L'aire de lavage collective à Pierreclos sera presque toute automatique
Projet lancé en 2014, l’aire collective de lavage vitivinicole à Pierreclos sera assurément scrutée de près. La domotique et l’informatique sont de la partie pour simplifier sa gestion. Une bonne nouvelle notamment lors des périodes tendues des vendanges.

L’aire est équipée de quatre postes de lavage. Les deux premiers emplacements seront équipés de jets à très haute pression (180 bars), avec la possibilité de choisir de l’eau chaude si besoin. Une cuve "réserve" (pas sur le réseau) de 20 m3 est prévue pour constituer une réserve d’eau tampon pour faire un lavage en continue pendant la période de forte activité. Ces deux premiers emplacements pourront permettre de laver des machines à vendanger. Tout comme les postes 3 et 4. Le troisième emplacement permettra d’avoir accès à une potence réglable pour ajuster les remplissages de produits phytosanitaires ou laver des bidons. Au pied du mur accueillant les robinets, une seule et même rangée technique permet d’avoir accès facilement à l’ensemble des flexibles pour pouvoir les changer après usure. Le tout fait 25 mètres de long, soit 6,5 mètres par poste. Un caniveau est au centre, lavable à l’aide d’un godet de 40 cm. Au bout, le regard est situé à ras du sol, avec une « bonne pente », précise Mathieu Oudot, pour éviter les volumes morts d’eau stagnante. Un coude amovible vient s’emboiter pour stocker les résidus de lavage des machines à vendanger pendant les vendanges, permettant ainsi un nettoyage simplifié. Une grille verticale pourrait être installée également en amont pour éviter l’amas de détritus (feuilles…) risquant de bloquer ce coude. Un dégrilleur automatique est installé à l’aval du regard collecteur puis un séparateur automatique permet de shunter les eaux soit vers le déshuileur pour les eaux pluviales, soit vers le phytobac. Il fait 80 m2 à Pierreclos, « ce qui est bien pour ne pas parfois être juste », précise le spécialiste de la chambre d’Agriculture. Enfin un troisième réseau permet de stocker les eaux de lavage de machine à vendanger.
Plusieurs tarifs pour l’eau
Particularité de ce projet, un boitier électronique mesure notamment les volumes d’eaux passées. « Le syndicat fixe le prix des volumes passés et maitrise la facturation auprès de chaque adhérent ». La gestion ne s’arrête pas là puisque chaque adhérent à l’aire collective se verra remettre un badge. Ce dernier servira pour rentrer par le portail. La date et l’heure sont automatiquement enregistrées dans le système informatique. Au niveau du local technique (cabane en brique attenante), le badge sert ensuite à choisir - sur un écran tactile - les opérations qu’il veut effectuer (remplissage pulvé, lavage machine à vendanger…). « Si le pulvé est déjà enregistré par exemple, le système sait le volume d’eau exact à délivrer », précise Nicolas Vincent, directeur Région est de Syntea. Un ticket de facturation est émis à la fin de l’opération. Un système de vidéosurveillance permet de remonter l’historique et vérifier la bonne utilisation du matériel. L’automatisation cherche donc à simplifier la gestion commune de l’aire. « Avec ses données, le syndicat pourra ajuster le prix de l’eau, pour qu’elle soit par exemple plus cher pour le lavage de pulvé que pour celui de machine à vendanger ». Les gestionnaires auront également la possibilité de donner des droits en fonction des usagers, que pour une action précise par exemple (lavage, remplissage…). Enfin, le badge peut également servir de moyen de paiement, en créditant-débitant le compte, avec possibilité d’obliger le prépaiement avant utilisation de l’aire.
Comme pour les autos ?
L’aire sera hiverné prévient la société Syntea. Le contrat d’entretien prévoit trois visites annuelles avec notamment des visites « préventives » pour contrôler l’installation avant les pics d’utilisation. Les premières simulations calculées estiment le coût global autour de 200 à 250 € de frais fixes (électricité…) par adhérents et par an.
