Gaec Chauffley à Allerey-sur-Saône
« L’analyse pour ajuster au plus vite la ration »
Avec 140 laitières traites au robot, les associés du Gaec Chauffley ne veulent pas se permettre le moindre écart en termes de ration alimentaire. Etant donné les variations de valeur alimentaire qui peuvent sévir dans un silo, les éleveurs recourent aux analyses de fourrage à chaque ouverture de silo et dès que la production décroche.
Les membres du Gaec Chauffley à Allerey-sur-Saône sont parmi les adhérents qui ont incité leur coopérative Bourgogne du Sud à investir dans un laboratoire d’analyse de fourrages. L’année dernière, ils ont fait analyser leur ensilage de maïs tous les mois, « parce que la qualité du silo évoluait dans le temps », confie Louis-Cyrille Chauffley, associé avec son frère Christophe et sa sœur Sophie. A la tête d’un troupeau de 140 holsteins avec un objectif de quota de 1,2 million de litres de lait d’ici peu, la famille Chauffley ne veut « pas se permettre le moindre écart alimentaire ». Et pour cela, les associés veulent pouvoir compter sur une certaine réactivité en matière d’analyse de fourrage. « Dans une structure comme la nôtre, on ne peut pas se permettre d’attendre un mois et ainsi entraîner le troupeau dans des problèmes alimentaires », confie Louis-Cyrille.
La qualité du silo évolue
« Parfois, on sent que les vaches ont plus de mal à faire du lait. L’analyse permet alors d’ajuster au plus vite la ration », explique encore l’éleveur. Des ajustements qui sont plus que nécessaires : « le silo évolue à la fois dans le temps (au fur et à mesure du stockage) et en fonction de la parcelle (à la récolte). Une différence de 0,05 UF (unité fourragère) par kg de matière sèche (MS) pour une vache qui ingère 10 kg de MS de maïs équivaut à une différence de plus de 1 litre de lait par jour », illustre Lilian Rochette, référent technique élevage à Bourgogne du Sud.
Production étalée toute l’année
Chaque année, le Gaec Chauffley ensile entre 40 et 50 hectares de son maïs avec comme objectif primordial de remplir le silo. Dans ce secteur, où le maïs fourrage s’avère plus productif que les prairies, les associés parviennent chaque année à disposer d’un silo de report. Une précaution indispensable dans leur système avec traite robotisée où la production de lait s’étale sur toute l’année. « Nous effectuons une première analyse en vert (matière sèche) juste avant la récolte. C’est un premier indicateur sur la quantité que l’animal peut ingérer. Ensuite, nous faisons systématiquement une analyse de valeur alimentaire dans le front d’attaque du nouveau silo », détaille Louis-Cyrille.
Plan individuel de complémentation
Outre le maïs ensilage, la ration contient 2 kg de foin de luzerne, 3 kg de tourteaux de soja/colza. L’an dernier, 1 kg de grains de maïs concassés avaient été nécessaires « pour compenser l’ensilage », indiquent les associés. « Le but est d’équilibrer les kilos de fourrage de base pour un objectif de production de 23 à 25 litres de lait. Une partie de la complémentation azotée est incorporée à la ration dans la mélangeuse tandis que le reste est distribué au Dac et ajusté vache par vache par le logiciel du robot », explique Lilian Rochette.
Rendez-vous incontournables
Chaque année, les associés du Gaec Chauffley reçoivent leur technicien au moment de l’ouverture du nouveau silo de maïs, après que le silo de report ait été terminé. Lilian Rochette dispose d’un logiciel de rationnement dans lequel il entre les données de la nouvelle analyse de fourrage et calcule ainsi les rations du troupeau. Le technicien revient ensuite - analyse à l’appui - à chaque fois que nécessaire ; lorsque les éleveurs décèlent la moindre baisse de production dans le tank à lait. La rapidité d’analyse permise par le nouveau labo de Verdun-sur-le-Doubs est un plus appréciable pour le Gaec Chauffley.
La qualité du silo évolue
« Parfois, on sent que les vaches ont plus de mal à faire du lait. L’analyse permet alors d’ajuster au plus vite la ration », explique encore l’éleveur. Des ajustements qui sont plus que nécessaires : « le silo évolue à la fois dans le temps (au fur et à mesure du stockage) et en fonction de la parcelle (à la récolte). Une différence de 0,05 UF (unité fourragère) par kg de matière sèche (MS) pour une vache qui ingère 10 kg de MS de maïs équivaut à une différence de plus de 1 litre de lait par jour », illustre Lilian Rochette, référent technique élevage à Bourgogne du Sud.
Production étalée toute l’année
Chaque année, le Gaec Chauffley ensile entre 40 et 50 hectares de son maïs avec comme objectif primordial de remplir le silo. Dans ce secteur, où le maïs fourrage s’avère plus productif que les prairies, les associés parviennent chaque année à disposer d’un silo de report. Une précaution indispensable dans leur système avec traite robotisée où la production de lait s’étale sur toute l’année. « Nous effectuons une première analyse en vert (matière sèche) juste avant la récolte. C’est un premier indicateur sur la quantité que l’animal peut ingérer. Ensuite, nous faisons systématiquement une analyse de valeur alimentaire dans le front d’attaque du nouveau silo », détaille Louis-Cyrille.
Plan individuel de complémentation
Outre le maïs ensilage, la ration contient 2 kg de foin de luzerne, 3 kg de tourteaux de soja/colza. L’an dernier, 1 kg de grains de maïs concassés avaient été nécessaires « pour compenser l’ensilage », indiquent les associés. « Le but est d’équilibrer les kilos de fourrage de base pour un objectif de production de 23 à 25 litres de lait. Une partie de la complémentation azotée est incorporée à la ration dans la mélangeuse tandis que le reste est distribué au Dac et ajusté vache par vache par le logiciel du robot », explique Lilian Rochette.
Rendez-vous incontournables
Chaque année, les associés du Gaec Chauffley reçoivent leur technicien au moment de l’ouverture du nouveau silo de maïs, après que le silo de report ait été terminé. Lilian Rochette dispose d’un logiciel de rationnement dans lequel il entre les données de la nouvelle analyse de fourrage et calcule ainsi les rations du troupeau. Le technicien revient ensuite - analyse à l’appui - à chaque fois que nécessaire ; lorsque les éleveurs décèlent la moindre baisse de production dans le tank à lait. La rapidité d’analyse permise par le nouveau labo de Verdun-sur-le-Doubs est un plus appréciable pour le Gaec Chauffley.