Joël Héras
L’art des sculptures liquides
Connu et reconnu pour son travail au cœur de l’infiniment petit, Joël Héras vient de s’illustrer en réalisant à Cluny une très belle exposition intitulée sculptures liquides. Retour en images.

Réalisant depuis de nombreuses années de surprenants clichés consacrés aux insectes « qui sont de merveilleux sujets photographiques » –l'un d'eux avait servi pour illustrer la couverture du Mémento 2010 de L'Exploitant Agricole de Saône-et-Loire–, Joël Héras a également un autre domaine qui lui tient à cœur : l’exploration des phénomènes de collisions de gouttes de liquides, lesquelles sont si fugaces qu’elles ne sont pas visibles sans l’utilisation de la photographie à haute vitesse.
Pour accéder à des images hors du commun, Joël Héras s’est lancé dans la création d’un système qui permet de faire tomber une goutte au moment et à l’endroit souhaité. L’idéal pour obtenir des clichés absolument uniques.
« La photographie a le merveilleux pouvoir de permettre au photographe de faire partager les émotions de sa propre vision d’une scène, d’un être ou d’un objet. Mais elle a une autre faculté : celle de permettre d’appréhender ce qui est insaisissable à notre regard car trop rapide ».
Au cœur du réel éphémère
L’artiste a donc choisi de mettre en lumière les immenses possibilités créatives et artistiques offertes par le sujet lors d’une exposition organisée à Cluny fin août. « Par une technique et un matériel que j’ai conçu, je sculpte les liquides à volonté en faisant tomber chacune des gouttes avec une grande précision dans le temps et dans l’espace ». L’occasion ainsi d’obtenir des structures improbables, des images insolites et inhabituelles. Mais aussi d’expérimenter. « Le travail d’un artiste n’est pas figé. Par de nouvelles techniques, de nouvelles sources d’inspiration, ses réflexions sur son art et son génie créatif, ses œuvres évoluent au fil du temps. En permanence, je cherche à innover, me renouveler en expérimentant ». Avec, à la clé, une recherche sur différents liquides entre lait, eau et huile notamment. « Il faut faire beaucoup d’essais, y compris négatifs. » Des expérimentations dont Joël Héras n’est pas prêt de voir la fin. « Je vais continuer mon travail. Il y a des possibilités quasiment infinies... »
Pour accéder à des images hors du commun, Joël Héras s’est lancé dans la création d’un système qui permet de faire tomber une goutte au moment et à l’endroit souhaité. L’idéal pour obtenir des clichés absolument uniques.
« La photographie a le merveilleux pouvoir de permettre au photographe de faire partager les émotions de sa propre vision d’une scène, d’un être ou d’un objet. Mais elle a une autre faculté : celle de permettre d’appréhender ce qui est insaisissable à notre regard car trop rapide ».
Au cœur du réel éphémère
L’artiste a donc choisi de mettre en lumière les immenses possibilités créatives et artistiques offertes par le sujet lors d’une exposition organisée à Cluny fin août. « Par une technique et un matériel que j’ai conçu, je sculpte les liquides à volonté en faisant tomber chacune des gouttes avec une grande précision dans le temps et dans l’espace ». L’occasion ainsi d’obtenir des structures improbables, des images insolites et inhabituelles. Mais aussi d’expérimenter. « Le travail d’un artiste n’est pas figé. Par de nouvelles techniques, de nouvelles sources d’inspiration, ses réflexions sur son art et son génie créatif, ses œuvres évoluent au fil du temps. En permanence, je cherche à innover, me renouveler en expérimentant ». Avec, à la clé, une recherche sur différents liquides entre lait, eau et huile notamment. « Il faut faire beaucoup d’essais, y compris négatifs. » Des expérimentations dont Joël Héras n’est pas prêt de voir la fin. « Je vais continuer mon travail. Il y a des possibilités quasiment infinies... »