L’Afdi ouvre aux cultures du monde entier
Depuis plus de 40 ans, une solidarité paysanne s’est créée par delà les frontières, notamment grâce aux actions menées par l’Afdi, Agriculteurs Français Développement International. L’association en appelle aujourd’hui aux dons, pour pouvoir continuer d’agir et d’accompagner les paysans et les cultures du monde entier…

La mission de la délégation de Saône-et-Loire auprès de leurs partenaires malgaches touche à sa fin. En effet, d’ici sans doute un an, le partenariat s’arrêtera car « nous en avons fait le tour, explique Marc Gauthier, le président d’Afdi BFC, et ils sont désormais assez forts pour continuer seuls ».
La première mission exploratoire remonte à il y a plus de 20 ans. Dans cette zone du sud-ouest de Madagascar, les paysans doivent composer avec des conditions agroclimatiques extrêmes : près de 400 mm d’eau tombent en trois mois, quand le reste de l’année le ciel (et le sol) reste désespérément sec. « L’État malgache voulait une société civile structurée pour pouvoir avoir des interlocuteurs. Il fallait donc des leaders agricoles "costauds" capables de discuter avec les pouvoirs publics et les industriels », d’où la première action de l’Afdi71 en faveur... de l’alphabétisation !
Trouver le bon interlocuteur
Ensuite a suivi tout un volet de formations techniques, « mais comme il s’agit souvent de cultures que nous n’avons pas chez nous, comme le manioc ou le pois du cap, plutôt que de les aider directement, notre accompagnement a consisté à trouver les bons techniciens, les bonnes personnes ressource ». La délégation saône-et-loirienne a également beaucoup aidé ses homologues malgaches dans tout le volet commercialisation. « Nous avons souhaiter pour cela les aider à mettre en place des petits magasins de stockage et un système de microfinance leur permettant de pouvoir attendre la période où les cours sont les plus élevés, plutôt que de tout vendre en une fois au moment de la récolte lorsque les cours sont au plus bas ».
Il y a eu également tout un volet de développement de petite mécanisation, dans un contexte de vol de zébus, leurs animaux de traction. Malheureusement le recours à de l’outillage de mauvaise qualité n’a pas permis un développement régulier de ces pratiques. « Malgré tout l’Afdi a contribué à la mise en place progressive d’une filière de commercialisation de matériel agricole et du principe des Cuma ». De même, l’association a opéré auprès de ses homologues malgaches tout un volet de conseil de gestion d’exploitation familiale.
Une autre forme de soutien
Avant de décider d’une prochaine mission pour la délégation de Saône-et-Loire, la volonté de l’association au niveau national est de plus axer son action sur un rôle de passerelle entre les différentes parties : « l’idée serait ainsi de faire le tour des différentes OPA partenaires, pour définir quels types de projets elles veulent soutenir ». Cela permettrait de conjuguer « développement agricole et partenariat économique ». L’ambition serait ainsi d’être plus un partenaire facilitateur, « catalyseur » dans un contexte de commerce international. « Nous avons besoin des agriculteurs des deux côtés, nord et sud », il s’agit ainsi plus de développer des terrains d’entente plutôt que de la concurrence.
L’Afdi ouvre aux cultures du monde entier

La mission de la délégation de Saône-et-Loire auprès de leurs partenaires malgaches touche à sa fin. En effet, d’ici sans doute un an, le partenariat s’arrêtera car « nous en avons fait le tour, explique Marc Gauthier, le président d’Afdi BFC, et ils sont désormais assez forts pour continuer seuls ».
La première mission exploratoire remonte à il y a plus de 20 ans. Dans cette zone du sud-ouest de Madagascar, les paysans doivent composer avec des conditions agroclimatiques extrêmes : près de 400 mm d’eau tombent en trois mois, quand le reste de l’année le ciel (et le sol) reste désespérément sec. « L’État malgache voulait une société civile structurée pour pouvoir avoir des interlocuteurs. Il fallait donc des leaders agricoles "costauds" capables de discuter avec les pouvoirs publics et les industriels », d’où la première action de l’Afdi71 en faveur... de l’alphabétisation !
