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Cave de Charnay-lès-Mâcon

Fin 2019, la Cave de Charnay-lès-Mâcon changera de nom pour fêter ses 90 ans

90 ans, cela se fête ! Loin d’être en décrépitude, bien au contraire, la Cave de Charnay-lès-Mâcon a décidé de changer de nom. Une décision forte votée le 13 février dernier lors des assemblées générales ordinaires et extraordinaires, clôturant l’exercice 2017/2018. La future identité visuelle sera dévoilée le 18 octobre prochain. Mais l’on connaît déjà le nom…

Par Publié par Cédric Michelin
Fin 2019, la Cave de Charnay-lès-Mâcon changera de nom pour fêter ses 90 ans

« Pour plus de souplesse et d’agilité », la Cave de Charnay-Lès-Mâcon en a profité pour réviser ses statuts. « Une cure de jouvence » bienvenue en vue d’améliorer le fonctionnement de la cave et en vue d’une possible certification HVE (lire encadré).
Toujours en assemblée générale extraordinaire, le président de la cave, Luc Chevalier en profitait pour poser une question de fond. « Loin d’être un renoncement, je vous propose de changer de nom, avec une nouvelle identité, plus incisive commercialement », lançait-il, invitant ainsi les coopérateurs à débattre sur l’article 2. Visiblement, la proposition de se renommer « les Orfèvres du vin » a fait l’unanimité. La dénomination votée reprend donc le slogan de la cave affiché depuis dix ans, date de la précédente charte graphique. « Notre slogan étant connu et de plus en plus reconnu, cette marque aura vocation à tirer les ventes de nos vins et montrer nos efforts qualitatifs ». Cette marque commerciale va donc permettre de communiquer sur une « nouvelle identité » dans un monde marketing dont raffolent certains marchés vins, notamment exports. Cette dernière sera dévoilée le 18 octobre.

Bon exercice…

Clôturant son exercice 2017/2018, la cave sort d’une récolte avec des surfaces de production « stables » : 7.265 hl sur 122 ha (même 7.600 hl avec les VCI). Les ventes sont toujours très soutenues. 10.500 hl ont été vendus sur l’exercice contre 8.000 hl l’exercice précédent. Une belle progression qui s’explique par des ventes au négoce dynamique (+50%) mais également du côté du magasin, « grâce aux efforts » du personnel et côté circuits traditionnels (CHR + 2%). Dans le détail, la cave note un changement de tendance, les Bib étant en baisse (-4%) au profit des « vins mieux valorisés». Le chiffre d’affaires grimpe à 4,408 millions d’€ dont 2,3 M€ pour le seul millésime 2017.
En revanche, le résultat de la cave a été divisé « par deux » (15.000 €) pour « servir au maximum les coopérateurs ». La nouvelle commissaire aux comptes, Anne Rodrigue Guala pouvait d’ailleurs le certifier et voir que les revenus par hectares au rendement maximum étaient toujours bien orientés. Le chiffre d’affaires progresse en raison des volumes (+32%) vendus donc mais surtout en raison de la valorisation (+26%). Si la cave à déstocker, les stocks restant sont valorisés de façon « prudente ».

…mais prudence

Car après ces bonnes nouvelles, Luc Chevalier ne cachait pas l’inquiétude régnant autour des négociations commerciales actuelles avec les négociants faisant pression à la baisse sur les cours vracs en appellation mâcon. Alors que la grande région à fait le plein partout, « il nous faut prévoir des années plus difficiles peut-être que les trois dernières années », se voulait néanmoins confiant Luc Chevalier, tablant sur la bonne intelligence amont-aval. Mais par mesure de prudence, le conseil d’administration a décidé de n’investir que le minimum pour entretenir la cave. Le directeur, Pascal Perrin va donc tenir les « comptes au cordeau » de par sa formation première. Il prévoit des « provisions en cas de risques ». Avec cette « vision prudente » du bureau de la cave et sa stratégie, l’idée est de pouvoir « lisser » les à-coups et garantir une « régularité » de revenus aux coopérateurs et à la cave.
Une autre explication du « retard des ventes » ou achats par le négoce viendrait également « du décalage de près de dix mois » en raison de la constitution maintenant régulière de VCI en Bourgogne. Le négoce ayant désormais plus de marge de manœuvre pour s’approvisionner, avec cette garantie de volumes qui rassure néanmoins chacun en cas d’aléas climatiques.
Au final, « la cave cherche une stabilité pendant cette période de retournement », confiait Luc Chevalier pour qui la certification HVE fait partie des leviers à actionner pour aller chercher de nouvelles formes de valorisation. Car si les médailles obtenues aux concours sont une façon de « se jauger » et représentent des opportunités de vendre auprès de certains, la certification HVE répond à d’autres besoins clients. En premier lieu desquels, les acheteurs professionnels.

