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Interscot

Interscot, la phase diagnostic est terminée

Alors que la signature de la charte InterScot remonte à mars dernier, les deux territoires concernés, Bresse Val de Saône et Mâconnais Sud Bourgogne, se sont retrouvés le 7 novembre pour faire part à leurs différents partenaires publics de l’avancée de leurs démarches respectives et de leur entente commune.

Interscot, la phase diagnostic est terminée

Un Scot est là pour orienter et encadrer l’aménagement d’un territoire. Ce document est établi sur plusieurs années en concertation avec l’ensemble des acteurs (Région, Département, préfecture, DDT, Chambre d’agriculture, CCI, chambre des métiers et de l’artisanat, etc.). Et la concertation est une notion centrale : « nous avons à mener des réflexions sur la densification des espaces, présente Christine Robin, la présidente du PETR Mâconnais Sud Bourgogne. La question des mobilités se pose logiquement et nous devons tout de suite appréhender cette problématique avec les notions de développement durable. Tout ceci en établissant comment les objectifs des uns impactent les autres ». Ceci à conjuguer aux contraintes de l’État et des Régions dans un contexte d’objectif zéro artificialisation nette des terres en 2050. Le tout sans freiner le développement...
In fine, le Scot est là pour élaborer des règles qui seront traduites dans les Plans locaux d’urbanisme, PLU et PLUI : « il va servir à mettre en évidence des éléments à développer, mais n’est pas là pour définir les moyens à mettre en place », précise ainsi Christine Robin.

Attractivité territoriale

Dans un tel contexte, l’agriculture a évidemment toute sa place, d’où la présence à cette réunion de la chambre d’agriculture et des représentants des agriculteurs à savoir les JA de l’Ain.
« L’aspect agricole s’impose naturellement. Tout l’enjeu est là, fait ainsi valoir Christine Robin. L’agriculture fait partie de l’attractivité du territoire », par ses emplois, son économie, ses coteaux et bocages et tout en étant en parallèle « directement concernée par toutes les questions liées à l’environnement ».
Si les deux Scot travaillent avec le même cabinet d’études, à savoir Urbicand basé à Dijon, celui-ci a fait appel aux experts lyonnais en économie agricole de Blezat Consulting. Leur objectif « est d’approfondir le diagnostic agricole de chaque Scot afin de protéger le foncier », souligne Xavier Bonin, chef de projet chez Urbicand.

500 ha consommés

Les chiffres mettent ainsi en évidence qu’en 10 ans, sur le territoire du PETR Mâconnais Sud Bourgogne, 750 ha ont été "consommés" dont 500 ha de terres agricoles... Des surfaces utilisées notamment à 48 % pour de l’habitat, à 19 % pour des activités économiques ou encore à 12% pour des infrastructures.
Cette analyse permet de démontrer comment l’urbanisation contraint le secteur agricole : « nous sommes partis de photos aériennes prises à 10 ans d’écart, et cela nous permet de voir les évolutions à l’hectare près », explique Xavier Bonin. Si ce cabinet n’est absolument pas là pour commenter les pratiques agricoles, il réalise en revanche « une photo des filières et des tissus d’exploitations » et fait un recensement des principaux équipements de ces filières.

Agriculture des villes

Cela doit permettre d’anticiper les besoins nouveaux. Autant de recommandations qui pourront être prises en compte dans le Scot, comme par exemple  « un projet d’abattoir ou de cave viticole ».
À l’heure où les cantines scolaires et la restauration hors foyer sont invitées à s’approvisionner en local, « l’agriculture périurbaine et ses espaces de production à proximité des villes peuvent ainsi être un enjeu à préserver », souligne-t-il encore.
Sans oublier, qu’en parallèle, le Scot est directement concerné par les discussions autour des ZNT…
Cependant pour l’heure, cette phase diagnostic « ne laisse en rien présager de ce que seront les objectifs affichés du Scot », fait-on valoir du côté de la chambre d’agriculture. Invitée lors des réunions, elle émettra un avis, comme l’ensemble des partenaires, lorsque le Scot en sera à la phase enquête publique.

