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Intrusions et violences

Intrusions dans les élevages et violences contre les agriculteurs : La FNSEA demande au ministre de l’Intérieur de faire preuve de fermeté

Alors que les intrusions dans les élevages et les violences contre les agriculteurs se multiplient, Christiane Lambert et Jérôme Despey ont rencontré, le 4 septembre, le ministre de l’intérieur. L’occasion pour les deux élus de lui demander la plus grande fermeté à l’égard des individus qui s’introduisent dans les bâtiments, publient des propos injurieux et violents et diffusent des données personnelles.

Par Publié par Cédric Michelin

Après avoir rencontré, en février dernier, Laurent Nuñez, Secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Intérieur, la FNSEA a été reçue ce 4 septembre par Christophe Castaner afin d’évoquer les intrusions dans les élevages et les violences envers les agriculteurs. Si la FNSEA et son réseau ont engagé très rapidement des actions judiciaires à l’encontre de certains activistes et encouragé chaque agriculteur victime à déposer plainte, Christiane Lambert et Jérôme Despey ont demandé au ministre d'exprimer et de donner ordre d'une plus grande fermeté à l’égard des individus qui s’introduisent dans les bâtiments, publient des propos injurieux et violents et diffusent des données personnelles. Le ministre a également été sensibilisé à la prévention des intrusions, tout particulièrement en raison d’un risque sanitaire et économique majeur dans un contexte sanitaire tendu avec la fièvre porcine africaine. Les règles de biosécurité strictes sont en effet allègrement piétinées par ces activistes lors de telles intrusions. Pour la FNSEA, il faut tout mettre en œuvre pour faire cesser les provocations et les attaques de militants qui n’hésitent plus à se filmer à visage découvert avant de publier leurs « exploits » sur les réseaux sociaux. Faute d’empêcher ces actes délictueux, le sentiment d’impunité ira grandissant et les agriculteurs, victimes, ne le comprendraient pas. Avec le non-respect de la propriété et les menaces physiques, le ministre constate une forte radicalisation des mouvements. Si jusqu’à présent, les agriculteurs « visités » ont réagi avec beaucoup de discernement, le ministre est conscient du risque de dérapage et de dommages physiques graves aux personnes.

Allier prévention et répression

A l’occasion de ce rendez-vous, le ministre a orienté ses propos autour d’un volet préventif et d’un axe répressif. Il relève tout d’abord que les progrès en matière de renseignement ont permis de multiplier les interpellations d’individus. Selon lui, cette pression judiciaire commence d’ailleurs à porter ses fruits auprès de certains militants. Sur la possibilité de dissoudre certaines des organisations les plus violentes, le ministre rappelle le cadre juridique très strict qui encadre les conditions de mise en œuvre. Il se déclare néanmoins favorable à un travail en commun entre ses services et ceux de la FNSEA sur ce moyen d’action. Sous un angle plus préventif, le ministre a affiché une ferme volonté de porter un message politique fort de soutien à l’égard des agriculteurs et d’élargir le partenariat existant entre le réseau de la FNSEA et la Gendarmerie Nationale. La convention nationale serait enrichie d’un volet spécifique sur les violences et intrusions se matérialisant notamment par la création d’une cellule de veille nationale voire d’une ligne téléphonique directe facilitant le signalement des infractions et la centralisation des informations. A l’issue de cet échange constructif, chacun s’entend pour améliorer la coordination entre tous les services de l’Etat et le réseau syndical ; élément clé pour faire face à des actions radicalisées d’une ampleur jamais connue.

Intrusions dans les élevages et violences contre les agriculteurs : La FNSEA demande au ministre de l’Intérieur de faire preuve de fermeté

Après avoir rencontré, en février dernier, Laurent Nuñez, Secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Intérieur, la FNSEA a été reçue ce 4 septembre par Christophe Castaner afin d’évoquer les intrusions dans les élevages et les violences envers les agriculteurs. Si la FNSEA et son réseau ont engagé très rapidement des actions judiciaires à l’encontre de certains activistes et encouragé chaque agriculteur victime à déposer plainte, Christiane Lambert et Jérôme Despey ont demandé au ministre d'exprimer et de donner ordre d'une plus grande fermeté à l’égard des individus qui s’introduisent dans les bâtiments, publient des propos injurieux et violents et diffusent des données personnelles. Le ministre a également été sensibilisé à la prévention des intrusions, tout particulièrement en raison d’un risque sanitaire et économique majeur dans un contexte sanitaire tendu avec la fièvre porcine africaine. Les règles de biosécurité strictes sont en effet allègrement piétinées par ces activistes lors de telles intrusions. Pour la FNSEA, il faut tout mettre en œuvre pour faire cesser les provocations et les attaques de militants qui n’hésitent plus à se filmer à visage découvert avant de publier leurs « exploits » sur les réseaux sociaux. Faute d’empêcher ces actes délictueux, le sentiment d’impunité ira grandissant et les agriculteurs, victimes, ne le comprendraient pas. Avec le non-respect de la propriété et les menaces physiques, le ministre constate une forte radicalisation des mouvements. Si jusqu’à présent, les agriculteurs « visités » ont réagi avec beaucoup de discernement, le ministre est conscient du risque de dérapage et de dommages physiques graves aux personnes.

Allier prévention et répression

A l’occasion de ce rendez-vous, le ministre a orienté ses propos autour d’un volet préventif et d’un axe répressif. Il relève tout d’abord que les progrès en matière de renseignement ont permis de multiplier les interpellations d’individus. Selon lui, cette pression judiciaire commence d’ailleurs à porter ses fruits auprès de certains militants. Sur la possibilité de dissoudre certaines des organisations les plus violentes, le ministre rappelle le cadre juridique très strict qui encadre les conditions de mise en œuvre. Il se déclare néanmoins favorable à un travail en commun entre ses services et ceux de la FNSEA sur ce moyen d’action. Sous un angle plus préventif, le ministre a affiché une ferme volonté de porter un message politique fort de soutien à l’égard des agriculteurs et d’élargir le partenariat existant entre le réseau de la FNSEA et la Gendarmerie Nationale. La convention nationale serait enrichie d’un volet spécifique sur les violences et intrusions se matérialisant notamment par la création d’une cellule de veille nationale voire d’une ligne téléphonique directe facilitant le signalement des infractions et la centralisation des informations. A l’issue de cet échange constructif, chacun s’entend pour améliorer la coordination entre tous les services de l’Etat et le réseau syndical ; élément clé pour faire face à des actions radicalisées d’une ampleur jamais connue.