Instruction tardive des MAEC : des conséquences dramatiques pour les exploitations
Le vendredi 14 décembre, dans le cadre de l’appel à mobilisation nationale de la FNSEA et de JA National, les élus de la FDSEA de Saône-et-Loire avaient rendez-vous avec le député Rémy Rebeyrotte à sa permanence à Chagny pour évoquer les sujets d’actualités et tout particulièrement la problématique liée à l’instruction tardive des MAEC-SHP.

Fond de calamités
Suite à l’avis favorable donné par le CNGRA (Comité National de Gestion des Risques en Agriculture) sur le dossier déposé par la Saône et Loire pour accéder au fond de calamités agricole, les exploitants ont exprimé un « mélange de satisfaction pour le monde de l’élevage mais également d’inquiétude pour toutes les exploitations qui n’entrent pas dans le dispositif ». Ce rendez-vous était donc l’occasion d’appuyer la demande de la profession agricole pour que le fond de calamités s’ouvre aux exploitations qui ont fait le choix de se diversifier, aux exploitations laitières, ainsi qu'à l'Est du département. Ces derniers subissent aussi les conséquences de cette sécheresse.
La profession en attente des ordonnances
Les élus FDSEA présents étaient venus rappeler l’importance d’une promulgation rapide des ordonnances fixant le seuil de revente à perte et encadrant les promotions. La parution de ces ordonnances est essentielle et doit être effective pour les négociations commerciales en cours. « Attention, il faudra que l’Etat soit vigilant sur l’application de ces ordonnances et applique des sanctions si nécessaire », insistait Michel Joly, éleveur à Monthelon et membre du conseil d’administration de la FDSEA.
MAEC-SHP : une instruction tardive avec des conséquences dramatiques
Après un rapide rappel par Bernard Lacour, Président de la FDSEA, de la problématique liée à l’instruction tardive des dossiers MAEC-SHP (voir encadré) de la part de l’administration. Les quatre exploitants présents ont pu apporter leurs témoignages. « Je vais devoir rendre l’ensemble des sommes perçues, et cela entraine une perte d’EBE colossale sur l’année. Je n’en dors plus la nuit. La situation devient très critique », expliquait l’un des éleveurs. « On ne peut pas modifier notre système d’exploitation du jour au lendemain, en tant que jeune installé je dois respecter mon PDE », « On est pris, étranglés, piégés … on attend une décision qui définira notre avenir ». Les situations sont très différentes, mais les conséquences sont dramatiques pour tous ces exploitants et remettent en cause la pérennité des exploitations, d’autant plus que cela s’ajoute à une conjoncture économique défavorable que subit la filière bovine actuellement, et aux charges supplémentaires liées à la sécheresse de cette année. Attentif et à l’écoute, Rémy Rebeyrotte s’est engagé à porter ce dossier auprès du Ministre de l’agriculture dès le mercredi 19 janvier. La FDSEA fera le nécessaire pour porter ces dossiers au plus haut.
Séverine Rémaque
Instruction tardive des MAEC : des conséquences dramatiques pour les exploitations

Fond de calamités
Suite à l’avis favorable donné par le CNGRA (Comité National de Gestion des Risques en Agriculture) sur le dossier déposé par la Saône et Loire pour accéder au fond de calamités agricole, les exploitants ont exprimé un « mélange de satisfaction pour le monde de l’élevage mais également d’inquiétude pour toutes les exploitations qui n’entrent pas dans le dispositif ». Ce rendez-vous était donc l’occasion d’appuyer la demande de la profession agricole pour que le fond de calamités s’ouvre aux exploitations qui ont fait le choix de se diversifier, aux exploitations laitières, ainsi qu'à l'Est du département. Ces derniers subissent aussi les conséquences de cette sécheresse.
La profession en attente des ordonnances
Les élus FDSEA présents étaient venus rappeler l’importance d’une promulgation rapide des ordonnances fixant le seuil de revente à perte et encadrant les promotions. La parution de ces ordonnances est essentielle et doit être effective pour les négociations commerciales en cours. « Attention, il faudra que l’Etat soit vigilant sur l’application de ces ordonnances et applique des sanctions si nécessaire », insistait Michel Joly, éleveur à Monthelon et membre du conseil d’administration de la FDSEA.
MAEC-SHP : une instruction tardive avec des conséquences dramatiques
Après un rapide rappel par Bernard Lacour, Président de la FDSEA, de la problématique liée à l’instruction tardive des dossiers MAEC-SHP (voir encadré) de la part de l’administration. Les quatre exploitants présents ont pu apporter leurs témoignages. « Je vais devoir rendre l’ensemble des sommes perçues, et cela entraine une perte d’EBE colossale sur l’année. Je n’en dors plus la nuit. La situation devient très critique », expliquait l’un des éleveurs. « On ne peut pas modifier notre système d’exploitation du jour au lendemain, en tant que jeune installé je dois respecter mon PDE », « On est pris, étranglés, piégés … on attend une décision qui définira notre avenir ». Les situations sont très différentes, mais les conséquences sont dramatiques pour tous ces exploitants et remettent en cause la pérennité des exploitations, d’autant plus que cela s’ajoute à une conjoncture économique défavorable que subit la filière bovine actuellement, et aux charges supplémentaires liées à la sécheresse de cette année. Attentif et à l’écoute, Rémy Rebeyrotte s’est engagé à porter ce dossier auprès du Ministre de l’agriculture dès le mercredi 19 janvier. La FDSEA fera le nécessaire pour porter ces dossiers au plus haut.
Séverine Rémaque