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L’âme du vin

L’âme du vin au cœur du vignoble bourguignon

Film documentaire de Marie-Ange Gorbanevsky, L’âme du vin sort en salle le 13 novembre prochain. L’occasion de mettre en exergue le vignoble bourguignon ainsi que les hommes et femmes qui font un vin dont la réputation n’a que peu d’équivalents dans le monde.

L’âme du vin au cœur du vignoble bourguignon

« Je ne fais pas un film pour apprendre, je fais un film pour transmettre quelque chose. J’ai une intuition et je vais découvrir un monde que je ne connais pas ». La démarche de la réalisatrice Marie-Ange Gorbanevsky est emprunt de modestie. « Bien sûr, je devais apprendre, écouter, me laisser guider par les grands vignerons, par mes lectures, par les sommeliers et par Jacques Puisais, qui m’ont donné des leçons. Et ces leçons m’ont permis de trouver mon chemin jusqu’à ce film ». De Bernard Noblet à Aubert de Villaine en passant par Olivier Poussier, Caroline Furstoss, Frédéric Lafarge, Olivier Bernstein, Stéphane Chassin, Christophe Rounier ou Dominique Lafon, ces professionnels reconnus ont témoigné de leur passion pour un produit toujours unique. Avec la mise en avant d’appellations prestigieuses entre Romanée-Conti, Gevrey-Chambertin, Chambolle-Musigny et autres Meursault ou Volnay.

Des Nippons en extase

Avec ce film, le spectateur s’imprègne, au fil des saisons, de ce qu’est la viticulture bourguignonne. L’hiver, dans les vignes, avec le brasier. Mais aussi au cœur de la cave pour juger et jauger de l’évolution du vin en fût. Ou au sein d’une tonnellerie. Sans oublier les incontournables vendanges.

« En rencontrant les vignerons qui ont participé au film et en visitant leur domaine, j’ai compris que j’avais trouvé là un trésor. J’ai observé la lumière, le travail de la vigne et de la cave au fil des saisons et j’ai écouté le message que les vignerons et le vin avaient à transmettre. J’ai souhaité me tourner vers la lumière et révéler le travail humble et quotidien de ceux-là qui donnent naissance à des vins vivants, à des vins qui ont une âme… » tient à préciser la réalisatrice. De ce film, on retiendra quelques séquences fortes. Et plus particulièrement celle avec ces deux Japonais qui vont boire une bouteille rarissime, exceptionnelle, un Chambolle-Musigny Les Amoureuses 1945. Ils sont presque hébétés devant la chance qui est la leur.

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