Yves Tartaud à Donzy-le-Perthuis
L’art de transmettre une passion et un savoir-faire
Sellier harnacheur à Donzy-le-Pertuis, Yves Tartaud fait partager depuis trois ans sa passion et ses connaissances à des stagiaires venus de l’ensemble de l’hexagone.
Niché sur les hauteurs de Cluny, à Donzy-le-Pertuis, l’atelier d’Yves Tartaud est un endroit où il fait bon vivre, mais pas seulement car l’ambiance est studieuse parmi les stagiaires qui peuplent les locaux. De la Bretagne à la Corse, en passant par la région Rhône-Alpes et, bien sûr, la Bourgogne, les élèves n’hésitent pas à parcourir des centaines de kilomètres pour profiter du savoir-faire et de la longue expérience du maître des lieux. Avec son épouse Cécile, Yves a de fait déjà un long vécu au sein de l’univers équin. Après avoir suivi une formation au sein de l’Ecole du Haras du Pin dans l’Orne, ce dernier s’est installé artisan sellier bourrelier en 2001 du côté d’Annemasse. Il s’est alors spécialisé dans la fabrication de harnais d’attelage et de briderie fine en créant ses propres modèles. Faute de surface suffisante, le couple décide alors de revenir dans sa région d’origine et s’installe, en 2005, à Donzy-le-Pertuis. L’occasion de développer l’activité équestre avec notamment la pension pour chevaux tout en poursuivant son ouvrage de sellier harnacheur. « Outre la confection d’articles traditionnels, je réalise également un travail sur-mesure qui répond à des besoins spécifiques dans le respect de la pure tradition française. Je propose aux meneurs un harnachement en fonction de leur discipline, de leurs besoins et de leurs chevaux ».
Patience et longueur de temps
Une activité artisanale désormais plus réduite. De fait, suite à plusieurs demandes et fort d’une solide expérience de meneur et de cavalier, Yves Tartaud a éprouvé l’envie de partager sa passion et son savoir-faire en créant son propre atelier de formation. Il est ainsi possible, selon son objectif professionnel, de suivre une formation courte ou longue. La formation courte permet de découvrir et de s’initier au travail du cuir. A raison d’une à deux journées, chacun peut apprendre les rudiments de la couture à deux aiguilles, à se dépanner ou encore à effectuer quelques réparations de base sur le petit matériel. Mais aussi, sur cinq jours, à fabriquer un article simple du type ceinture, étui pour couteau ou pour téléphone portable… La formation professionnelle longue permet, elle, d’acquérir des compétences nécessaires à une future installation. Du lundi au jeudi de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 19 h, de septembre à mai, les élèves apprennent ainsi toutes les ficelles du métier pendant les 980 heures de cette formation qualifiante. Il s’agit d’acquérir des connaissances sur les différents cuirs utilisés, la bouclerie, les outils, les coutures à la main, la selle ou encore le harnais d’attelage. Mais aussi de suivre des cours d’hippologie, de technologie et de dessin, tout en procédant à la fabrication d’articles de sellerie cousus à la main et à la machine. Certains peuvent choisir de se spécialiser dans la fabrication du harnais d’attelage sur trois mois et 420 heures.
« Une fois la formation terminée et le stagiaire de retour chez lui, il peut bien sûr m’appeler en cas de besoin. Aujourd’hui, il n’y a pas tellement de selliers. A tel point que des cordonniers réparent du matériel d’équitation. Dans notre métier, je pense qu’il faut être bon dans son domaine et innovant. On peut tirer son épingle du jeu. Cela peut être une bonne activité annexe. En outre, il n’est pas nécessaire de réaliser un investissement important puisque 5.000 € suffisent pour démarrer son activité. Mais il faut du temps, de l’énergie et être créatif pour réussir dans ce travail. Il s’agit d’un métier d’art qui nécessite beaucoup de passion ».
Pour tout renseignement, tél. : 06.26.34.39.11.
De l’Île de Beauté à la beauté du fil
Patience et longueur de temps
Une activité artisanale désormais plus réduite. De fait, suite à plusieurs demandes et fort d’une solide expérience de meneur et de cavalier, Yves Tartaud a éprouvé l’envie de partager sa passion et son savoir-faire en créant son propre atelier de formation. Il est ainsi possible, selon son objectif professionnel, de suivre une formation courte ou longue. La formation courte permet de découvrir et de s’initier au travail du cuir. A raison d’une à deux journées, chacun peut apprendre les rudiments de la couture à deux aiguilles, à se dépanner ou encore à effectuer quelques réparations de base sur le petit matériel. Mais aussi, sur cinq jours, à fabriquer un article simple du type ceinture, étui pour couteau ou pour téléphone portable… La formation professionnelle longue permet, elle, d’acquérir des compétences nécessaires à une future installation. Du lundi au jeudi de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 19 h, de septembre à mai, les élèves apprennent ainsi toutes les ficelles du métier pendant les 980 heures de cette formation qualifiante. Il s’agit d’acquérir des connaissances sur les différents cuirs utilisés, la bouclerie, les outils, les coutures à la main, la selle ou encore le harnais d’attelage. Mais aussi de suivre des cours d’hippologie, de technologie et de dessin, tout en procédant à la fabrication d’articles de sellerie cousus à la main et à la machine. Certains peuvent choisir de se spécialiser dans la fabrication du harnais d’attelage sur trois mois et 420 heures.
« Une fois la formation terminée et le stagiaire de retour chez lui, il peut bien sûr m’appeler en cas de besoin. Aujourd’hui, il n’y a pas tellement de selliers. A tel point que des cordonniers réparent du matériel d’équitation. Dans notre métier, je pense qu’il faut être bon dans son domaine et innovant. On peut tirer son épingle du jeu. Cela peut être une bonne activité annexe. En outre, il n’est pas nécessaire de réaliser un investissement important puisque 5.000 € suffisent pour démarrer son activité. Mais il faut du temps, de l’énergie et être créatif pour réussir dans ce travail. Il s’agit d’un métier d’art qui nécessite beaucoup de passion ».
Pour tout renseignement, tél. : 06.26.34.39.11.
De l’Île de Beauté à la beauté du fil
A 21 ans, Alix Gauffreau n’a pas hésité à quitter l’Île de Beauté pour se former au métier de sellier harnacheur. Excellente cavalière dans le domaine du dressage, elle a un solide projet professionnel en tête qu’elle compte démarrer à proximité d’Ajaccio. « Je suis déjà titulaire d’un CAP de sellier harnacheur. Je suis venue à Donzy-le-Pertuis pour suivre une formation dans le harnais d’attelage. Je pense ouvrir en janvier prochain mon propre atelier baptisé Atletico. J’ai fait le tour des centres équestres cet été. J’ai déjà du travail en prévision. En outre, je vais proposer un produit innovant. Je vais m’appuyer sur une technique peu courante et plus qualitative. Je pense me diriger principalement vers le dressage ».