L’ambition d’un développement vraiment durable de la Sobac
Le temps d’une matinée, l’entreprise Sobac a présenté aux vignerons et viticulteurs ses solutions novatrices. L’occasion de se familiariser avec les technologies de fertilisation développées par Marcel Mézy.

Preuve de l’intérêt suscité par la demi-journée agronomique organisée par la société Sobac, le nombre de vignerons ayant fait le déplacement jusqu’à Azé le 16 juillet dernier, notamment de Côte-d’Or et de la Côte Chalonnaise. Avec, pour certains, l’envie de découvrir les technologies de fertilisation développées par Marcel Mézy, d’autres pour conforter leur choix cultural. Et ce n’est pas un hasard si cette présentation s’est déroulée au domaine de Rochebin dirigé conjointement par Mickaël Marillier et Laurent Chardigny. Une structure de 53 hectares qui est utilisatrice du concept développé par la Sobac depuis septembre 2017. A la satisfaction de Mickaël Marillier qui a pu témoigner de l’efficacité constatée sur sa vigne en seulement quelques mois.
100 % naturel
Le principe de la démarche est extrêmement simple : il s’agit de redonner de la fertilité aux sols ayant un humus dégradé. L’ambition est aussi bien d’améliorer la structure du sol que de générer un stock d’eau et de nourrir la plante. De ce fait, il y a hausse de la fertilité et donc gain de rentabilité pour l’entreprise. Le système proposé par la Sobac entraîne non seulement un moindre besoin en eau mais aussi une réduction du lessivage, un recours aux pesticides limité et un stockage du carbone (cinq tonnes de carbone fixé par an par hectare). L’idée, en filigrane, est de s’appuyer sur une sélection de végétaux compostés sur lesquels se développent des micro-organismes, explique l'entreprise.
La création d’humus améliore la structure des sols et leur fertilité. Cela engendre de nombreuses conséquences. Qu’il s’agisse d’optimisation de la gestion de la fertilisation, des qualités nutritionnelles des productions, de la résistance renforcée à la sécheresse et aux maladies, d’un meilleur enracinement (plus profond et plus dense) et donc d’une meilleure alimentation des plantes, d’une amélioration de la structure du sol avec davantage d’aération et de porosité, de diminution de l’érosion et, enfin, d’équilibre du pH naturel du sol.
Par ailleurs, cette matinée a permis d’aborder le sujet de la mycorhisation. L’occasion, pour la Sobac, de préciser que l’association plante-champignon est bénéfique pour les deux entités. Cela permet, par exemple, d’étendre le réseau racinaire et participe au stockage de carbone.
Profils de sols
L’un des temps forts de la journée a résidé en l'étude de profil de sols comparatifs entre une parcelle du domaine de Rochebin conduite depuis deux ans en Bactériosol (le produit de la maison Sobac) et une parcelle témoin de l’EARL Paire en conduite conventionnelle. Expert en sols qui a creusé quelque 5.000 fosses depuis 2000, Christophe Frebourg a pu, dans un premier temps, faire constater aux vignerons la différence de couleur du sol. Mais aussi la différence de texture et d’odeur. « Il faut une vie microbienne pour créer de l’aération et permettre l’arrivée de racines. Les sols les plus aérés sont aussi les plus vivants. En outre, ces sols restent plus chauds l’hiver. Ils ont aussi un pH plus équilibré ».
L’ambition d’un développement vraiment durable de la Sobac

Preuve de l’intérêt suscité par la demi-journée agronomique organisée par la société Sobac, le nombre de vignerons ayant fait le déplacement jusqu’à Azé le 16 juillet dernier, notamment de Côte-d’Or et de la Côte Chalonnaise. Avec, pour certains, l’envie de découvrir les technologies de fertilisation développées par Marcel Mézy, d’autres pour conforter leur choix cultural. Et ce n’est pas un hasard si cette présentation s’est déroulée au domaine de Rochebin dirigé conjointement par Mickaël Marillier et Laurent Chardigny. Une structure de 53 hectares qui est utilisatrice du concept développé par la Sobac depuis septembre 2017. A la satisfaction de Mickaël Marillier qui a pu témoigner de l’efficacité constatée sur sa vigne en seulement quelques mois.
100 % naturel
Le principe de la démarche est extrêmement simple : il s’agit de redonner de la fertilité aux sols ayant un humus dégradé. L’ambition est aussi bien d’améliorer la structure du sol que de générer un stock d’eau et de nourrir la plante. De ce fait, il y a hausse de la fertilité et donc gain de rentabilité pour l’entreprise. Le système proposé par la Sobac entraîne non seulement un moindre besoin en eau mais aussi une réduction du lessivage, un recours aux pesticides limité et un stockage du carbone (cinq tonnes de carbone fixé par an par hectare). L’idée, en filigrane, est de s’appuyer sur une sélection de végétaux compostés sur lesquels se développent des micro-organismes, explique l'entreprise.
La création d’humus améliore la structure des sols et leur fertilité. Cela engendre de nombreuses conséquences. Qu’il s’agisse d’optimisation de la gestion de la fertilisation, des qualités nutritionnelles des productions, de la résistance renforcée à la sécheresse et aux maladies, d’un meilleur enracinement (plus profond et plus dense) et donc d’une meilleure alimentation des plantes, d’une amélioration de la structure du sol avec davantage d’aération et de porosité, de diminution de l’érosion et, enfin, d’équilibre du pH naturel du sol.
Par ailleurs, cette matinée a permis d’aborder le sujet de la mycorhisation. L’occasion, pour la Sobac, de préciser que l’association plante-champignon est bénéfique pour les deux entités. Cela permet, par exemple, d’étendre le réseau racinaire et participe au stockage de carbone.
Profils de sols
L’un des temps forts de la journée a résidé en l'étude de profil de sols comparatifs entre une parcelle du domaine de Rochebin conduite depuis deux ans en Bactériosol (le produit de la maison Sobac) et une parcelle témoin de l’EARL Paire en conduite conventionnelle. Expert en sols qui a creusé quelque 5.000 fosses depuis 2000, Christophe Frebourg a pu, dans un premier temps, faire constater aux vignerons la différence de couleur du sol. Mais aussi la différence de texture et d’odeur. « Il faut une vie microbienne pour créer de l’aération et permettre l’arrivée de racines. Les sols les plus aérés sont aussi les plus vivants. En outre, ces sols restent plus chauds l’hiver. Ils ont aussi un pH plus équilibré ».