Gaec de Galbrand
Grâce au monitoring, les chaleurs ne nous échappent plus !
Confronté à de gros soucis de surveillance des chaleurs, le Gaec de Galbrand a fini par s’équiper d’un système de “monitoring” pour mieux détecter les chaleurs de leurs laitières. Au bout de deux ans d’utilisation, les associés font aujourd’hui pleinement confiance à cette technologie pour maîtriser la reproduction de leurs vaches.
Le Gaec de Galbrand réunit trois associés à Juif. L’exploitation couvre 300 hectares dont 130 d’herbe et elle dispose d’un troupeau de 110 laitières pour un quota de 910.000 litres de lait. La structure compte également une activité d’engraissement de bœufs nés sur l’exploitation. Conduits à l’herbe, ces mâles sont abattus à trente mois pour un poids de carcasse d’environ 400 kilos. La moyenne de production du troupeau est de 8.000 litres de lait. La ration hivernale est à base d’ensilages de maïs et d’herbe complémentés de drèches de brasserie et de tourteaux « simples » (soja/colza), détaille Patrick Louis l’un des associés.
Le Gaec de Galbrand a été confronté à de « gros soucis de surveillance des chaleurs ». Les difficultés à détecter ces chaleurs concernaient « tout le troupeau avec tous les soucis qui vont avec », poursuit Patrick. « Pour rattraper », les associés étaient contraints d’introduire un taureau deux fois par an dans leurs vaches. « C’était parce que nous ne surveillions pas assez », reconnait volontiers Patrick.
La synchronisation des chaleurs n’a pas tout résolu
« Pascal Quignard – qui lançait alors le conseil en reproduction au sein de la coopérative Coop’évolia (aujourd’hui Elva Novia) – est venu une première fois. Il nous a confirmé que nos résultats de reproduction n’étaient pas terribles. Il nous a proposé deux solutions : soit utiliser un taureau vasectomisé ; soit pratiquer la synchronisation des chaleurs ». Le Gaec a opté pour la synchronisation des chaleurs. Au bout de deux ans, le technicien de la coopérative d’IA est revenu faire un bilan. « La technique nous a permis de résoudre une partie du problème : nous parvenions bien à détecter les chaleurs après le traitement de synchronisation. Mais le problème des retours en chaleurs n’était pas réglé. Alors Pascal nous a parlé du monitoring », confie Patrick.
Moins coûteux que la synchronisation
Les associés n’ont pas hésité une minute : « la technique de synchronisation revenant relativement cher, le calcul économique a été vite fait ! », avoue l’éleveur.
Le système de détection des chaleurs a été installé au Gaec de Galbrand en août 2011. En deux ans de temps, les trois éleveurs se sont parfaitement accommodés de ce dispositif. « Mes deux associés – Philippe et Alain Michelin – font aujourd’hui pleinement confiance au monitoring pour surveiller les chaleurs. Et finalement, moi aussi ! », avoue Patrick le plus « animalier » des trois. Quelques problèmes subsistent cependant pour les génisses, mais selon Patrick, c’est un excès d’état qui expliquerait leur mauvaise expression des chaleurs.
50 colliers émetteurs reliés à l’ordinateur
En pratique, l’élevage dispose de cinquante colliers émetteurs posés sur le cou des vaches dont les chaleurs sont à venir. Il s’agit de colliers « accéléromètre », c’est-à-dire qui mesurent en permanence le niveau d’activité des animaux et dont les données sont recueillies sur l’ordinateur de la ferme. Les colliers sont retirés des vaches dès que ces dernières sont confirmées gestantes à l’échographie, indique Patrick. « Mon premier travail du matin, c’est mettre le nez sur l’ordinateur ». La liste des vaches en chaleur apparaît immédiatement à l’écran. Ce contrôle est effectué matin et soir par un membre du Gaec. Grâce au monitoring, les associés ont fait de grands progrès dans la détection des chaleurs de leur troupeau. « Maintenant, il nous faut encore améliorer le délai de remise à le reproduction après vêlage », confie en conclusion Patrick Louis.
Le Gaec de Galbrand a été confronté à de « gros soucis de surveillance des chaleurs ». Les difficultés à détecter ces chaleurs concernaient « tout le troupeau avec tous les soucis qui vont avec », poursuit Patrick. « Pour rattraper », les associés étaient contraints d’introduire un taureau deux fois par an dans leurs vaches. « C’était parce que nous ne surveillions pas assez », reconnait volontiers Patrick.
La synchronisation des chaleurs n’a pas tout résolu
« Pascal Quignard – qui lançait alors le conseil en reproduction au sein de la coopérative Coop’évolia (aujourd’hui Elva Novia) – est venu une première fois. Il nous a confirmé que nos résultats de reproduction n’étaient pas terribles. Il nous a proposé deux solutions : soit utiliser un taureau vasectomisé ; soit pratiquer la synchronisation des chaleurs ». Le Gaec a opté pour la synchronisation des chaleurs. Au bout de deux ans, le technicien de la coopérative d’IA est revenu faire un bilan. « La technique nous a permis de résoudre une partie du problème : nous parvenions bien à détecter les chaleurs après le traitement de synchronisation. Mais le problème des retours en chaleurs n’était pas réglé. Alors Pascal nous a parlé du monitoring », confie Patrick.
Moins coûteux que la synchronisation
Les associés n’ont pas hésité une minute : « la technique de synchronisation revenant relativement cher, le calcul économique a été vite fait ! », avoue l’éleveur.
Le système de détection des chaleurs a été installé au Gaec de Galbrand en août 2011. En deux ans de temps, les trois éleveurs se sont parfaitement accommodés de ce dispositif. « Mes deux associés – Philippe et Alain Michelin – font aujourd’hui pleinement confiance au monitoring pour surveiller les chaleurs. Et finalement, moi aussi ! », avoue Patrick le plus « animalier » des trois. Quelques problèmes subsistent cependant pour les génisses, mais selon Patrick, c’est un excès d’état qui expliquerait leur mauvaise expression des chaleurs.
50 colliers émetteurs reliés à l’ordinateur
En pratique, l’élevage dispose de cinquante colliers émetteurs posés sur le cou des vaches dont les chaleurs sont à venir. Il s’agit de colliers « accéléromètre », c’est-à-dire qui mesurent en permanence le niveau d’activité des animaux et dont les données sont recueillies sur l’ordinateur de la ferme. Les colliers sont retirés des vaches dès que ces dernières sont confirmées gestantes à l’échographie, indique Patrick. « Mon premier travail du matin, c’est mettre le nez sur l’ordinateur ». La liste des vaches en chaleur apparaît immédiatement à l’écran. Ce contrôle est effectué matin et soir par un membre du Gaec. Grâce au monitoring, les associés ont fait de grands progrès dans la détection des chaleurs de leur troupeau. « Maintenant, il nous faut encore améliorer le délai de remise à le reproduction après vêlage », confie en conclusion Patrick Louis.