Interscot, la phase diagnostic est terminée

Interscot, la phase diagnostic est terminée

Un Scot est là pour orienter et encadrer l’aménagement d’un territoire. Ce document est établi sur plusieurs années en concertation avec l’ensemble des acteurs (Région, Département, préfecture, DDT, Chambre d’agriculture, CCI, chambre des métiers et de l’artisanat, etc.). Et la concertation est une notion centrale : « nous avons à mener des réflexions sur la densification des espaces, présente Christine Robin, la présidente du PETR Mâconnais Sud Bourgogne. La question des mobilités se pose logiquement et nous devons tout de suite appréhender cette problématique avec les notions de développement durable. Tout ceci en établissant comment les objectifs des uns impactent les autres ». Ceci à conjuguer aux contraintes de l’État et des Régions dans un contexte d’objectif zéro artificialisation nette des terres en 2050. Le tout sans freiner le développement...
In fine, le Scot est là pour élaborer des règles qui seront traduites dans les Plans locaux d’urbanisme, PLU et PLUI : « il va servir à mettre en évidence des éléments à développer, mais n’est pas là pour définir les moyens à mettre en place », précise ainsi Christine Robin.

Attractivité territoriale

Dans un tel contexte, l’agriculture a évidemment toute sa place, d’où la présence à cette réunion de la chambre d’agriculture et des représentants des agriculteurs à savoir les JA de l’Ain.
« L’aspect agricole s’impose naturellement. Tout l’enjeu est là, fait ainsi valoir Christine Robin. L’agriculture fait partie de l’attractivité du territoire », par ses emplois, son économie, ses coteaux et bocages et tout en étant en parallèle « directement concernée par toutes les questions liées à l’environnement ».
Si les deux Scot travaillent avec le même cabinet d’études, à savoir Urbicand basé à Dijon, celui-ci a fait appel aux experts lyonnais en économie agricole de Blezat Consulting. Leur objectif « est d’approfondir le diagnostic agricole de chaque Scot afin de protéger le foncier », souligne Xavier Bonin, chef de projet chez Urbicand.

500 ha consommés

Les chiffres mettent ainsi en évidence qu’en 10 ans, sur le territoire du PETR Mâconnais Sud Bourgogne, 750 ha ont été "consommés" dont 500 ha de terres agricoles... Des surfaces utilisées notamment à 48 % pour de l’habitat, à 19 % pour des activités économiques ou encore à 12% pour des infrastructures.
Cette analyse permet de démontrer comment l’urbanisation contraint le secteur agricole : « nous sommes partis de photos aériennes prises à 10 ans d’écart, et cela nous permet de voir les évolutions à l’hectare près », explique Xavier Bonin. Si ce cabinet n’est absolument pas là pour commenter les pratiques agricoles, il réalise en revanche « une photo des filières et des tissus d’exploitations » et fait un recensement des principaux équipements de ces filières.

Agriculture des villes

Cela doit permettre d’anticiper les besoins nouveaux. Autant de recommandations qui pourront être prises en compte dans le Scot, comme par exemple  « un projet d’abattoir ou de cave viticole ».
À l’heure où les cantines scolaires et la restauration hors foyer sont invitées à s’approvisionner en local, « l’agriculture périurbaine et ses espaces de production à proximité des villes peuvent ainsi être un enjeu à préserver », souligne-t-il encore.
Sans oublier, qu’en parallèle, le Scot est directement concerné par les discussions autour des ZNT…
Cependant pour l’heure, cette phase diagnostic « ne laisse en rien présager de ce que seront les objectifs affichés du Scot », fait-on valoir du côté de la chambre d’agriculture. Invitée lors des réunions, elle émettra un avis, comme l’ensemble des partenaires, lorsque le Scot en sera à la phase enquête publique.

