. Avec trois autres jeunes éleveurs adhérents, ils se sont mis à investir dans la génétique en commun (achat de génisses d’élite, échange d’embryons…).
Concours général montbéliard
Le Gaec d’Amont est aujourd’hui dans les mains de Julien Gauthey et de sa compagne Amandine, aidés de deux salariés à plein temps Nicolas Buatois et Anthony Bougaud. La structure couvre 330 hectares, dont 250 de cultures. Le quota atteint aujourd’hui 1,25 million de litres de lait produit par un troupeau d’environ 130 montbéliardes. Le Gaec dispose aussi d’un atelier d’engraissement pour les 70 taurillons issus du cheptel.
Depuis 2008, la traite est réalisée par deux robots. Une « installation réussie » qui a marqué un véritable tournant pour l’exploitation. « Le troupeau n’a jamais été aussi bien qu’aujourd’hui », confie Julien Gauthey. « Tous nos objectifs ont été atteints : gain de temps et surtout productivité. Nous avons progressé de 100.000 litres par an, sans augmenter le nombre de vaches ! », assure le jeune éleveur. Grâce aux robots, les montbéliardes du Gaec ont pu exprimer leur potentiel génétique. La production annuelle moyenne par vache atteint aujourd’hui 9.500 litres !
Autrefois trayeur, maintenant éleveur
Pour parvenir à un tel résultat, les membres du Gaec se sont donnés les moyens de bien faire les choses. La robotisation de la traite ne veut pas dire qu’on s’occupe moins des vaches, bien au contraire ! De « trayeur », l’exploitant devient davantage « éleveur ». Le temps libéré par la suppression des deux traites biquotidiennes est mis à profit pour soigner davantage les animaux. « Et une seule personne peut s’occuper à l’aise de 130 vaches tout en faisant du très bon travail », confie Julien. Grâce aux robots, les vêlages peuvent être étalés toute l’année et la productivité par unité de travail humaine a nettement progressé, constate le jeune éleveur. Pour ce dernier, « le robot est même une vraie évolution sociale. Dans le lait, toute la famille subit l’élevage toute l’année sept jours sur sept. Grâce au robot qui libère de l’astreinte de la traite, la qualité de vie est bien meilleure. On peut sortir davantage, se lever moins tôt le dimanche… ».
Passion commune
La technicité et la productivité des robots n’ont pas entamé la passion pour les belles vaches. La génétique et les concours font partie de la vie de l’exploitation. Bien qu’à la retraite, Daniel et Gaby, les parents de Julien, continuent de suivre la chose de près. Et puis il y a Nicolas Buatois, l’un des deux salariés. Du même âge que Julien et très impliqué dans le milieu des concours montbéliards, sa passion fait office de catalyseur ! Il y a quelques semaines, il était encore à l’exposition Umotest et pour le salon, « il sera cinq ou six jours sur place », confie Julien.
« Le fait d’aller à Paris est un peu la valorisation du travail que nous faisons. Nous y allons avec l’envie de montrer ce que l’on arrive à faire avec notre race. On y va aussi pour se comparer aux autres, pour retrouver les gens qu’on connait », confie le jeune éleveur. Le salon peut également « aider à se faire un nom pour la vente de génisses », mais ce n’est pas la motivation première. C’est avant tout une satisfaction personnelle, avoue le jeune Bressan.
Ce plaisir, Julien Gauthey le cultive aussi au sein du syndicat montbéliard de Saône-et-Loire. Avec trois autres jeunes éleveurs adhérents, ils se sont mis à investir dans la génétique en commun (achat de génisses d’élite, échange d’embryons…).
Concours général montbéliard
Le concours général montbéliard aura lieu ce dimanche. Outre Chartreuse, du Gaec d’Amont à Pierre-de-Bresse, la Saône-et-Loire sera également représentée par Détente, une fille de Redon/Urbaniste, appartenant au Gaec de la Clairière (famille Guigue) à Saint-Vincent-en-Bresse. La suppléante désignée est Ethiopie, une fille de Rougala, appartenant au Gaec de la Noue (famille Cinquin) à Gibles.