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Libre-échange avec le Japon

Japon : Un marché fidèle aux vins de Bourgogne

Les vins de Bourgogne bénéficient d’une réelle aura au Japon, pays dont la culture, le goût et les valeurs correspondent parfaitement à celles des bourguignons. En 2016, le Japon conserve sa place de 3ème marché export des vins de Bourgogne.


 

Par Publié par Cédric Michelin
Japon : Un marché fidèle aux vins de Bourgogne

Un accord de principe sur un « partenariat stratégique économique » entre l’Union Européenne et le Japon a été confirmé au niveau politique lors d’un sommet bilatéral tenu le 6 juillet à Bruxelles. En matière commerciale, il se traduira par une libéralisation partielle ou totale, immédiate ou à terme, selon les cas, du marché japonais pour le bœuf, le porc, les fromages, les vins et les produits agricoles transformés européens, ainsi que par la protection au Japon de 205 indications géographique européennes, dont 130 vins et spiritueux. L'accord évitera 145 M€ de droits de douanes aux exportateurs de vin européens, a indiqué Phil Hogan, le commissaire européen à l'Agriculture, à Bordeaux le 6 juillet, au congrès des organisations de la viticulture. « Cela signifie que les vins français et européens n'auront plus de différentiel de compétitivité en leur défaveur par rapport aux vins d'Australie ou des Amériques », a-t-il commenté. Plus de 130 indications géographiques européennes bénéficieront d'une protection sur le marché japonais, a-t-il complété.

" C’est donc une nouvelle opportunité pour revenir sur un marché dont la parité monétaire n’est pas à notre avantage ", analyse le directeur du pôle Marchés et Développement du BIVB, Philippe Longepierre, même s'il préfère pour l'heure rester prudent : " Après !, il faudra aussi que les distributeurs japonais jouent le « jeu » par des réductions tarifaires ou des actions de promotion auprès des consommateurs ". L’avenir le dira...

Japon : Un marché fidèle aux vins de Bourgogne

Japon : Un marché fidèle aux vins de Bourgogne

Un accord de principe sur un « partenariat stratégique économique » entre l’Union Européenne et le Japon a été confirmé au niveau politique lors d’un sommet bilatéral tenu le 6 juillet à Bruxelles. En matière commerciale, il se traduira par une libéralisation partielle ou totale, immédiate ou à terme, selon les cas, du marché japonais pour le bœuf, le porc, les fromages, les vins et les produits agricoles transformés européens, ainsi que par la protection au Japon de 205 indications géographique européennes, dont 130 vins et spiritueux. L'accord évitera 145 M€ de droits de douanes aux exportateurs de vin européens, a indiqué Phil Hogan, le commissaire européen à l'Agriculture, à Bordeaux le 6 juillet, au congrès des organisations de la viticulture. « Cela signifie que les vins français et européens n'auront plus de différentiel de compétitivité en leur défaveur par rapport aux vins d'Australie ou des Amériques », a-t-il commenté. Plus de 130 indications géographiques européennes bénéficieront d'une protection sur le marché japonais, a-t-il complété.

" C’est donc une nouvelle opportunité pour revenir sur un marché dont la parité monétaire n’est pas à notre avantage ", analyse le directeur du pôle Marchés et Développement du BIVB, Philippe Longepierre, même s'il préfère pour l'heure rester prudent : " Après !, il faudra aussi que les distributeurs japonais jouent le « jeu » par des réductions tarifaires ou des actions de promotion auprès des consommateurs ". L’avenir le dira...