Il manque de l'argent pour financer les engagements : ne vous servez pas dans la poche des agriculteurs !

Le 21 juillet, les représentants du ministère de l’Agriculture ont dévoilé les problèmes budgétaires au sujet de l’ICHN : à périmètre constant, il ne manque rien moins que 853 millions d'€ pour les paiements de 2019 et de 2020 ! Bref, si rien n'est fait, la conséquence sera la division par deux les montants ICHN 2019 et 2020…

Chez les producteurs bio, on s’agace une fois encore du manque de crédit pour les aides à la conversion et au maintien en agriculture biologique. Les MAEC sont aussi concernées…

Et, cerise sur le gâteau, les éleveurs ovins viennent d’apprendre que l’Aide ovine 2016 était revue à la baisse… du fait, cette fois, d’une gestion trop rigide imposée par Bruxelles.

La loi des séries, en quelque sorte. Mais une loi des séries qui vient après déjà des mois de cafouillage administratif et d’exaspération des paysans.

Une chose est sûre : la FDSEA et les JA entendent bien porter ce message auprès des nouveaux députés de Saône-et-Loire, lors des prochaines rencontres prévues, notamment le 8 septembre.

Une autre est certaine : Stéphane Travert est invité en Saône-et-Loire à mesurer concrètement les conséquences de ces inepties technocratiques.

Et une troisième chose s’impose : tout doit être mis en œuvre pour que l’État honore ses engagements car, comme le dit le proverbe, "la parole vaut l’homme ou l’homme ne vaut rien !". Car, pour l’Etat, le risque n’est ni plus ni moins que de perdre toute crédibilité…