Salaires minimums
Incohérence bruxelloise...
La Commission européenne plaide, non pour un, mais pour « des salaires
minimums » au sein de l’Union européenne. Revirement dû aux inquiétudes devant la
persistance de la crise en Europe ?
minimums » au sein de l’Union européenne. Revirement dû aux inquiétudes devant la
persistance de la crise en Europe ?
Haro sur l’austérité et que vive la croissance. C’est en substance le message audacieux délivré par le Commissaire européen chargé de l’Emploi et des Affaires sociales, Laszlo Andor, aux Etats membres, le 18 avril.
« Les niveaux de chômage actuels dans l’Union européenne sont dramatiques et inacceptables, les créations d’emploi doivent devenir une vraie priorité européenne ». Pour lutter contre la pauvreté, la Commission européenne a même, contre toute attente au vu de ses réticences passées, plaidé en faveur d’une généralisation des salaires minimaux à tous les pays membres, qui pourrait être différencié par branche professionnelle. Un moyen, assure-t-elle, de « soutenir l’offre d’emploi », et de pointer de toute évidence l’absence de salaire minimal en Allemagne quand bien même, malgré sa croissance, son nombre de travailleurs pauvres augmente.
Les niveaux planchers de ces salaires doivent être de surcroît « suffisamment ajustables », soutient la Commission européenne sans cependant préciser le montant ni même évoquer la question d’un salaire minimum harmonisé entre les pays. Même si le parti d’Angela Merkel, la CDU, a donné son accord en novembre 2011 pour introduire un seuil minimal dans les branches professionnelles qui en sont actuellement démunies, l’Allemagne fait toujours partie des dix pays de l’Union européenne à ne pas avoir de salaire minimum unifié et national...
Pour les autres pays, il varie de 138 € mensuels brut en Bulgarie, à 1.801 € au Luxembourg. Rappelons que l’harmonisation des règles sociales à l’échelle européenne faisait partie des chantiers proposés par les deux candidats à l’Elysée…
« Les niveaux de chômage actuels dans l’Union européenne sont dramatiques et inacceptables, les créations d’emploi doivent devenir une vraie priorité européenne ». Pour lutter contre la pauvreté, la Commission européenne a même, contre toute attente au vu de ses réticences passées, plaidé en faveur d’une généralisation des salaires minimaux à tous les pays membres, qui pourrait être différencié par branche professionnelle. Un moyen, assure-t-elle, de « soutenir l’offre d’emploi », et de pointer de toute évidence l’absence de salaire minimal en Allemagne quand bien même, malgré sa croissance, son nombre de travailleurs pauvres augmente.
Les niveaux planchers de ces salaires doivent être de surcroît « suffisamment ajustables », soutient la Commission européenne sans cependant préciser le montant ni même évoquer la question d’un salaire minimum harmonisé entre les pays. Même si le parti d’Angela Merkel, la CDU, a donné son accord en novembre 2011 pour introduire un seuil minimal dans les branches professionnelles qui en sont actuellement démunies, l’Allemagne fait toujours partie des dix pays de l’Union européenne à ne pas avoir de salaire minimum unifié et national...
Pour les autres pays, il varie de 138 € mensuels brut en Bulgarie, à 1.801 € au Luxembourg. Rappelons que l’harmonisation des règles sociales à l’échelle européenne faisait partie des chantiers proposés par les deux candidats à l’Elysée…