Exportation de vins de Bourgogne
Intérêt croissant du Canada
Depuis 2011, le Canada est le 4ème importateur de vins de Bourgogne en
valeur, avec 6 % des exportations (en 2010, il était cinquième). Il se
situe derrière les USA, la Grande-Bretagne et le Japon. Il est 5ème en
termes de volume, juste derrière la Belgique.
valeur, avec 6 % des exportations (en 2010, il était cinquième). Il se
situe derrière les USA, la Grande-Bretagne et le Japon. Il est 5ème en
termes de volume, juste derrière la Belgique.
Depuis 2011, le Canada est le 4ème importateur de vins de Bourgogne en valeur, avec 6 % des exportations (en 2010, il était cinquième). Il se situe derrière les USA, la Grande‐Bretagne et le Japon. Il est 5ème en termes de volume, juste derrière la Belgique.
Les exportations des vins de Bourgogne ont connu une progression significative entre 2011 et 2012, atteignant un niveau record, tant en volume qu’en valeur : + 12,5 % en valeur et + 9,2 % en volume.
En CAM mars 2012, la SAQ‐QUEBEC représente une hausse de + 15 % en un an (près d’un demi‐million de bouteilles supplémentaires) et un nouveau record de vente.
Le LCBO‐ONTARIO subit un recul global significatif des ventes de vins de Bourgogne, après un fort rebond en 2010 : ‐ 11 % en volume (‐ 100.000 bouteilles) et ‐ 13 % en valeur (‐ 2,5 millions CAD).
La Colombie Britannique retrouve progressivement le chemin de la croissance, pour la seconde année consécutive, après la baisse liée à la crise internationale. On revient sur les niveaux records de 2008.
Le Canada est un marché en pleine croissance, où la consommation de vin est en pleine croissance. Si la bière continue de dominer les ventes de boissons alcoolisées, le vin ne cesse de gagner des parts de marché. La part de marché des vins atteint les 30 % en 2011, contre 23 % en 2000 (source Statistique Canada).
Plusieurs facteurs permettent d’expliquer cette évolution. Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à s’intéresser aux vins et les monopoles ont montré beaucoup de dynamisme commercial en favorisant la diversité des appellations présentées sur le marché. Les vins de Bourgogne profitent pleinement de cet engouement. Leur notoriété est forte au Canada. Leur image est associée à des vins de qualité, d’amateurs. Le niveau de prix et la qualité positionnent les vins de Bourgogne en milieu et haut de gamme. Ils séduisent essentiellement le consommateur aisé.
Les vins de Bourgogne en restauration au Québec
En 2011, 301.702 bouteilles de Bourgogne ont été vendues par la SAQ restauration (source SAQ Québec). Le Québec, l’Alberta, la Colombie‐Britannique et l’Ontario comptent à eux seuls 88 % de la restauration. L’Ontario se place en première position, avec 37 % des restaurants, suivi par le Québec (25,4 %), la Colombie‐Britannique (15 %) et l’Alberta (11 %). Les principales villes regroupent à elles seules la majorité des restaurants : 4.858 à Montréal, 5.278 à Toronto, 1.702 à Calgary et 1.310 à Edmonton (source : www.foodinc.ca).
Le consommateur canadien est de plus en plus soucieux de sa santé et sensible aux aliments qu’il consomme. Il recherche des produits authentiques, de qualité et se tourne de plus en plus vers l’agriculture biologique. En outre, de par sa mixité ethnique, il reste ouvert à une grande variété de produits alimentaires.
On observe, de ce fait, une grande diversité au niveau des restaurants, dominée par des cuisines à tendance européenne et asiatique.
Au Canada, le concept « Apportez votre vin » est en pleine expansion. Dans ces restaurants le client peut amener sa bouteille et la consommer sur place.
À noter, en particulier, que c’est le Québec qui contient le plus d’immigrants français, premiers consommateurs de produits gourmets et également grands consommateurs de vins français qu’ils connaissent déjà.
Il existe aussi une cuisine canadienne, plus recherchée et plus travaillée, avec des inspirations françaises relevées de touches locales. Cette cuisine met en valeur les meilleurs produits locaux (poissons, fruits de mer, gibiers…) qui s’accompagnent très bien avec du vin.
Ces considérations mettent en évidence l'intérêt croissant du consommateur pour des produits de qualité, en particulier pour des vins issus de terroirs réputés. Cette évolution est un atout pour les vins de Bourgogne.
Les vins de Bourgogne n’ont pas de réels concurrents directs, car aucune région ne peut les égaler. Les principaux concurrents du nouveau monde sont les Chardonnay, principalement les Californiens, et les Pinot Noir d’Oregon et de Nouvelle‐Zélande.
Selon Bertrand Eichel (meilleur sommelier du Québec 2009), les vins concurrents sont des vins peu tanniques avec une belle complexité aromatique. D’après lui, la Bourgogne reste le maître incontesté du Pinot Noir : les vins du Nouveau Monde ne sont pas des produits qui reflètent leur origine. Ce sont des produits formatés qui vont avoir le goût que l’on veut leur donner.
L’appellation Régionale domine en blanc comme en rouge, ayant un bon rapport qualité‐prix. Selon les différents sommeliers interrogés, les appellations les plus connues sont le Chablis et le Meursault. Les consommateurs plus avertis connaissent d’autres appellations comme Gevrey‐Chambertin, Chambolle‐Mussigny, Chassagne‐Montrachet… (source UBI).
