Préservation du foncier agricole
Il y a urgence !
Plus que jamais, la préservation du foncier agricole doit devenir une priorité publique, alors que chaque seconde, pas moins de 24 m2 de terre agricole disparaisse en France… Un gâchis qui compromet gravement l’avenir.

Un mois après l’évènement "Nature Capitale" (lire notre édition du 28 mai en page 4), les Jeunes agriculteurs ont poursuivi la semaine dernière leur dialogue et leur travail de sensibilisation en faveur du maintien de l’agriculture dans les territoires avec la "Semaine nationale de la préservation du foncier agricole". « Il faut plus que jamais gérer cette ressource intelligemment et avec les bons outils ! », rappelle Arnaud Tachon, trésorier et responsable du dossier au sein des Jeunes agriculteurs. Ces derniers sont conscients que la perte de foncier agricole ne se résoudra pas uniquement par la loi en cours de préparation, et que la création d’une taxe pour changement de destination des terres agricoles n’est pas entièrement dissuasive (lire à ce sujet notre édition du 18 juin en page 3). Pour accompagner cette dynamique, cette taxe doit être combinée à deux autres outils proposés dans la loi : l’Observatoire de la consommation des espaces agricoles au rôle de suivi et de prospection, et la Commission départementale de la consommation des espaces agricoles, dont les pouvoirs doivent être renforcés (consultation systématique et avis conforme).
Un désastre !
L’agriculture française perd chaque seconde 24 m2 de foncier. « Quand ce gâchis va-t-il s’arrêter ? Comment pouvons-nous nourrir les citoyens, garantir la vitalité de nos territoires et préserver la biodiversité si nous n’avons plus de foncier pour nous installer et pratiquer notre métier ? », interroge Bertrand Lapalus, en charge de la "Semaine nationale de préservation du foncier agricole". La réponse, chacun de nous en détient une parcelle, reste qu’une impulsion et une orientation sans ambiguïté est attendue des pouvoirs publics.
Un désastre !
L’agriculture française perd chaque seconde 24 m2 de foncier. « Quand ce gâchis va-t-il s’arrêter ? Comment pouvons-nous nourrir les citoyens, garantir la vitalité de nos territoires et préserver la biodiversité si nous n’avons plus de foncier pour nous installer et pratiquer notre métier ? », interroge Bertrand Lapalus, en charge de la "Semaine nationale de préservation du foncier agricole". La réponse, chacun de nous en détient une parcelle, reste qu’une impulsion et une orientation sans ambiguïté est attendue des pouvoirs publics.