L'Agroalimentaire connaît une vague d'initiatives sans précédent, toutes plus vertueuses les unes que les autres
L’heure est à la surenchère à qui affichera la filière la plus vertueuse à même de bien rémunérer les producteurs. C’est louable et sans doute souhaitable. Reste que ces démarches à force de se multiplier pourraient finir par se concurrencer…

À en croire l’actualité, les acteurs du secteur agroalimentaire n’attendent pas la mise en œuvre des fameux plans de filière pour prendre en compte les préoccupations sociétales. Chaque semaine, de nouvelles initiatives sont rendues publiques. Et les projets se multiplient. Ainsi, en peu de temps a-t-on assiste au lancement d’un collectif d’une vingtaine d’entreprises productrices de fruits et légumes qui construit une filière "Zéro résidu de pesticides". Côté animal, c’est le groupe breton Cooperl qui entend donner une nouvelle dimension à la viande de porc "sans antibiotiques", et ce dès la naissance des porcelets, avec sa marque "Brocéliande". Dans le même temps, quatre acteurs agroalimentaires, Sodebo, Fleury-Michon, les groupes coopératifs Terrena et Advitam, lançaient la démarche "Ferme France" visant à promouvoir un étiquetage sociétal. Et maintenant même Intermarché s’y met et lance une brique de lait UHT qui rémunère mieux encore l’éleveur laitier que la fameuse brique de la marque "C’est qui le patron !?» (0,44 € du litre contre 0,39 €), mais cela uniquement au sein de la laiterie filiale des Mousquetaires… De quoi faire oublier ses promotions à -70 % des semaines précédentes sur le Nutella, le café et autres couche culottes…
Autant d’initiatives qui émergent des grandes enseignes de la distribution, des entreprises agroalimentaires ou même de coopératives. Et tout cela se déroule dans un paysage économique où l’on trouve de plus en plus d’initiatives en provenance des producteurs eux-mêmes.
Partout, l’heure est à se montrer exemplaire sur certaines filières, avec une plus juste répartition de la valeur ajoutée, notamment au profit, enfin !, des producteurs.
Fédérés ou… éclatés ?
Toute la question est de savoir comment le consommateur appréhende réellement tout cela. Sans aucun doute, les promesses de produits alimentaires "Sans" trouveront facilement leur public car le message y est simple et manichéen. De même pour les produits qui garantissent une meilleure rémunération aux producteurs. Le concept est simple, il rassure en garantissant des approvisionnements de proximité et de qualité.
Mais qu’en sera-t-il des étiquetages basés sur une notation qui évalue les pratiques agricoles sur différents critères… Ces étiquetages sont complexes à appréhender. La volonté de fédérer les initiatives du même type au sein d’une démarche commune est louable, mais toutes les entreprises qui se lancent dans le "sociétal" utilisent justement cet argument pour se démarquer de leurs concurrents. Pas sûr dès lors que leurs initiateurs acceptent d’être dilués dans une "démarche chapeau" qui leur enlèverait alors toute aspérité…
Reste pourtant, que sur des sujets aussi sensibles vis-à-vis des citoyens, l’union ferait la force… et l’éclatement la faiblesse des démarches et donc celle des producteurs qui demeurent vulnérables au bon vouloir des initiateurs et propriétaires de ces mêmes démarches.
L'Agroalimentaire connaît une vague d'initiatives sans précédent, toutes plus vertueuses les unes que les autres

À en croire l’actualité, les acteurs du secteur agroalimentaire n’attendent pas la mise en œuvre des fameux plans de filière pour prendre en compte les préoccupations sociétales. Chaque semaine, de nouvelles initiatives sont rendues publiques. Et les projets se multiplient. Ainsi, en peu de temps a-t-on assiste au lancement d’un collectif d’une vingtaine d’entreprises productrices de fruits et légumes qui construit une filière "Zéro résidu de pesticides". Côté animal, c’est le groupe breton Cooperl qui entend donner une nouvelle dimension à la viande de porc "sans antibiotiques", et ce dès la naissance des porcelets, avec sa marque "Brocéliande". Dans le même temps, quatre acteurs agroalimentaires, Sodebo, Fleury-Michon, les groupes coopératifs Terrena et Advitam, lançaient la démarche "Ferme France" visant à promouvoir un étiquetage sociétal. Et maintenant même Intermarché s’y met et lance une brique de lait UHT qui rémunère mieux encore l’éleveur laitier que la fameuse brique de la marque "C’est qui le patron !?» (0,44 € du litre contre 0,39 €), mais cela uniquement au sein de la laiterie filiale des Mousquetaires… De quoi faire oublier ses promotions à -70 % des semaines précédentes sur le Nutella, le café et autres couche culottes…
Autant d’initiatives qui émergent des grandes enseignes de la distribution, des entreprises agroalimentaires ou même de coopératives. Et tout cela se déroule dans un paysage économique où l’on trouve de plus en plus d’initiatives en provenance des producteurs eux-mêmes.