Interscot, la phase diagnostic est terminée

Interscot, la phase diagnostic est terminée

Un Scot est là pour orienter et encadrer l’aménagement d’un territoire. Ce document est établi sur plusieurs années en concertation avec l’ensemble des acteurs (Région, Département, préfecture, DDT, Chambre d’agriculture, CCI, chambre des métiers et de l’artisanat, etc.). Et la concertation est une notion centrale : « nous avons à mener des réflexions sur la densification des espaces, présente Christine Robin, la présidente du PETR Mâconnais Sud Bourgogne. La question des mobilités se pose logiquement et nous devons tout de suite appréhender cette problématique avec les notions de développement durable. Tout ceci en établissant comment les objectifs des uns impactent les autres ». Ceci à conjuguer aux contraintes de l’État et des Régions dans un contexte d’objectif zéro artificialisation nette des terres en 2050. Le tout sans freiner le développement...
In fine, le Scot est là pour élaborer des règles qui seront traduites dans les Plans locaux d’urbanisme, PLU et PLUI : « il va servir à mettre en évidence des éléments à développer, mais n’est pas là pour définir les moyens à mettre en place », précise ainsi Christine Robin.

Attractivité territoriale

Dans un tel contexte, l’agriculture a évidemment toute sa place, d’où la présence à cette réunion de la chambre d’agriculture et des représentants des agriculteurs à savoir les JA de l’Ain.
« L’aspect agricole s’impose naturellement. Tout l’enjeu est là, fait ainsi valoir Christine Robin. L’agriculture fait partie de l’attractivité du territoire », par ses emplois, son économie, ses coteaux et bocages et tout en étant en parallèle « directement concernée par toutes les questions liées à l’environnement ».
Si les deux Scot travaillent avec le même cabinet d’études, à savoir Urbicand basé à Dijon, celui-ci a fait appel aux experts lyonnais en économie agricole de Blezat Consulting. Leur objectif « est d’approfondir le diagnostic agricole de chaque Scot afin de protéger le foncier », souligne Xavier Bonin, chef de projet chez Urbicand.

500 ha consommés

Les chiffres mettent ainsi en évidence qu’en 10 ans, sur le territoire du PETR Mâconnais Sud Bourgogne, 750 ha ont été "consommés" dont 500 ha de terres agricoles... Des surfaces utilisées notamment à 48 % pour de l’habitat, à 19 % pour des activités économiques ou encore à 12% pour des infrastructures.
Cette analyse permet de démontrer comment l’urbanisation contraint le secteur agricole : « nous sommes partis de photos aériennes prises à 10 ans d’écart, et cela nous permet de voir les évolutions à l’hectare près », explique Xavier Bonin. Si ce cabinet n’est absolument pas là pour commenter les pratiques agricoles, il réalise en revanche « une photo des filières et des tissus d’exploitations » et fait un recensement des principaux équipements de ces filières.

Agriculture des villes

Cela doit permettre d’anticiper les besoins nouveaux. Autant de recommandations qui pourront être prises en compte dans le Scot, comme par exemple  « un projet d’abattoir ou de cave viticole ».
À l’heure où les cantines scolaires et la restauration hors foyer sont invitées à s’approvisionner en local, « l’agriculture périurbaine et ses espaces de production à proximité des villes peuvent ainsi être un enjeu à préserver », souligne-t-il encore.
Sans oublier, qu’en parallèle, le Scot est directement concerné par les discussions autour des ZNT…
Cependant pour l’heure, cette phase diagnostic « ne laisse en rien présager de ce que seront les objectifs affichés du Scot », fait-on valoir du côté de la chambre d’agriculture. Invitée lors des réunions, elle émettra un avis, comme l’ensemble des partenaires, lorsque le Scot en sera à la phase enquête publique.