La société basée dans le Vaucluse ne manque pas d’idée. « Nous allons bientôt faire une aire où il n’y aura pas besoin de manœuvrer, comme une aire de lavage pour automobiles ».
L'aire de lavage collective à Pierreclos sera presque toute automatique

L’aire est équipée de quatre postes de lavage. Les deux premiers emplacements seront équipés de jets à très haute pression (180 bars), avec la possibilité de choisir de l’eau chaude si besoin. Une cuve "réserve" (pas sur le réseau) de 20 m3 est prévue pour constituer une réserve d’eau tampon pour faire un lavage en continue pendant la période de forte activité. Ces deux premiers emplacements pourront permettre de laver des machines à vendanger. Tout comme les postes 3 et 4. Le troisième emplacement permettra d’avoir accès à une potence réglable pour ajuster les remplissages de produits phytosanitaires ou laver des bidons. Au pied du mur accueillant les robinets, une seule et même rangée technique permet d’avoir accès facilement à l’ensemble des flexibles pour pouvoir les changer après usure. Le tout fait 25 mètres de long, soit 6,5 mètres par poste. Un caniveau est au centre, lavable à l’aide d’un godet de 40 cm. Au bout, le regard est situé à ras du sol, avec une « bonne pente », précise Mathieu Oudot, pour éviter les volumes morts d’eau stagnante. Un coude amovible vient s’emboiter pour stocker les résidus de lavage des machines à vendanger pendant les vendanges, permettant ainsi un nettoyage simplifié. Une grille verticale pourrait être installée également en amont pour éviter l’amas de détritus (feuilles…) risquant de bloquer ce coude. Un dégrilleur automatique est installé à l’aval du regard collecteur puis un séparateur automatique permet de shunter les eaux soit vers le déshuileur pour les eaux pluviales, soit vers le phytobac. Il fait 80 m2 à Pierreclos, « ce qui est bien pour ne pas parfois être juste », précise le spécialiste de la chambre d’Agriculture. Enfin un troisième réseau permet de stocker les eaux de lavage de machine à vendanger.
Plusieurs tarifs pour l’eau
Particularité de ce projet, un boitier électronique mesure notamment les volumes d’eaux passées. « Le syndicat fixe le prix des volumes passés et maitrise la facturation auprès de chaque adhérent ». La gestion ne s’arrête pas là puisque chaque adhérent à l’aire collective se verra remettre un badge. Ce dernier servira pour rentrer par le portail. La date et l’heure sont automatiquement enregistrées dans le système informatique. Au niveau du local technique (cabane en brique attenante), le badge sert ensuite à choisir - sur un écran tactile - les opérations qu’il veut effectuer (remplissage pulvé, lavage machine à vendanger…). « Si le pulvé est déjà enregistré par exemple, le système sait le volume d’eau exact à délivrer », précise Nicolas Vincent, directeur Région est de Syntea. Un ticket de facturation est émis à la fin de l’opération. Un système de vidéosurveillance permet de remonter l’historique et vérifier la bonne utilisation du matériel. L’automatisation cherche donc à simplifier la gestion commune de l’aire. « Avec ses données, le syndicat pourra ajuster le prix de l’eau, pour qu’elle soit par exemple plus cher pour le lavage de pulvé que pour celui de machine à vendanger ». Les gestionnaires auront également la possibilité de donner des droits en fonction des usagers, que pour une action précise par exemple (lavage, remplissage…). Enfin, le badge peut également servir de moyen de paiement, en créditant-débitant le compte, avec possibilité d’obliger le prépaiement avant utilisation de l’aire.
Comme pour les autos ?
L’aire sera hiverné prévient la société Syntea. Le contrat d’entretien prévoit trois visites annuelles avec notamment des visites « préventives » pour contrôler l’installation avant les pics d’utilisation. Les premières simulations calculées estiment le coût global autour de 200 à 250 € de frais fixes (électricité…) par adhérents et par an.
La société basée dans le Vaucluse ne manque pas d’idée. « Nous allons bientôt faire une aire où il n’y aura pas besoin de manœuvrer, comme une aire de lavage pour automobiles ».