L’accent sur la décentralisation
l’organisation de son réseau et avait invité la ministre déléguée à la
décentralisation. L’occasion de revoir en profondeur l’organisation
agricole sur le territoire.
Loi de décentralisation
Anne-Marie Escoffier, la ministre déléguée à la décentralisation est intervenue pendant le congrès de la FNSEA pour préciser les contours de la future loi de la décentralisation. La commune, le département, la région, l’économie, la formation, l’orientation, l’apprentissage sont les priorités fixées par la ministre. « Il faut qu’on puisse répondre aux spécificités locales, mais l’Etat sera garant des grandes politiques au niveau national », rassurait la ministre. Au niveau régional, des conférences de l’action publique pourrait être mis en place « pour que les collectivités territoriales et l’Etat se retrouvent dans un dialogue confiant ». Pour que les compétences soient reconnues à chacun des niveaux de l’échelon territorial, Anne-Marie Escoffier propose plusieurs axes de travail : les compétences propres aux départements plutôt axés sur le social à savoir les solidarités des territoires (APA, RSA), l’action et le développement social ainsi que l’aménagement numérique. L’échelon régional est largement renforcé avec l’économie, la répartition des fonds européens, la formation et l’organisation des transports. Pour les communes, reste la transition écologique et énergétique et enfin la qualité de l’air. Des sujets qui ne manqueront pas de faire débat au sein du milieu agricole D’autres part, ce projet donne plus de pouvoir aux intercommunalités et aux métropoles qui deviendraient un échelon décisionnel. Le projet de loi sur la décentralisation et de réforme de l’action publique doit être examiné le 10 avril en Conseil des ministres, le texte pourrait être voté à l’automne.