Partout, l’heure est à se montrer exemplaire sur certaines filières, avec une plus juste répartition de la valeur ajoutée, notamment au profit, enfin !, des producteurs.
Fédérés ou… éclatés ?
Toute la question est de savoir comment le consommateur appréhende réellement tout cela. Sans aucun doute, les promesses de produits alimentaires "Sans" trouveront facilement leur public car le message y est simple et manichéen. De même pour les produits qui garantissent une meilleure rémunération aux producteurs. Le concept est simple, il rassure en garantissant des approvisionnements de proximité et de qualité.
Mais qu’en sera-t-il des étiquetages basés sur une notation qui évalue les pratiques agricoles sur différents critères… Ces étiquetages sont complexes à appréhender. La volonté de fédérer les initiatives du même type au sein d’une démarche commune est louable, mais toutes les entreprises qui se lancent dans le "sociétal" utilisent justement cet argument pour se démarquer de leurs concurrents. Pas sûr dès lors que leurs initiateurs acceptent d’être dilués dans une "démarche chapeau" qui leur enlèverait alors toute aspérité…
Reste pourtant, que sur des sujets aussi sensibles vis-à-vis des citoyens, l’union ferait la force… et l’éclatement la faiblesse des démarches et donc celle des producteurs qui demeurent vulnérables au bon vouloir des initiateurs et propriétaires de ces mêmes démarches.
L'Agroalimentaire connaît une vague d'initiatives sans précédent, toutes plus vertueuses les unes que les autres

À en croire l’actualité, les acteurs du secteur agroalimentaire n’attendent pas la mise en œuvre des fameux plans de filière pour prendre en compte les préoccupations sociétales. Chaque semaine, de nouvelles initiatives sont rendues publiques. Et les projets se multiplient. Ainsi, en peu de temps a-t-on assiste au lancement d’un collectif d’une vingtaine d’entreprises productrices de fruits et légumes qui construit une filière "Zéro résidu de pesticides". Côté animal, c’est le groupe breton Cooperl qui entend donner une nouvelle dimension à la viande de porc "sans antibiotiques", et ce dès la naissance des porcelets, avec sa marque "Brocéliande". Dans le même temps, quatre acteurs agroalimentaires, Sodebo, Fleury-Michon, les groupes coopératifs Terrena et Advitam, lançaient la démarche "Ferme France" visant à promouvoir un étiquetage sociétal. Et maintenant même Intermarché s’y met et lance une brique de lait UHT qui rémunère mieux encore l’éleveur laitier que la fameuse brique de la marque "C’est qui le patron !?» (0,44 € du litre contre 0,39 €), mais cela uniquement au sein de la laiterie filiale des Mousquetaires… De quoi faire oublier ses promotions à -70 % des semaines précédentes sur le Nutella, le café et autres couche culottes…
Autant d’initiatives qui émergent des grandes enseignes de la distribution, des entreprises agroalimentaires ou même de coopératives. Et tout cela se déroule dans un paysage économique où l’on trouve de plus en plus d’initiatives en provenance des producteurs eux-mêmes.
Partout, l’heure est à se montrer exemplaire sur certaines filières, avec une plus juste répartition de la valeur ajoutée, notamment au profit, enfin !, des producteurs.
Fédérés ou… éclatés ?
Toute la question est de savoir comment le consommateur appréhende réellement tout cela. Sans aucun doute, les promesses de produits alimentaires "Sans" trouveront facilement leur public car le message y est simple et manichéen. De même pour les produits qui garantissent une meilleure rémunération aux producteurs. Le concept est simple, il rassure en garantissant des approvisionnements de proximité et de qualité.
