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Mouton charollais

Grande vente d’agnelles le 15 septembre

Le 15 septembre prochain, l’OS mouton charollais organisera une grande vente d’agnelles pure race à Charolles. Un évènement qui s’adresse aux éleveurs désireux de se lancer dans la production ovine ou de développer une troupe avec du mouton charollais.
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Une nouvelle vente d’agnelles charollaises aura lieu le 15 septembre prochain au parc des expositions de Charolles. Environ 350 femelles de l’année seront rassemblées sous le hall. Des agnelles triées sur le volet (sanitaire, indexation, morphologie), toutes issues d’élevages de moutons charollais inscrits et sélectionnées par l’OS Mouton charollais lui-même, organisateur de l’évènement. Présentées en cases, ces agnelles de valeur génétique seront vendues de gré à gré tout en tenant compte de la qualité de ces femelles destinées à la reproduction et à la constitution de troupes. Comme pour les ventes précédentes, une aide du Crédit Agricole est prévue pour les jeunes agriculteurs acquéreurs, installés depuis moins de trois ans.
Pour l’OS, l’objectif de cette grande vente est clairement de développer des troupes ovines de mouton charollais sur le marché français. L’initiative avait été prise l’an dernier mais malheureusement, la FCO avait contraint à annuler la vente de septembre. Début août dernier, une vente d’agnelles prestige était organisée dans le cadre du concours national de Charolles. 65% des 70 agnelles présentées avaient trouvé preneurs, tandis que la vente de station des mâles frôlait les records.

Demande en hausse



A la veille de cette nouvelle grande vente, les responsables du mouton charollais sont assez confiants. Le bilan de la vente d’août est encourageant et la date du 15 septembre est toute indiquée pour une mise à la reproduction immédiate. En prime, l’OS enregistre de la demande pour des femelles reproductrices. « Un éleveur de la Haute-Marne serait intéressé par une centaine d’agnelles pour diversifier son élevage de bovins inscrits », confie la directrice de l’OS Aline Bonnot. D’autres candidats auraient fait part de leur souhait de se lancer dans le mouton, ce qui conforte les responsables de l’OS dans leur ambition de réinvestir le marché national en pleine reconquête ovine. Sans abandonner toutefois l’export dont les aléas commerciaux et sanitaires rendent les choses néanmoins incertaines.

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