Fin 2019, la Cave de Charnay-lès-Mâcon changera de nom pour fêter ses 90 ans

Fin 2019, la Cave de Charnay-lès-Mâcon changera de nom pour fêter ses 90 ans

« Pour plus de souplesse et d’agilité », la Cave de Charnay-Lès-Mâcon en a profité pour réviser ses statuts. « Une cure de jouvence » bienvenue en vue d’améliorer le fonctionnement de la cave et en vue d’une possible certification HVE (lire encadré).
Toujours en assemblée générale extraordinaire, le président de la cave, Luc Chevalier en profitait pour poser une question de fond. « Loin d’être un renoncement, je vous propose de changer de nom, avec une nouvelle identité, plus incisive commercialement », lançait-il, invitant ainsi les coopérateurs à débattre sur l’article 2. Visiblement, la proposition de se renommer « les Orfèvres du vin » a fait l’unanimité. La dénomination votée reprend donc le slogan de la cave affiché depuis dix ans, date de la précédente charte graphique. « Notre slogan étant connu et de plus en plus reconnu, cette marque aura vocation à tirer les ventes de nos vins et montrer nos efforts qualitatifs ». Cette marque commerciale va donc permettre de communiquer sur une « nouvelle identité » dans un monde marketing dont raffolent certains marchés vins, notamment exports. Cette dernière sera dévoilée le 18 octobre.

Bon exercice…

Clôturant son exercice 2017/2018, la cave sort d’une récolte avec des surfaces de production « stables » : 7.265 hl sur 122 ha (même 7.600 hl avec les VCI). Les ventes sont toujours très soutenues. 10.500 hl ont été vendus sur l’exercice contre 8.000 hl l’exercice précédent. Une belle progression qui s’explique par des ventes au négoce dynamique (+50%) mais également du côté du magasin, « grâce aux efforts » du personnel et côté circuits traditionnels (CHR + 2%). Dans le détail, la cave note un changement de tendance, les Bib étant en baisse (-4%) au profit des « vins mieux valorisés». Le chiffre d’affaires grimpe à 4,408 millions d’€ dont 2,3 M€ pour le seul millésime 2017.
En revanche, le résultat de la cave a été divisé « par deux » (15.000 €) pour « servir au maximum les coopérateurs ». La nouvelle commissaire aux comptes, Anne Rodrigue Guala pouvait d’ailleurs le certifier et voir que les revenus par hectares au rendement maximum étaient toujours bien orientés. Le chiffre d’affaires progresse en raison des volumes (+32%) vendus donc mais surtout en raison de la valorisation (+26%). Si la cave à déstocker, les stocks restant sont valorisés de façon « prudente ».

…mais prudence

Car après ces bonnes nouvelles, Luc Chevalier ne cachait pas l’inquiétude régnant autour des négociations commerciales actuelles avec les négociants faisant pression à la baisse sur les cours vracs en appellation mâcon. Alors que la grande région à fait le plein partout, « il nous faut prévoir des années plus difficiles peut-être que les trois dernières années », se voulait néanmoins confiant Luc Chevalier, tablant sur la bonne intelligence amont-aval. Mais par mesure de prudence, le conseil d’administration a décidé de n’investir que le minimum pour entretenir la cave. Le directeur, Pascal Perrin va donc tenir les « comptes au cordeau » de par sa formation première. Il prévoit des « provisions en cas de risques ». Avec cette « vision prudente » du bureau de la cave et sa stratégie, l’idée est de pouvoir « lisser » les à-coups et garantir une « régularité » de revenus aux coopérateurs et à la cave.
Une autre explication du « retard des ventes » ou achats par le négoce viendrait également « du décalage de près de dix mois » en raison de la constitution maintenant régulière de VCI en Bourgogne. Le négoce ayant désormais plus de marge de manœuvre pour s’approvisionner, avec cette garantie de volumes qui rassure néanmoins chacun en cas d’aléas climatiques.
Au final, « la cave cherche une stabilité pendant cette période de retournement », confiait Luc Chevalier pour qui la certification HVE fait partie des leviers à actionner pour aller chercher de nouvelles formes de valorisation. Car si les médailles obtenues aux concours sont une façon de « se jauger » et représentent des opportunités de vendre auprès de certains, la certification HVE répond à d’autres besoins clients. En premier lieu desquels, les acheteurs professionnels.

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