L'agriculture aux premières loges pour l'Égalité femmes-hommes
Marlène Schiappa, secrétaire d’État en charge de l’égalité femmes-hommes, a dévoilé le plan du gouvernement pour la refonte du congé maternité, promesse de campagne du président Macron, qui avait mis en avant sa volonté « un congé de maternité unique, garanti pour toutes les femmes quel que soit leur statut (salariée, entrepreneuse, intermittente, non-salariée, statut multiple, etc.), aligné sur le régime le plus avantageux ».
Marlène Schiappa a donc annoncé que son secrétariat d’État travaillait à « l’amélioration du congé maternité, pour plus d'équité ». L’harmonisation se fera « métier par métier tout au long du quinquennat » et les agricultrices seront les premières concernées. Cette annonce n’est pas nouvelle, la mise en avant des agricultrices avait déjà été annoncée, Edouard Philippe avait évoqué le lancement d’une mission parlementaire à l’automne, lors de la présentation des mesures en faveur des Indépendants le 5 septembre dernier à Dijon. Actuellement, dans le cadre de leurs grossesses, les agricultrices et salariées agricoles affiliées à la mutualité sociale agricole (MSA), ont droit à un congé maternité dont la durée légale est de 16 semaines minimum et peut varier en fonction du nombre d’enfants attendus ou de la situation familiale. Durant ce congé maternité, des indemnités journalières, sont versées par la MSA aux salariées agricoles. Quant aux agricultrices, elles doivent se rapprocher de leur caisse MSA, afin de faire une demande d’allocation de remplacement. Autre nouvelle pour le monde agricole, le « gender budgeting », ou budgétisation sensible au genre, que la secrétaire d’État souhaite intégrer à l’ensemble des politiques publiques, sera d’abord expérimenté par le ministère de l'Agriculture avant une généralisation à l’ensemble du gouvernement. Il s’agit de s’assurer que l’utilisation de l’argent public ne creuse pas les inégalités entre femmes et hommes.
L'agriculture aux premières loges pour l'Égalité femmes-hommes
Marlène Schiappa a donc annoncé que son secrétariat d’État travaillait à « l’amélioration du congé maternité, pour plus d'équité ». L’harmonisation se fera « métier par métier tout au long du quinquennat » et les agricultrices seront les premières concernées. Cette annonce n’est pas nouvelle, la mise en avant des agricultrices avait déjà été annoncée, Edouard Philippe avait évoqué le lancement d’une mission parlementaire à l’automne, lors de la présentation des mesures en faveur des Indépendants le 5 septembre dernier à Dijon. Actuellement, dans le cadre de leurs grossesses, les agricultrices et salariées agricoles affiliées à la mutualité sociale agricole (MSA), ont droit à un congé maternité dont la durée légale est de 16 semaines minimum et peut varier en fonction du nombre d’enfants attendus ou de la situation familiale. Durant ce congé maternité, des indemnités journalières, sont versées par la MSA aux salariées agricoles. Quant aux agricultrices, elles doivent se rapprocher de leur caisse MSA, afin de faire une demande d’allocation de remplacement. Autre nouvelle pour le monde agricole, le « gender budgeting », ou budgétisation sensible au genre, que la secrétaire d’État souhaite intégrer à l’ensemble des politiques publiques, sera d’abord expérimenté par le ministère de l'Agriculture avant une généralisation à l’ensemble du gouvernement. Il s’agit de s’assurer que l’utilisation de l’argent public ne creuse pas les inégalités entre femmes et hommes.
