40e congrès national des caves coopératives
Hommage à Henri Boulay
Pour son 80e anniversaire, la Confédération des coopératives vinicoles de France (CCVF) revient sur la terre de son président fondateur, Henri Boulay. Dans son village natal de Saint-Gengoux-de-Scissé, un vibrant hommage lui a été rendu, tant pour son parcours de maire, de viticulteur ou d'homme engagé...
« La Coopération sauvera l’agriculture et la viticulture car elle défend les intérêts de tous » pouvait-on lire sur le journal "l’Eclaireur du Mâconnais" du 12 août 1933 dans un article relatant la fondation de la Fédération nationale des coopératives vinicoles.
Henri Boulay est né à Saint-Gengoux-de-Scissé le 14 juillet 1889, tout un symbole pour celui qui changera le panorama de la viticulture dans notre région, avec la création de la première cave coopérative à Saint-Gengoux-de-Scissé en 1926, initiative qui gagnera rapidement toute la Bourgogne et le Beaujolais, et au niveau national avec la Fédération nationale des coopératives Vinicoles, en 1932, dont il fût le Président Fondateur.
En 1928, il rachète les établissements Charmont très ancienne maison de Pépinières Viticoles fondée en 1865, aux Bruyères, actuellement rue Saint Exupéry à Mâcon, établissement qui sera tenu successivement par un de ses fils puis par un petit-fils.
Député de 1928 à 1940, il défendit et contribua fortement à organiser les professions viticoles et le marché des vins dominés jusqu’alors par « les pinardiers du quai de Bercy » (traduire : les négociants en vins du quai de Bercy à Paris) qui, à l’époque, tenaient sous leur coupe tout le marché des vins français et algériens.
En 1933, il organise la première fête de Vins de France à Mâcon, manifestation qui connut tout de suite un très vif succès et qui fut le précurseur de la Foire nationale des vins de France.
Pour l’Exposition Universelle de 1937, il crée à Paris la Maison Nationale des Vins d’Origine malgré les embûches des grands négociants furieux de voir leur monopole sur les vins remis en cause par l’organisation de la profession.
Avec le Colonel Ruby, spécialiste des questions météorologiques, il organise la lutte raisonnée contre la grêle grâce à un réseau d’informations rapides, à des reconnaissances aériennes faites par la Section Aviation Populaire de l’Aéro-Club de Mâcon et à des postes de tirs de fusées anti-grêle couvrant le Mâconnais et le Beaujolais.
Henri Boulay est mort à Mâcon à la suite d’une maladie qui l'emporta rapidement en 1942.Député de la Saône-et-Loire de 1931 à 1942. Viticulteur à Saint-Gengoux-de-Scissé, Henri Boulay, se consacra très jeune, à la défense des intérêts viticoles et à la diffusion de la doctrine socialiste dans les milieux ruraux. Prisonnier des Allemands pendant la première guerre mondiale, il mit dès sa libération son intelligence et son activité au service des vignerons du Mâconnais. Il présida la fédération des sociétés agricoles et viticoles de l'arrondissement et créa à Saint-Gengoux-de-Scissé la première cave coopérative de Saône-et-Loire. Cette initiative s'étendit progressivement dans toute la région. En 1932, Henri Boulay fonde la Confédération nationale des coopératives vinicoles (CNCV, CCVF aujourd’hui) et la préside jusqu’en 1942.
Henri Boulay est né à Saint-Gengoux-de-Scissé le 14 juillet 1889, tout un symbole pour celui qui changera le panorama de la viticulture dans notre région, avec la création de la première cave coopérative à Saint-Gengoux-de-Scissé en 1926, initiative qui gagnera rapidement toute la Bourgogne et le Beaujolais, et au niveau national avec la Fédération nationale des coopératives Vinicoles, en 1932, dont il fût le Président Fondateur.
En 1928, il rachète les établissements Charmont très ancienne maison de Pépinières Viticoles fondée en 1865, aux Bruyères, actuellement rue Saint Exupéry à Mâcon, établissement qui sera tenu successivement par un de ses fils puis par un petit-fils.
Député de 1928 à 1940, il défendit et contribua fortement à organiser les professions viticoles et le marché des vins dominés jusqu’alors par « les pinardiers du quai de Bercy » (traduire : les négociants en vins du quai de Bercy à Paris) qui, à l’époque, tenaient sous leur coupe tout le marché des vins français et algériens.
En 1933, il organise la première fête de Vins de France à Mâcon, manifestation qui connut tout de suite un très vif succès et qui fut le précurseur de la Foire nationale des vins de France.
Pour l’Exposition Universelle de 1937, il crée à Paris la Maison Nationale des Vins d’Origine malgré les embûches des grands négociants furieux de voir leur monopole sur les vins remis en cause par l’organisation de la profession.
Avec le Colonel Ruby, spécialiste des questions météorologiques, il organise la lutte raisonnée contre la grêle grâce à un réseau d’informations rapides, à des reconnaissances aériennes faites par la Section Aviation Populaire de l’Aéro-Club de Mâcon et à des postes de tirs de fusées anti-grêle couvrant le Mâconnais et le Beaujolais.
Henri Boulay est mort à Mâcon à la suite d’une maladie qui l'emporta rapidement en 1942.Député de la Saône-et-Loire de 1931 à 1942. Viticulteur à Saint-Gengoux-de-Scissé, Henri Boulay, se consacra très jeune, à la défense des intérêts viticoles et à la diffusion de la doctrine socialiste dans les milieux ruraux. Prisonnier des Allemands pendant la première guerre mondiale, il mit dès sa libération son intelligence et son activité au service des vignerons du Mâconnais. Il présida la fédération des sociétés agricoles et viticoles de l'arrondissement et créa à Saint-Gengoux-de-Scissé la première cave coopérative de Saône-et-Loire. Cette initiative s'étendit progressivement dans toute la région. En 1932, Henri Boulay fonde la Confédération nationale des coopératives vinicoles (CNCV, CCVF aujourd’hui) et la préside jusqu’en 1942.