Mais qu’en sera-t-il des étiquetages basés sur une notation qui évalue les pratiques agricoles sur différents critères… Ces étiquetages sont complexes à appréhender. La volonté de fédérer les initiatives du même type au sein d’une démarche commune est louable, mais toutes les entreprises qui se lancent dans le "sociétal" utilisent justement cet argument pour se démarquer de leurs concurrents. Pas sûr dès lors que leurs initiateurs acceptent d’être dilués dans une "démarche chapeau" qui leur enlèverait alors toute aspérité…
Reste pourtant, que sur des sujets aussi sensibles vis-à-vis des citoyens, l’union ferait la force… et l’éclatement la faiblesse des démarches et donc celle des producteurs qui demeurent vulnérables au bon vouloir des initiateurs et propriétaires de ces mêmes démarches.
L'Agroalimentaire connaît une vague d'initiatives sans précédent, toutes plus vertueuses les unes que les autres

À en croire l’actualité, les acteurs du secteur agroalimentaire n’attendent pas la mise en œuvre des fameux plans de filière pour prendre en compte les préoccupations sociétales. Chaque semaine, de nouvelles initiatives sont rendues publiques. Et les projets se multiplient. Ainsi, en peu de temps a-t-on assiste au lancement d’un collectif d’une vingtaine d’entreprises productrices de fruits et légumes qui construit une filière "Zéro résidu de pesticides". Côté animal, c’est le groupe breton Cooperl qui entend donner une nouvelle dimension à la viande de porc "sans antibiotiques", et ce dès la naissance des porcelets, avec sa marque "Brocéliande". Dans le même temps, quatre acteurs agroalimentaires, Sodebo, Fleury-Michon, les groupes coopératifs Terrena et Advitam, lançaient la démarche "Ferme France" visant à promouvoir un étiquetage sociétal. Et maintenant même Intermarché s’y met et lance une brique de lait UHT qui rémunère mieux encore l’éleveur laitier que la fameuse brique de la marque "C’est qui le patron !?» (0,44 € du litre contre 0,39 €), mais cela uniquement au sein de la laiterie filiale des Mousquetaires… De quoi faire oublier ses promotions à -70 % des semaines précédentes sur le Nutella, le café et autres couche culottes…
Autant d’initiatives qui émergent des grandes enseignes de la distribution, des entreprises agroalimentaires ou même de coopératives. Et tout cela se déroule dans un paysage économique où l’on trouve de plus en plus d’initiatives en provenance des producteurs eux-mêmes.
Partout, l’heure est à se montrer exemplaire sur certaines filières, avec une plus juste répartition de la valeur ajoutée, notamment au profit, enfin !, des producteurs.
Fédérés ou… éclatés ?
Toute la question est de savoir comment le consommateur appréhende réellement tout cela. Sans aucun doute, les promesses de produits alimentaires "Sans" trouveront facilement leur public car le message y est simple et manichéen. De même pour les produits qui garantissent une meilleure rémunération aux producteurs. Le concept est simple, il rassure en garantissant des approvisionnements de proximité et de qualité.
Mais qu’en sera-t-il des étiquetages basés sur une notation qui évalue les pratiques agricoles sur différents critères… Ces étiquetages sont complexes à appréhender. La volonté de fédérer les initiatives du même type au sein d’une démarche commune est louable, mais toutes les entreprises qui se lancent dans le "sociétal" utilisent justement cet argument pour se démarquer de leurs concurrents. Pas sûr dès lors que leurs initiateurs acceptent d’être dilués dans une "démarche chapeau" qui leur enlèverait alors toute aspérité…
Reste pourtant, que sur des sujets aussi sensibles vis-à-vis des citoyens, l’union ferait la force… et l’éclatement la faiblesse des démarches et donc celle des producteurs qui demeurent vulnérables au bon vouloir des initiateurs et propriétaires de ces mêmes démarches.
