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Vente de Charolles

Gros succès commercial !

Cette année, la vente de reproducteurs de Charolles aura été l’une des meilleures qu’ait connue l’Association des éleveurs d’entre Saône et Loire. Avec un taux de vente de 70 % et un prix moyen d’un peu plus de 5.400 €, la satisfaction était de mise. Charolles a tenu ses promesses !
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Pour la seconde année consécutive, la vente aux enchères de reproducteurs charolais de l’Association des éleveurs d’entre Saône et Loire renoue avec le succès d’antan. Avec 44 animaux adjugés sur 63, ce sont 70 % des veaux proposés à la vente qui ont trouvé preneurs. Encore mieux que l’an dernier. Progression aussi pour la moyenne des prix qui se place ainsi parmi les meilleures ventes nationales. Le succès retrouvé l’an dernier se confirme et se renforce même. Une réussite réconfortante d’autant qu’en ce dernier vendredi de septembre, la concurrence était rude avec plusieurs portes ouvertes en élevage et même une vente privée de grande envergure dans la Nièvre voisine. Les inquiétudes auront été vaines. La notoriété de Charolles a une nouvelle fois opéré, faisant oublier au passage les mauvaises années de FCO et de crises en tout genre. Du monde, il y en avait, que ce soit de la Saône-et-Loire, des trois autres départements bourguignons ou de contrées plus inattendues comme les Charentes, l’Aveyron, le Cantal...

Futurs cracks et veaux de viande


Fins connaisseurs, les sélectionneurs des grandes maisons étaient tous là. Certains n’hésitant pas à acquérir deux ou trois reproducteurs à des tarifs dépassant parfois les 10.000 €, comme ce fut le cas pour le Gaec Cadoux (89), venu dégoter quelques cracks en Saône-et-Loire, en l’occurrence chez Pierre Berthier de Marizy et au Domaine de Gueurce de Curbigny. Les producteurs de viande, même en croisement, n’étaient pas en reste. Certains d’entre-eux sont même repartis avec d’excellents veaux acquis pour seulement 2.600 €. Car comme le revendiquent avec conviction les responsables de l’association organisatrice, à Charolles, il y en a pour tous les goûts. Et pour tous les budgets. Toute la diversité de la race était représentée et c’est sans doute ce qui explique le succès.

2.600 à 20.000 €


Dès les premiers instants de la vente, le ton était donné. Pratiquement aucun invendu n’était à déplorer parmi les vingt premiers lots. Et les enchères ont très vite grimpé. Le record de la vente ayant d’ores et déjà été atteint au troisième veau ! 20.000 € pour un fils d’Ungaro LB croisé avec une prestigieuse lignée femelles issue de l’élevage Baudot Philippe. C’est un élevage de Moselle qui présentait le bel animal. « Un veau à la morphologie remarquable, complet avec du grain et qui devrait grossir, le tout avec d’excellentes origines », commentaient les connaisseurs. Les acquéreurs sont quatre élevages saône-et-loiriens : l’EARL Pacaut de Laizy, le Gaec Vannier de La Chapelle-au-Mans, le Gaec de La Condemine de Vendenesse-sur-Arroux et l’EARL Brochot Frédéric d’Autun.
Si c’est un veau natif de la Moselle qui a remporté l’enchère la plus haute, les animaux du cru n’ont pas démérité pour autant et certains éleveurs saône-et-loiriens ont réalisé de très belles ventes. C’est le cas de Gérard Delangle (Domaine de Gueurce) dont les deux veaux (un descendant d’Orateur par Uccello et un fils de Turbo) ont obtenu une très bonne cote auprès des acheteurs. Très disputé aussi un fils de Gandin (grand père Erudit) proposé par Philippe Baudot de Saint-Aubin-en-Charolais. Des veaux qui ont tous flirté avec les 10.000 €...

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