Chiffres clés : exportations 2012
Les exportations des vins de Bourgogne ont connu une progression significative entre 2011 et 2012, atteignant un niveau record, tant en volume qu’en valeur : + 12,5 % en valeur et + 9,2 % en volume.
En CAM mars 2012, la SAQ‐QUEBEC représente une hausse de + 15 % en un an (près d’un demi‐million de bouteilles supplémentaires) et un nouveau record de vente.
Le LCBO‐ONTARIO subit un recul global significatif des ventes de vins de Bourgogne, après un fort rebond en 2010 : ‐ 11 % en volume (‐ 100.000 bouteilles) et ‐ 13 % en valeur (‐ 2,5 millions CAD).
La Colombie Britannique retrouve progressivement le chemin de la croissance, pour la seconde année consécutive, après la baisse liée à la crise internationale. On revient sur les niveaux records de 2008.
Le Canada est un marché en pleine croissance, où la consommation de vin est en pleine croissance. Si la bière continue de dominer les ventes de boissons alcoolisées, le vin ne cesse de gagner des parts de marché. La part de marché des vins atteint les 30 % en 2011, contre 23 % en 2000 (source Statistique Canada).
Plusieurs facteurs permettent d’expliquer cette évolution. Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à s’intéresser aux vins et les monopoles ont montré beaucoup de dynamisme commercial en favorisant la diversité des appellations présentées sur le marché. Les vins de Bourgogne profitent pleinement de cet engouement. Leur notoriété est forte au Canada. Leur image est associée à des vins de qualité, d’amateurs. Le niveau de prix et la qualité positionnent les vins de Bourgogne en milieu et haut de gamme. Ils séduisent essentiellement le consommateur aisé.
Les vins de Bourgogne en restauration au Québec
En 2011, 301.702 bouteilles de Bourgogne ont été vendues par la SAQ restauration (source SAQ Québec). Le Québec, l’Alberta, la Colombie‐Britannique et l’Ontario comptent à eux seuls 88 % de la restauration. L’Ontario se place en première position, avec 37 % des restaurants, suivi par le Québec (25,4 %), la Colombie‐Britannique (15 %) et l’Alberta (11 %). Les principales villes regroupent à elles seules la majorité des restaurants : 4.858 à Montréal, 5.278 à Toronto, 1.702 à Calgary et 1.310 à Edmonton (source : www.foodinc.ca).
Le consommateur canadien est de plus en plus soucieux de sa santé et sensible aux aliments qu’il consomme. Il recherche des produits authentiques, de qualité et se tourne de plus en plus vers l’agriculture biologique. En outre, de par sa mixité ethnique, il reste ouvert à une grande variété de produits alimentaires.
On observe, de ce fait, une grande diversité au niveau des restaurants, dominée par des cuisines à tendance européenne et asiatique.
Au Canada, le concept « Apportez votre vin » est en pleine expansion. Dans ces restaurants le client peut amener sa bouteille et la consommer sur place.
À noter, en particulier, que c’est le Québec qui contient le plus d’immigrants français, premiers consommateurs de produits gourmets et également grands consommateurs de vins français qu’ils connaissent déjà.
Il existe aussi une cuisine canadienne, plus recherchée et plus travaillée, avec des inspirations françaises relevées de touches locales. Cette cuisine met en valeur les meilleurs produits locaux (poissons, fruits de mer, gibiers…) qui s’accompagnent très bien avec du vin.
Ces considérations mettent en évidence l'intérêt croissant du consommateur pour des produits de qualité, en particulier pour des vins issus de terroirs réputés. Cette évolution est un atout pour les vins de Bourgogne.
Les vins de Bourgogne n’ont pas de réels concurrents directs, car aucune région ne peut les égaler. Les principaux concurrents du nouveau monde sont les Chardonnay, principalement les Californiens, et les Pinot Noir d’Oregon et de Nouvelle‐Zélande.
Selon Bertrand Eichel (meilleur sommelier du Québec 2009), les vins concurrents sont des vins peu tanniques avec une belle complexité aromatique. D’après lui, la Bourgogne reste le maître incontesté du Pinot Noir : les vins du Nouveau Monde ne sont pas des produits qui reflètent leur origine. Ce sont des produits formatés qui vont avoir le goût que l’on veut leur donner.
L’appellation Régionale domine en blanc comme en rouge, ayant un bon rapport qualité‐prix. Selon les différents sommeliers interrogés, les appellations les plus connues sont le Chablis et le Meursault. Les consommateurs plus avertis connaissent d’autres appellations comme Gevrey‐Chambertin, Chambolle‐Mussigny, Chassagne‐Montrachet… (source UBI).
Chiffres clés : exportations 2012
6,2 millions de bouteilles (+9,2 % / 2011) pour 44,9 millions d’euros (+12,5 % / 2011). En CAM mars 2012 (Cumul Annuel Mobile, de mars 2011 à mars 2012), au moins 60 % des vins de Bourgogne consommés au Canada le sont au Québec. Les ventes de vins de Bourgogne du monopole québécois (la SAQ) représentent les 3/4 des ventes des 3 principaux monopoles réunis (avec Ontario et Colombie Britannique).