Groupama ne veut pas rater le train de l’Ag-tech
Le premier groupe d’assurance des exploitants agricoles, qui doit annoncer le 9 février la signature d’un partenariat avec le rassemblement de start-up « la Ferme Digitale », cherche à mieux utiliser les possibilités offertes par les nouvelles technologies pour prévenir certains sinistres récurrents dans le domaine agricole.
Accompagner « la transformation de l’agriculture ». C’est ainsi que Groupama présente les différentes initiatives mises en place récemment pour ne pas rater le foisonnement d’innovations technologiques qui fleurissent dans le domaine agricole. Une stratégie qui se concrétise le 9 février par l’annonce de la signature d’un partenariat avec l’association « La Ferme Digitale ». Ce rassemblement de start-up innovantes, lancé en février 2016 et comptant déjà près d’une vingtaine de membres se donne justement pour objectif de « promouvoir l’innovation et le numérique pour une agriculture performante et durable ».
« Utiliser les idées issues du terrain »
Parallèlement, le groupe a lancé en 2017 « Initiatives Agricoles », une « démarche collaborative portée avec l’ensemble des caisses régionales pour imaginer et coconstruire des services digitaux de gestion des risques ». Cela consiste notamment à « trouver des situations sur lesquelles les nouvelles technologies peuvent nous aider en utilisant les idées qui remontent du terrain », détaille Delphine Létendart, directrice du marché agricole de Groupama, qui succède à Stéphane Gin à ce poste. C’est le cas, par exemple, pour lutter contre l’auto-échauffement des bottes de foin, responsable de 50 à 100 incendies par an, pour un montant de 300 000 euros en moyenne par sinistre. L’assureur a ainsi testé des « sondes à fourrage connectées » permettant de surveiller la température des bottes et de détecter les hausses de température via une alerte sur le smartphone de l’agriculteur. « Cela nous a permis d’éviter 3 incidents importants sur les 25 dispositifs installés chez des clients tests », relate Delphine Létendart qui annonce que le dispositif sera étendu.
Lutter contre le vol de cuivre des rampes d’irrigation
De même l’utilisation de l’application « Vigielent », qui vise à éviter les accidents impliquant des engins agricoles, va être déployée auprès de nouveaux exploitants. « On est dans une logique d’extension des domaines d’activité sur lesquels on est légitime à utiliser ces technologies. L’idée c’est de pouvoir confronter les idées qu’on a en tant qu’assureur par rapport aux besoins de nos clients », détaille Delphine Létendart. D’autres dispositifs de ce type pourraient rapidement se généraliser. C’est le cas d’un système de géolocalisation et de surveillance des rampes d’irrigations testé en ce moment par Groupama Centre Manche. Le but ? Prévenir les vols de cuivre devenus récurrents dans certains départements.
Groupama ne veut pas rater le train de l’Ag-tech
Accompagner « la transformation de l’agriculture ». C’est ainsi que Groupama présente les différentes initiatives mises en place récemment pour ne pas rater le foisonnement d’innovations technologiques qui fleurissent dans le domaine agricole. Une stratégie qui se concrétise le 9 février par l’annonce de la signature d’un partenariat avec l’association « La Ferme Digitale ». Ce rassemblement de start-up innovantes, lancé en février 2016 et comptant déjà près d’une vingtaine de membres se donne justement pour objectif de « promouvoir l’innovation et le numérique pour une agriculture performante et durable ».
« Utiliser les idées issues du terrain »
Parallèlement, le groupe a lancé en 2017 « Initiatives Agricoles », une « démarche collaborative portée avec l’ensemble des caisses régionales pour imaginer et coconstruire des services digitaux de gestion des risques ». Cela consiste notamment à « trouver des situations sur lesquelles les nouvelles technologies peuvent nous aider en utilisant les idées qui remontent du terrain », détaille Delphine Létendart, directrice du marché agricole de Groupama, qui succède à Stéphane Gin à ce poste. C’est le cas, par exemple, pour lutter contre l’auto-échauffement des bottes de foin, responsable de 50 à 100 incendies par an, pour un montant de 300 000 euros en moyenne par sinistre. L’assureur a ainsi testé des « sondes à fourrage connectées » permettant de surveiller la température des bottes et de détecter les hausses de température via une alerte sur le smartphone de l’agriculteur. « Cela nous a permis d’éviter 3 incidents importants sur les 25 dispositifs installés chez des clients tests », relate Delphine Létendart qui annonce que le dispositif sera étendu.
Lutter contre le vol de cuivre des rampes d’irrigation
De même l’utilisation de l’application « Vigielent », qui vise à éviter les accidents impliquant des engins agricoles, va être déployée auprès de nouveaux exploitants. « On est dans une logique d’extension des domaines d’activité sur lesquels on est légitime à utiliser ces technologies. L’idée c’est de pouvoir confronter les idées qu’on a en tant qu’assureur par rapport aux besoins de nos clients », détaille Delphine Létendart. D’autres dispositifs de ce type pourraient rapidement se généraliser. C’est le cas d’un système de géolocalisation et de surveillance des rampes d’irrigations testé en ce moment par Groupama Centre Manche. Le but ? Prévenir les vols de cuivre devenus récurrents dans certains départements.
