Il semble que l’on puisse dater l’église romane de Granges de la première moitié du XIIe siècle. L’édifice est dédié à la fois à saint Martin et à saint Eloi comme en témoignent les fresques du XVIIe siècle placées dans le chœur. Alors que Martin était souvent invoqué pour christianiser les lieux de culte païens, Eloi –patron des orfèvres et des forgerons– offrait une substitution facile à Vulcain, dieu du fer et du travail des métaux, auquel un temple ancien était peut-être dédié dans le bourg de Granges, aux racines gallo-romaines profondes.
L’aide précieuse du Saint Esprit
Orienté plutôt vers le sud-est, l’église est composée d’une nef, précédée d’un petit porche, d’une travée qui supporte le clocher, d’une travée de chœur et d’une abside en cul-de-four que trois petites fenêtres éclairent. L’élévation latérale de la nef est extrêmement simple, sans contreforts, ce qui prouve que cette bâtisse n’a jamais été voûtée. Pour sa part, le clocher –de plan carré– est épaulé par deux contreforts. Un cordon saillant souligne les deux étages. Celui du beffroi seul est éclairé sur chaque face de deux baies géminées en plein cintre. En outre, une flèche à quatre pans s’appuie sur de petits modillons non décorés.
Lorsque l’on pénètre à l’intérieur du bâtiment, il est possible d’observer d’importants décors peints. Certains, à l’image des croix pattées dans le chœur, datent de l’époque romane, mais les peintures du XVIIe siècle sont les plus nombreuses. Elles représentent, dans l’abside, d’un côté saint Martin sur son cheval face à un mendiant, et de l’autre côté, saint Eloi occupé à ferrer le pied d’un cheval. La légende veut qu’il lui remette le fer avec l’aide du Saint Esprit. A signaler, enfin, l’imposante présence dans l’église de deux tableaux de François Perrier, dit le Bourguignon, représentant l’annonciation et la crucifixion. Ils sont placés au-dessus des autels de la nef.
L’aide précieuse du Saint Esprit
Orienté plutôt vers le sud-est, l’église est composée d’une nef, précédée d’un petit porche, d’une travée qui supporte le clocher, d’une travée de chœur et d’une abside en cul-de-four que trois petites fenêtres éclairent. L’élévation latérale de la nef est extrêmement simple, sans contreforts, ce qui prouve que cette bâtisse n’a jamais été voûtée. Pour sa part, le clocher –de plan carré– est épaulé par deux contreforts. Un cordon saillant souligne les deux étages. Celui du beffroi seul est éclairé sur chaque face de deux baies géminées en plein cintre. En outre, une flèche à quatre pans s’appuie sur de petits modillons non décorés.
Lorsque l’on pénètre à l’intérieur du bâtiment, il est possible d’observer d’importants décors peints. Certains, à l’image des croix pattées dans le chœur, datent de l’époque romane, mais les peintures du XVIIe siècle sont les plus nombreuses. Elles représentent, dans l’abside, d’un côté saint Martin sur son cheval face à un mendiant, et de l’autre côté, saint Eloi occupé à ferrer le pied d’un cheval. La légende veut qu’il lui remette le fer avec l’aide du Saint Esprit. A signaler, enfin, l’imposante présence dans l’église de deux tableaux de François Perrier, dit le Bourguignon, représentant l’annonciation et la crucifixion. Ils sont placés au-dessus des autels de la nef.