L'Agroalimentaire connaît une vague d'initiatives sans précédent, toutes plus vertueuses les unes que les autres

À en croire l’actualité, les acteurs du secteur agroalimentaire n’attendent pas la mise en œuvre des fameux plans de filière pour prendre en compte les préoccupations sociétales. Chaque semaine, de nouvelles initiatives sont rendues publiques. Et les projets se multiplient. Ainsi, en peu de temps a-t-on assiste au lancement d’un collectif d’une vingtaine d’entreprises productrices de fruits et légumes qui construit une filière "Zéro résidu de pesticides". Côté animal, c’est le groupe breton Cooperl qui entend donner une nouvelle dimension à la viande de porc "sans antibiotiques", et ce dès la naissance des porcelets, avec sa marque "Brocéliande". Dans le même temps, quatre acteurs agroalimentaires, Sodebo, Fleury-Michon, les groupes coopératifs Terrena et Advitam, lançaient la démarche "Ferme France" visant à promouvoir un étiquetage sociétal. Et maintenant même Intermarché s’y met et lance une brique de lait UHT qui rémunère mieux encore l’éleveur laitier que la fameuse brique de la marque "C’est qui le patron !?» (0,44 € du litre contre 0,39 €), mais cela uniquement au sein de la laiterie filiale des Mousquetaires… De quoi faire oublier ses promotions à -70 % des semaines précédentes sur le Nutella, le café et autres couche culottes…
Autant d’initiatives qui émergent des grandes enseignes de la distribution, des entreprises agroalimentaires ou même de coopératives. Et tout cela se déroule dans un paysage économique où l’on trouve de plus en plus d’initiatives en provenance des producteurs eux-mêmes.
Partout, l’heure est à se montrer exemplaire sur certaines filières, avec une plus juste répartition de la valeur ajoutée, notamment au profit, enfin !, des producteurs.
Fédérés ou… éclatés ?
Toute la question est de savoir comment le consommateur appréhende réellement tout cela. Sans aucun doute, les promesses de produits alimentaires "Sans" trouveront facilement leur public car le message y est simple et manichéen. De même pour les produits qui garantissent une meilleure rémunération aux producteurs. Le concept est simple, il rassure en garantissant des approvisionnements de proximité et de qualité.
Mais qu’en sera-t-il des étiquetages basés sur une notation qui évalue les pratiques agricoles sur différents critères… Ces étiquetages sont complexes à appréhender. La volonté de fédérer les initiatives du même type au sein d’une démarche commune est louable, mais toutes les entreprises qui se lancent dans le "sociétal" utilisent justement cet argument pour se démarquer de leurs concurrents. Pas sûr dès lors que leurs initiateurs acceptent d’être dilués dans une "démarche chapeau" qui leur enlèverait alors toute aspérité…
Reste pourtant, que sur des sujets aussi sensibles vis-à-vis des citoyens, l’union ferait la force… et l’éclatement la faiblesse des démarches et donc celle des producteurs qui demeurent vulnérables au bon vouloir des initiateurs et propriétaires de ces mêmes démarches.
L'Agroalimentaire connaît une vague d'initiatives sans précédent, toutes plus vertueuses les unes que les autres

À en croire l’actualité, les acteurs du secteur agroalimentaire n’attendent pas la mise en œuvre des fameux plans de filière pour prendre en compte les préoccupations sociétales. Chaque semaine, de nouvelles initiatives sont rendues publiques. Et les projets se multiplient. Ainsi, en peu de temps a-t-on assiste au lancement d’un collectif d’une vingtaine d’entreprises productrices de fruits et légumes qui construit une filière "Zéro résidu de pesticides". Côté animal, c’est le groupe breton Cooperl qui entend donner une nouvelle dimension à la viande de porc "sans antibiotiques", et ce dès la naissance des porcelets, avec sa marque "Brocéliande". Dans le même temps, quatre acteurs agroalimentaires, Sodebo, Fleury-Michon, les groupes coopératifs Terrena et Advitam, lançaient la démarche "Ferme France" visant à promouvoir un étiquetage sociétal. Et maintenant même Intermarché s’y met et lance une brique de lait UHT qui rémunère mieux encore l’éleveur laitier que la fameuse brique de la marque "C’est qui le patron !?» (0,44 € du litre contre 0,39 €), mais cela uniquement au sein de la laiterie filiale des Mousquetaires… De quoi faire oublier ses promotions à -70 % des semaines précédentes sur le Nutella, le café et autres couche culottes…
Autant d’initiatives qui émergent des grandes enseignes de la distribution, des entreprises agroalimentaires ou même de coopératives. Et tout cela se déroule dans un paysage économique où l’on trouve de plus en plus d’initiatives en provenance des producteurs eux-mêmes.
Partout, l’heure est à se montrer exemplaire sur certaines filières, avec une plus juste répartition de la valeur ajoutée, notamment au profit, enfin !, des producteurs.