Trouver le bon interlocuteur
Ensuite a suivi tout un volet de formations techniques, « mais comme il s’agit souvent de cultures que nous n’avons pas chez nous, comme le manioc ou le pois du cap, plutôt que de les aider directement, notre accompagnement a consisté à trouver les bons techniciens, les bonnes personnes ressource ». La délégation saône-et-loirienne a également beaucoup aidé ses homologues malgaches dans tout le volet commercialisation. « Nous avons souhaiter pour cela les aider à mettre en place des petits magasins de stockage et un système de microfinance leur permettant de pouvoir attendre la période où les cours sont les plus élevés, plutôt que de tout vendre en une fois au moment de la récolte lorsque les cours sont au plus bas ».
Il y a eu également tout un volet de développement de petite mécanisation, dans un contexte de vol de zébus, leurs animaux de traction. Malheureusement le recours à de l’outillage de mauvaise qualité n’a pas permis un développement régulier de ces pratiques. « Malgré tout l’Afdi a contribué à la mise en place progressive d’une filière de commercialisation de matériel agricole et du principe des Cuma ». De même, l’association a opéré auprès de ses homologues malgaches tout un volet de conseil de gestion d’exploitation familiale.
Une autre forme de soutien
Avant de décider d’une prochaine mission pour la délégation de Saône-et-Loire, la volonté de l’association au niveau national est de plus axer son action sur un rôle de passerelle entre les différentes parties : « l’idée serait ainsi de faire le tour des différentes OPA partenaires, pour définir quels types de projets elles veulent soutenir ». Cela permettrait de conjuguer « développement agricole et partenariat économique ». L’ambition serait ainsi d’être plus un partenaire facilitateur, « catalyseur » dans un contexte de commerce international. « Nous avons besoin des agriculteurs des deux côtés, nord et sud », il s’agit ainsi plus de développer des terrains d’entente plutôt que de la concurrence.
L’Afdi ouvre aux cultures du monde entier

La mission de la délégation de Saône-et-Loire auprès de leurs partenaires malgaches touche à sa fin. En effet, d’ici sans doute un an, le partenariat s’arrêtera car « nous en avons fait le tour, explique Marc Gauthier, le président d’Afdi BFC, et ils sont désormais assez forts pour continuer seuls ».
La première mission exploratoire remonte à il y a plus de 20 ans. Dans cette zone du sud-ouest de Madagascar, les paysans doivent composer avec des conditions agroclimatiques extrêmes : près de 400 mm d’eau tombent en trois mois, quand le reste de l’année le ciel (et le sol) reste désespérément sec. « L’État malgache voulait une société civile structurée pour pouvoir avoir des interlocuteurs. Il fallait donc des leaders agricoles "costauds" capables de discuter avec les pouvoirs publics et les industriels », d’où la première action de l’Afdi71 en faveur... de l’alphabétisation !
Trouver le bon interlocuteur
Ensuite a suivi tout un volet de formations techniques, « mais comme il s’agit souvent de cultures que nous n’avons pas chez nous, comme le manioc ou le pois du cap, plutôt que de les aider directement, notre accompagnement a consisté à trouver les bons techniciens, les bonnes personnes ressource ». La délégation saône-et-loirienne a également beaucoup aidé ses homologues malgaches dans tout le volet commercialisation. « Nous avons souhaiter pour cela les aider à mettre en place des petits magasins de stockage et un système de microfinance leur permettant de pouvoir attendre la période où les cours sont les plus élevés, plutôt que de tout vendre en une fois au moment de la récolte lorsque les cours sont au plus bas ».
