Indépendance et neutralité pour de précieux conseils
Maillon essentiel du territoire, la Chambre départementale des experts agricoles, fonciers et forestiers de Saône-et-Loire peut se prévaloir d’une parfaite indépendance et d’une totale neutralité. Une force au moment de rendre son verdict lors de missions parfois délicates.

Alors que la présence d’experts est avérée depuis plus d’un siècle dans notre département et que la première organisation structurée a vu le jour dans les "seventies" (1970), la Chambre départementale des experts agricoles, fonciers et forestiers de Saône et Loire, née en 1997, compte aujourd’hui 34 adhérents. A savoir 21 membres titulaires et 13 stagiaires. Présidée depuis le mois de mars dernier par Cécile Laferrere, la Chambre départementale a avant tout pour objectif de permettre à ses adhérents de se réunir et d’échanger, en toute convivialité, autour des problématiques liées à leur métier. Un métier qui devient, au fil des années, de plus en plus complexe et pointu. « Dans notre métier, la déontologie est très importante. Nous devons respecter des principes d’indépendance et de neutralité. Une association telle que la Chambre départementale des experts permet d’échanger entre nous car l’expert travaille généralement seul. Cela est aussi l’occasion de mettre en commun un certain nombre d’informations. Par ailleurs, au sein de l’association, il y a des formations centrées sur les problématiques spécifiques de la Saône-et-Loire. »
Estimer et évaluer
Capable d’appréhender le droit foncier, rural et urbain, l’expert foncier est un homme de terrain formé à l’évaluation globale du patrimoine. Il a deux principales missions. La première consiste en une estimation au niveau des biens fonciers, matériels et immobiliers. La seconde concerne les évaluations relatives à des préjudices et le règlement des conflits. Ces missions, amiables ou judiciaires, peuvent être diligentées aussi bien par des avocats que des notaires, des banques, des tribunaux, des experts comptables, des mairies et, bien évidemment, des particuliers.
Au fil des années, le métier d’expert a évolué, sans doute davantage dans la forme que sur le fond. L’informatique et Internet ont considérablement aidé pour améliorer la qualité des comptes rendus de mission. Les tablettes, pour leur part, permettent par exemple d’effectuer des signatures sur place. Quant aux drones, ils sont utilisés aussi bien pour évaluer les dégâts de gibiers que pour inspecter les toitures. « Etant donné que tout se complexifie, nous sommes de plus en plus spécialisés par secteur agricole, par type de mission. Au sein de la Chambre, chacun a ses spécialités. Ainsi, cela nous arrive de réaliser à plusieurs un dossier ».
Qualité de service
Pour ce qui est du futur du métier, force est de constater que « que son évolution suit celle du monde agricole. Les expertises sont de plus en plus pointues et les dossiers de plus en plus gros. Notre force est notre réactivité. En outre, nous misons sur la qualité du service que nous apportons. Cela est notamment dû à notre bonne connaissance du monde agricole. A l’avenir, nous souhaitons renforcer notre réseau pour être encore plus forts. »
Indépendance et neutralité pour de précieux conseils

Alors que la présence d’experts est avérée depuis plus d’un siècle dans notre département et que la première organisation structurée a vu le jour dans les "seventies" (1970), la Chambre départementale des experts agricoles, fonciers et forestiers de Saône et Loire, née en 1997, compte aujourd’hui 34 adhérents. A savoir 21 membres titulaires et 13 stagiaires. Présidée depuis le mois de mars dernier par Cécile Laferrere, la Chambre départementale a avant tout pour objectif de permettre à ses adhérents de se réunir et d’échanger, en toute convivialité, autour des problématiques liées à leur métier. Un métier qui devient, au fil des années, de plus en plus complexe et pointu. « Dans notre métier, la déontologie est très importante. Nous devons respecter des principes d’indépendance et de neutralité. Une association telle que la Chambre départementale des experts permet d’échanger entre nous car l’expert travaille généralement seul. Cela est aussi l’occasion de mettre en commun un certain nombre d’informations. Par ailleurs, au sein de l’association, il y a des formations centrées sur les problématiques spécifiques de la Saône-et-Loire. »
Estimer et évaluer
Capable d’appréhender le droit foncier, rural et urbain, l’expert foncier est un homme de terrain formé à l’évaluation globale du patrimoine. Il a deux principales missions. La première consiste en une estimation au niveau des biens fonciers, matériels et immobiliers. La seconde concerne les évaluations relatives à des préjudices et le règlement des conflits. Ces missions, amiables ou judiciaires, peuvent être diligentées aussi bien par des avocats que des notaires, des banques, des tribunaux, des experts comptables, des mairies et, bien évidemment, des particuliers.
Au fil des années, le métier d’expert a évolué, sans doute davantage dans la forme que sur le fond. L’informatique et Internet ont considérablement aidé pour améliorer la qualité des comptes rendus de mission. Les tablettes, pour leur part, permettent par exemple d’effectuer des signatures sur place. Quant aux drones, ils sont utilisés aussi bien pour évaluer les dégâts de gibiers que pour inspecter les toitures. « Etant donné que tout se complexifie, nous sommes de plus en plus spécialisés par secteur agricole, par type de mission. Au sein de la Chambre, chacun a ses spécialités. Ainsi, cela nous arrive de réaliser à plusieurs un dossier ».
Qualité de service
Pour ce qui est du futur du métier, force est de constater que « que son évolution suit celle du monde agricole. Les expertises sont de plus en plus pointues et les dossiers de plus en plus gros. Notre force est notre réactivité. En outre, nous misons sur la qualité du service que nous apportons. Cela est notamment dû à notre bonne connaissance du monde agricole. A l’avenir, nous souhaitons renforcer notre réseau pour être encore plus forts. »