Fédérés ou… éclatés ?
Toute la question est de savoir comment le consommateur appréhende réellement tout cela. Sans aucun doute, les promesses de produits alimentaires "Sans" trouveront facilement leur public car le message y est simple et manichéen. De même pour les produits qui garantissent une meilleure rémunération aux producteurs. Le concept est simple, il rassure en garantissant des approvisionnements de proximité et de qualité.
Mais qu’en sera-t-il des étiquetages basés sur une notation qui évalue les pratiques agricoles sur différents critères… Ces étiquetages sont complexes à appréhender. La volonté de fédérer les initiatives du même type au sein d’une démarche commune est louable, mais toutes les entreprises qui se lancent dans le "sociétal" utilisent justement cet argument pour se démarquer de leurs concurrents. Pas sûr dès lors que leurs initiateurs acceptent d’être dilués dans une "démarche chapeau" qui leur enlèverait alors toute aspérité…
Reste pourtant, que sur des sujets aussi sensibles vis-à-vis des citoyens, l’union ferait la force… et l’éclatement la faiblesse des démarches et donc celle des producteurs qui demeurent vulnérables au bon vouloir des initiateurs et propriétaires de ces mêmes démarches.
L'Agroalimentaire connaît une vague d'initiatives sans précédent, toutes plus vertueuses les unes que les autres

À en croire l’actualité, les acteurs du secteur agroalimentaire n’attendent pas la mise en œuvre des fameux plans de filière pour prendre en compte les préoccupations sociétales. Chaque semaine, de nouvelles initiatives sont rendues publiques. Et les projets se multiplient. Ainsi, en peu de temps a-t-on assiste au lancement d’un collectif d’une vingtaine d’entreprises productrices de fruits et légumes qui construit une filière "Zéro résidu de pesticides". Côté animal, c’est le groupe breton Cooperl qui entend donner une nouvelle dimension à la viande de porc "sans antibiotiques", et ce dès la naissance des porcelets, avec sa marque "Brocéliande". Dans le même temps, quatre acteurs agroalimentaires, Sodebo, Fleury-Michon, les groupes coopératifs Terrena et Advitam, lançaient la démarche "Ferme France" visant à promouvoir un étiquetage sociétal. Et maintenant même Intermarché s’y met et lance une brique de lait UHT qui rémunère mieux encore l’éleveur laitier que la fameuse brique de la marque "C’est qui le patron !?» (0,44 € du litre contre 0,39 €), mais cela uniquement au sein de la laiterie filiale des Mousquetaires… De quoi faire oublier ses promotions à -70 % des semaines précédentes sur le Nutella, le café et autres couche culottes…
Autant d’initiatives qui émergent des grandes enseignes de la distribution, des entreprises agroalimentaires ou même de coopératives. Et tout cela se déroule dans un paysage économique où l’on trouve de plus en plus d’initiatives en provenance des producteurs eux-mêmes.
Partout, l’heure est à se montrer exemplaire sur certaines filières, avec une plus juste répartition de la valeur ajoutée, notamment au profit, enfin !, des producteurs.
Fédérés ou… éclatés ?
Toute la question est de savoir comment le consommateur appréhende réellement tout cela. Sans aucun doute, les promesses de produits alimentaires "Sans" trouveront facilement leur public car le message y est simple et manichéen. De même pour les produits qui garantissent une meilleure rémunération aux producteurs. Le concept est simple, il rassure en garantissant des approvisionnements de proximité et de qualité.
Mais qu’en sera-t-il des étiquetages basés sur une notation qui évalue les pratiques agricoles sur différents critères… Ces étiquetages sont complexes à appréhender. La volonté de fédérer les initiatives du même type au sein d’une démarche commune est louable, mais toutes les entreprises qui se lancent dans le "sociétal" utilisent justement cet argument pour se démarquer de leurs concurrents. Pas sûr dès lors que leurs initiateurs acceptent d’être dilués dans une "démarche chapeau" qui leur enlèverait alors toute aspérité…
Reste pourtant, que sur des sujets aussi sensibles vis-à-vis des citoyens, l’union ferait la force… et l’éclatement la faiblesse des démarches et donc celle des producteurs qui demeurent vulnérables au bon vouloir des initiateurs et propriétaires de ces mêmes démarches.