Accès au contenu
Gaec de Coillat à La Chapelle-Thècle

Gaec de Coillat à La Chapelle-Thècle : première participation à Paris

Dimanche, Libellule, une montbéliarde née au Gaec de Coillat à La Chapelle-Thècle, défendra les couleurs de la Saône-et-Loire au Salon de l’agriculture. Cette toute première participation marque, pour la famille Voisin, la consécration de plusieurs générations d’effort de sélection génétique.

Gaec de Coillat à La Chapelle-Thècle : première participation à Paris

Le Gaec de Coillat est formé de Sébastien Voisin et de son épouse Radia. Tous les deux, ils élèvent un troupeau de 75 – 80 montbéliardes pour une production de 615.000 litres de lait à La Chapelle-Thècle au cœur de la Bresse. La traite est robotisée depuis l’automne 2013 et la moyenne de production est de 8.500 litres de lait par vache.

La famille Voisin a toujours été attentive au niveau génétique de son troupeau. « Nous sélectionnons le lait, l’ISU et les aplombs », confie Sébastien qui estime qu’au regard des faibles niveaux de prix du lait, il faut que les vaches « fassent beaucoup de lait ». L’éleveur est également très attentif aux aplombs car son bâtiment à logette sur caillebotis se révèle « assez dûr » pour les pattes de ses animaux.

Transplantation embryonnaire, génotypage, semences sexées

Très au fait des nouvelles technologies génétiques, grâce notamment à leur entreprise de sélection Umotest, les membres du Gaec de Coillat pratiquent la transplantation embryonnaire. Toutes les génisses sont « samées » (SAM ; génotypées). Les meilleures intègrent la station de donneuses d’embryons du schéma Umotest. Toutes les génisses de l’élevage sont gardées. 60% des inséminations étant réalisées avec des semences sexées, l’élevage cible ainsi ses meilleures femelles et les génisses peuvent être valorisées en reproductrices. Seules les moins bonnes femelles (moins laitières, dotées de mauvais aplombs) reçoivent de la semence non sexée de taureaux de croisement (Blanc Bleu). « On ne s’embête pas avec des génisses insatisfaisantes », confie Sébastien.

Sélectionné pour Paris

Les concours, Sébastien reconnait que cela n’a jamais été trop le « truc qui botte » la famille. Poussé par ses conseillers en génétique, le jeune éleveur a seulement participé par deux fois au concours interdépartemental de Chalon-sur-Saône (Gen & Tech et l’Avenir est dans le Pré). Et ses deux vaches s’étaient retrouvées bonnes dernières, s’amuse-t-il. Alors de se retrouver sélectionné pour le prestigieux Concours général agricole à Paris est un peu inattendu pour le jeune éleveur. Bien qu’il recherche davantage les performances technico-économiques de ses montbéliardes plutôt que la lumière des podiums, Sébastien est au fond très touché de voir le travail de sélection familiale ainsi honoré.

Garder la tête froide

Si ce n’est pas lui qui fera défiler Libellule au Salon de l’agriculture le 25 février prochain, c’est bien Sébastien qui a lui-même dressé sa jeune vache trois semaines avant le concours. Née le 5 janvier 2015, Libellule est une fille du taureau Ginastera avec pour grand-père maternel Sir. Libellule est une primipare qui produit entre 27,5 et 28 kg de lait par jour. A 184 jours de lactation, elle avait déjà produit 5.090 kg de lait. Dans son troupeau d’origine où chaque vache se montre particulièrement paisible, Libellule se démarque par son gabarit impressionnant, doublé d’une élégance naturelle photogénique. A Paris où elle défendra les couleurs de la Saône-et-Loire, la bressanne devra affronter tout le gratin de la race. A La Chapelle-Thècle, la famille Voisin préfère garder la tête froide consciente que les chances d’être sur le podium sont infimes. Mais dimanche prochain, Sébastien sera dans les gradins du grand ring pour voir sa vache concourir.

Gaec de Coillat à La Chapelle-Thècle : première participation à Paris

Gaec de Coillat à La Chapelle-Thècle : première participation à Paris

Le Gaec de Coillat est formé de Sébastien Voisin et de son épouse Radia. Tous les deux, ils élèvent un troupeau de 75 – 80 montbéliardes pour une production de 615.000 litres de lait à La Chapelle-Thècle au cœur de la Bresse. La traite est robotisée depuis l’automne 2013 et la moyenne de production est de 8.500 litres de lait par vache.

La famille Voisin a toujours été attentive au niveau génétique de son troupeau. « Nous sélectionnons le lait, l’ISU et les aplombs », confie Sébastien qui estime qu’au regard des faibles niveaux de prix du lait, il faut que les vaches « fassent beaucoup de lait ». L’éleveur est également très attentif aux aplombs car son bâtiment à logette sur caillebotis se révèle « assez dûr » pour les pattes de ses animaux.

Transplantation embryonnaire, génotypage, semences sexées

Très au fait des nouvelles technologies génétiques, grâce notamment à leur entreprise de sélection Umotest, les membres du Gaec de Coillat pratiquent la transplantation embryonnaire. Toutes les génisses sont « samées » (SAM ; génotypées). Les meilleures intègrent la station de donneuses d’embryons du schéma Umotest. Toutes les génisses de l’élevage sont gardées. 60% des inséminations étant réalisées avec des semences sexées, l’élevage cible ainsi ses meilleures femelles et les génisses peuvent être valorisées en reproductrices. Seules les moins bonnes femelles (moins laitières, dotées de mauvais aplombs) reçoivent de la semence non sexée de taureaux de croisement (Blanc Bleu). « On ne s’embête pas avec des génisses insatisfaisantes », confie Sébastien.

Sélectionné pour Paris

Les concours, Sébastien reconnait que cela n’a jamais été trop le « truc qui botte » la famille. Poussé par ses conseillers en génétique, le jeune éleveur a seulement participé par deux fois au concours interdépartemental de Chalon-sur-Saône (Gen & Tech et l’Avenir est dans le Pré). Et ses deux vaches s’étaient retrouvées bonnes dernières, s’amuse-t-il. Alors de se retrouver sélectionné pour le prestigieux Concours général agricole à Paris est un peu inattendu pour le jeune éleveur. Bien qu’il recherche davantage les performances technico-économiques de ses montbéliardes plutôt que la lumière des podiums, Sébastien est au fond très touché de voir le travail de sélection familiale ainsi honoré.

Garder la tête froide

Si ce n’est pas lui qui fera défiler Libellule au Salon de l’agriculture le 25 février prochain, c’est bien Sébastien qui a lui-même dressé sa jeune vache trois semaines avant le concours. Née le 5 janvier 2015, Libellule est une fille du taureau Ginastera avec pour grand-père maternel Sir. Libellule est une primipare qui produit entre 27,5 et 28 kg de lait par jour. A 184 jours de lactation, elle avait déjà produit 5.090 kg de lait. Dans son troupeau d’origine où chaque vache se montre particulièrement paisible, Libellule se démarque par son gabarit impressionnant, doublé d’une élégance naturelle photogénique. A Paris où elle défendra les couleurs de la Saône-et-Loire, la bressanne devra affronter tout le gratin de la race. A La Chapelle-Thècle, la famille Voisin préfère garder la tête froide consciente que les chances d’être sur le podium sont infimes. Mais dimanche prochain, Sébastien sera dans les gradins du grand ring pour voir sa vache concourir.

Images