Il y a eu également tout un volet de développement de petite mécanisation, dans un contexte de vol de zébus, leurs animaux de traction. Malheureusement le recours à de l’outillage de mauvaise qualité n’a pas permis un développement régulier de ces pratiques. « Malgré tout l’Afdi a contribué à la mise en place progressive d’une filière de commercialisation de matériel agricole et du principe des Cuma ». De même, l’association a opéré auprès de ses homologues malgaches tout un volet de conseil de gestion d’exploitation familiale.
Une autre forme de soutien
Avant de décider d’une prochaine mission pour la délégation de Saône-et-Loire, la volonté de l’association au niveau national est de plus axer son action sur un rôle de passerelle entre les différentes parties : « l’idée serait ainsi de faire le tour des différentes OPA partenaires, pour définir quels types de projets elles veulent soutenir ». Cela permettrait de conjuguer « développement agricole et partenariat économique ». L’ambition serait ainsi d’être plus un partenaire facilitateur, « catalyseur » dans un contexte de commerce international. « Nous avons besoin des agriculteurs des deux côtés, nord et sud », il s’agit ainsi plus de développer des terrains d’entente plutôt que de la concurrence.
L’Afdi ouvre aux cultures du monde entier

La mission de la délégation de Saône-et-Loire auprès de leurs partenaires malgaches touche à sa fin. En effet, d’ici sans doute un an, le partenariat s’arrêtera car « nous en avons fait le tour, explique Marc Gauthier, le président d’Afdi BFC, et ils sont désormais assez forts pour continuer seuls ».
La première mission exploratoire remonte à il y a plus de 20 ans. Dans cette zone du sud-ouest de Madagascar, les paysans doivent composer avec des conditions agroclimatiques extrêmes : près de 400 mm d’eau tombent en trois mois, quand le reste de l’année le ciel (et le sol) reste désespérément sec. « L’État malgache voulait une société civile structurée pour pouvoir avoir des interlocuteurs. Il fallait donc des leaders agricoles "costauds" capables de discuter avec les pouvoirs publics et les industriels », d’où la première action de l’Afdi71 en faveur... de l’alphabétisation !
Trouver le bon interlocuteur
Ensuite a suivi tout un volet de formations techniques, « mais comme il s’agit souvent de cultures que nous n’avons pas chez nous, comme le manioc ou le pois du cap, plutôt que de les aider directement, notre accompagnement a consisté à trouver les bons techniciens, les bonnes personnes ressource ». La délégation saône-et-loirienne a également beaucoup aidé ses homologues malgaches dans tout le volet commercialisation. « Nous avons souhaiter pour cela les aider à mettre en place des petits magasins de stockage et un système de microfinance leur permettant de pouvoir attendre la période où les cours sont les plus élevés, plutôt que de tout vendre en une fois au moment de la récolte lorsque les cours sont au plus bas ».
Il y a eu également tout un volet de développement de petite mécanisation, dans un contexte de vol de zébus, leurs animaux de traction. Malheureusement le recours à de l’outillage de mauvaise qualité n’a pas permis un développement régulier de ces pratiques. « Malgré tout l’Afdi a contribué à la mise en place progressive d’une filière de commercialisation de matériel agricole et du principe des Cuma ». De même, l’association a opéré auprès de ses homologues malgaches tout un volet de conseil de gestion d’exploitation familiale.
Une autre forme de soutien
Avant de décider d’une prochaine mission pour la délégation de Saône-et-Loire, la volonté de l’association au niveau national est de plus axer son action sur un rôle de passerelle entre les différentes parties : « l’idée serait ainsi de faire le tour des différentes OPA partenaires, pour définir quels types de projets elles veulent soutenir ». Cela permettrait de conjuguer « développement agricole et partenariat économique ». L’ambition serait ainsi d’être plus un partenaire facilitateur, « catalyseur » dans un contexte de commerce international. « Nous avons besoin des agriculteurs des deux côtés, nord et sud », il s’agit ainsi plus de développer des terrains d’entente plutôt que de la concurrence.