Franc succès de la licence pro à l'IUT de Chalon
Dispensée par l’IUT de Chalon, la licence professionnelle mention Maintenance et technologie : systèmes pluritechniques rencontre un franc succès. A tel point que les entreprises s’arrachent les titulaires de ce diplôme.

Ayant pour objectif de former des cadres qui occupent des postes laissés libres entre les BTS ou DUT (bac +2) et les formations d’ingénieurs (bac +5), cette licence a été créée pour répondre aux besoins des professionnels qui recherchent des techniciens supérieurs ayant à la fois une vocation d’encadrement et une approche technico-scientifique dans un projet plus global, de service ou d'entreprise. Cette formation dédiée au machinisme agricole existe depuis plus de dix ans et est issue du partenariat entre trois établissements : l’Université de Bourgogne et plus particulièrement l’IUT de Chalon porteur du dossier, AgroSup Dijon et Vesoul Agrocampus.
Zéro jour de recherche d’emploi
La licence permet d’accéder à quatre domaines de métiers : maintenance/service (technicien SAV, inspecteur technique,…), distribution/commercialisation (marketing, chef d’agence…), production industrielle (responsable technique, responsable produit,…) et enseignement/conseil/communication (formateur en entreprise, en lycée, journaliste…).
Placée sous la responsabilité de Francis Girard et ouverte à un maximum de trente étudiants en alternance ou en formation initiale, cette licence propose deux parcours. D’une part Gestion technique et économique des agroéquipements, d’autre part Automatisation et robotisation en élevage. Cette formation de 550 heures est accessible aussi bien aux titulaires de BTS (Agroéquipements) que de BTSA (Génie des équipements agricoles) et de DUT (Mécanique, Génie industriel et Maintenance…).
Agronomie, mécanique, anglais courant et technique, management ou encore maintenance fond partie du tronc commun. Alors que les élèves de Gestion technique et économique des agroéquipements se forment à la connaissance de la filière, à la conduite des tracteurs, aux matériels de traitement et de récolte, ceux de l’Automatisme et robotisation en élevage s’intéressent à la maîtrise des équipements automatisés, aux infrastructures, à la maintenance des systèmes spécifiques, à l’analyse et à l’optimisation de la valeur ajoutée. Outre les nombreuses visites effectuées cette année (Sommet de l’élevage, entreprise Bobard, voyage d’étude en Irlande...), les étudiants effectuent seize semaines de stage en entreprise.
Preuve de l’intérêt des entreprises pour cette formation, les étudiants croulent sous les offres d’emploi avant même d’avoir terminé leur cursus.