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Festival du Boeuf

Il poursuit sur sa lancée !

Un an après avoir fêté dignement ses vingt ans, le Festival du Bœuf poursuit sur sa lancée en confirmant sa notoriété grandissante. Alors que cette édition 2015 devait marquer un retour à la normale après l’anniversaire mémorable de 2014, le Festival est parvenu à drainer presque autant de monde.
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Près de 3.000 visiteurs se sont rendus à la vingt-et-unième édition du Festival du Bœuf. Au lendemain de la manifestation, les organisateurs ne déploraient qu’une centaine d’entrées payantes en moins : 2.200 contre 2.300 en 2014. Côté restauration, 1.360 pavés charolais auraient été servis le dimanche sans compter les repas pris hors chapiteau central. Au total, ce serait entre 2.000 et 2.300 repas qui auraient été servis durant les deux jours. Contrairement à l’édition exceptionnelle de l’année dernière, la société d’agriculture n’avait pas reconduit cette année son concours culinaire d’apprentis cuisiniers. « Mais l’idée n’est pas abandonnée pour autant. On y réfléchit pour les années futures », confiait le président Gilles Degueurce. En revanche, c’est le concours de vitrines de boucherie qui a pris une ampleur inédite. De neuf écoles participantes en 2014, il est passé à 14 binômes concurrents en 2015. Un record pour ce concours ouvert aux apprentis bouchers. Outre les fidèles CFA des quatre départements bourguignons, il y avait aussi des établissements de l’Ain, de l’Ardèche, de la Haute-Savoie, de l’Isère, du Territoire de Belfort… Trois centres de formation suisses étaient également représentés et pour la première fois, un CFA de Paris était venu concourir. Cette année, le jury comptait en son sein le "Meilleur Ouvrier de France 2015" Romain Leboeuf.
A l’origine de ce succès, le coup de pouce d'Interbev qui a été séduite par cette initiative créée il y a sept ans par l’association Institut du charolais, rejointe depuis par l’Union professionnelle des Bouchers charcutiers traiteurs (UPBC) coorganisatrice de l’évènement. L’intervention d’Interbev a aussi déclenché le soutien financier de Bigard. « On voudrait que ce concours devienne un rendez-vous européen », confiait Yves Durand, l’un de ses principaux animateurs.

Bouchers-charcutiers à l’honneur


Autre nouveauté cette année, le Festival accueillait pour la première fois un stand dédié aux bouchers-charcutiers de la région. Imaginé par Pascal Moine, président de l’UPBC, cet espace collectif marquait une étape supplémentaire dans la valorisation des artisans bouchers au Festival. Des professionnels qui sont aussi charcutiers, voire des traiteurs, tenait à faire savoir Pascal Moine. Chacun des participants avait amené l’un de ses produits phares et notamment des produits "maison" à base de viande de bœuf. Un stand appétissant, tenus par les professionnels eux-mêmes, venus exposer leur savoir-faire. Des bouchers venus dire aussi que « s’ils représentent seulement 15 à 20 % du marché de la viande, ils continuent d’exister et de perpétuer l’excellence ». Eux qui, martèle Pascal Moine, « sont les seuls à savoir valoriser la bonne viande ; les seuls aussi à payer les bêtes au juste prix toute l’année… ».

Les médias étaient là


Outre la présence remarquée de Bigard, le soutien d’Interbev s’est aussi concrétisé par un retentissement médiatique inédit pour cette 21e édition. Munie de ses propres réseaux de communication, l’interprofession est parvenue à faire venir des journaux professionnels nationaux, mais aussi France Bleu, France 3 et même une journaliste-productrice américaine ! Le Festival a aussi bénéficié de la présence d’une équipe de tournage pour TF1. Elle est allée filmer dans l’exploitation d’Eric Baraton à Anzy-le-Duc, l’un des exposants du Festival, avant de suivre l’éleveur tout au long du concours. Ces images devraient être visibles dans l’émission "Reportage", diffusée courant février. Un écho médiatique que les initiateurs du Festival attendaient depuis de nombreuses années. Le Festival est enfin en train d’accéder à la reconnaissance qu’il mérite…


Charolles
Un projet d’agrandissement


A force de prendre de l’ampleur, le Festival du Bœuf commence à atteindre les limites de ses infrastructures vieillissantes. Le succès grandissant implique de plus en plus de chapiteaux en location. L’espace disponible autour du parc des expositions s’amenuise. La circulation devient difficile, notamment au chargement et déchargement des quelque 700 ou 800 gros bovins par près de 200 camions ! Sans oublier le manque de places de parking pour accueillir jusqu’à 4.000 visiteurs ! Un aménagement du site est devenu incontournable. La municipalité de Charolles y travaille. Le choix des architectes devrait s’opérer ce mois de décembre. Pour le président de la société d’agriculture, ce projet pourrait permettre de faire évoluer encore le Festival. « Ce rassemblement unique au monde en race à viande charolaise se doit d’acquérir une dimension internationale », lançait le président d’Interbev Bourgogne, Jean-Pierre Fleury. « Il ne faut pas s’interdire de faire d’autres choses… », imaginait déjà Gilles Degueurce : « concours national charolais, un salon de produits de qualité… » : ce ne sont pas les idées qui manquent. Et à Charolles, souvent, elles finissent par germer pour de bon !




Palmarès concours vitrines de boucherie

1er CFA de Marzy (58) ; 2ème CFA de Lanas (07) ; 3ème CFA de Paris (75).

Prix du public : CIFA de Mercurey.

Palmarès concours photos

Adultes : 1er Corinne Ducerf, Saint-Julien-de-Civry ; 2e Béatrice Leureaud, Charolles ; 3e Isabelle Gabin, Saint-Bonnet-de-Vieilles-Vignes.

Coup de cœur : Chantal Laugerette, Marcilly-la-Gueurce.

Enfants : 1er Emmanuel Gabin, Saint-Bonnet-de-Vieilles Vignes ; 2e Maud Guilloux, Génelard ; 3e Laurine Pacaud, Lugny-les-Charolles.

Prix école : Ecole primaire d'Ozolles.

Palmarès concours culinaire amateur

1er Marcelle Bouchot, Vendenesse-les-Charolles ; 2e Martine Picard, L'Hôpital-le-Mercier ; 3e Gabriel Danis, Champlecy.



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