L’association Des Ailes au Monde a fait le pari de reconstruire à l’identique un F40
A l’occasion du centenaire du premier conflit planétaire, l’association Des Ailes au Monde a fait le pari de reconstruire à l’identique un F40 et de le présenter le 11 novembre 2018.

Prenant son envol pendant la grande guerre, le F40 est un avion mythique qui a équipé une quarantaine d’escadrilles des armées française, belge, russe et roumaine. Farman, qui a rejoint le groupe Galilé en mars 2013, était déjà à l’époque un constructeur réputé d’avions. Plus de cinq mille appareils appuient pendant le conflit de 1914-1918 l’armée française tout au long des années de guerre. Antoine de Saint-Exupéry lui-même volera à bord du Farman F40 n° F-CTEB en 1921.
A l’identique
Créée le 11 novembre 2014, l’association Des Ailes au Monde a pour ambition de construire un avion de la grande guerre. « Il y a un triple objectif à la base », précise le président de l’association Jean-Claude Boyer, par ailleurs également dirigeant de l’entreprise Farman. « En l’occurrence un devoir de mémoire, notamment vis-à-vis des jeunes, la volonté d’associer des personnes issues de différents horizons et faire en sorte que l’on reparle de Farman dans l’univers de l’aéronautique ».
La première année a principalement été consacrée à la recherche documentaire, de plans et d’informations sur la vie de l’avion pendant la première guerre mondiale. Il a également été nécessaire d’effectuer de nombreuses démarches auprès du Fort de Vincennes pour photographier les plans dudit avion. « Ensuite, nous avons procédé à la numérisation des plans pour les rendre utilisables. Il nous en reste environ 15 % à numériser. Par contre, nous avons rencontré un problème au niveau du cockpit : il n’existe aucun plan. Nous sommes obligés de partir de simples photographies ».
Disposant certes d’un budget d’environ 100.000 €, l’association continue sa recherche de partenaires. Parmi les difficultés rencontrées, obligation est faire d’utiliser un bois spécifique agréé aéronautique. Pour ce qui est de l'entoilage, il y aura une toile de lin cousue comme à l’époque. Quant à la partie métallique, elle est confiée au groupe Galilé.
Objectif : le 11 novembre 2018 !
Néanmoins, un réel problème demeure : trouver le moteur Renault de 12 CV d’origine. Et dénicher un tel moteur relève de la plus extrême gageure. En outre, l’un des points non réglé est relatif au carburant, spécifique à cette époque. « Un moteur nous coûterait de 25.000 à 50.000 € si nous réussissons à en trouver un. Nous avons des pistes en Roumanie, en Russie, au Vietnam ou encore du côté de Cuba. Cela fait déjà trois ans que nous cherchons... ».
Alors que des collectionneurs donneront des conseils et assureront une formation, un musée mettrait à disposition un hangar pour l’assemblage. Au final, cet avion, démontable, fera 4 mètres de haut et 9,24 de long pour une envergure de 17,60 mètres avec une hélice de 3,04 mètres de diamètre.
« L’objectif est de présenter l’avion statiquement le 11 novembre 2018, mais nous avons fait le choix de le construire dans l’espoir qu’il puisse voler un jour. Ce serait formidable d'y parvenir en 2024 à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris... ».
L’association Des Ailes au Monde a fait le pari de reconstruire à l’identique un F40

Prenant son envol pendant la grande guerre, le F40 est un avion mythique qui a équipé une quarantaine d’escadrilles des armées française, belge, russe et roumaine. Farman, qui a rejoint le groupe Galilé en mars 2013, était déjà à l’époque un constructeur réputé d’avions. Plus de cinq mille appareils appuient pendant le conflit de 1914-1918 l’armée française tout au long des années de guerre. Antoine de Saint-Exupéry lui-même volera à bord du Farman F40 n° F-CTEB en 1921.
A l’identique
Créée le 11 novembre 2014, l’association Des Ailes au Monde a pour ambition de construire un avion de la grande guerre. « Il y a un triple objectif à la base », précise le président de l’association Jean-Claude Boyer, par ailleurs également dirigeant de l’entreprise Farman. « En l’occurrence un devoir de mémoire, notamment vis-à-vis des jeunes, la volonté d’associer des personnes issues de différents horizons et faire en sorte que l’on reparle de Farman dans l’univers de l’aéronautique ».
La première année a principalement été consacrée à la recherche documentaire, de plans et d’informations sur la vie de l’avion pendant la première guerre mondiale. Il a également été nécessaire d’effectuer de nombreuses démarches auprès du Fort de Vincennes pour photographier les plans dudit avion. « Ensuite, nous avons procédé à la numérisation des plans pour les rendre utilisables. Il nous en reste environ 15 % à numériser. Par contre, nous avons rencontré un problème au niveau du cockpit : il n’existe aucun plan. Nous sommes obligés de partir de simples photographies ».
Disposant certes d’un budget d’environ 100.000 €, l’association continue sa recherche de partenaires. Parmi les difficultés rencontrées, obligation est faire d’utiliser un bois spécifique agréé aéronautique. Pour ce qui est de l'entoilage, il y aura une toile de lin cousue comme à l’époque. Quant à la partie métallique, elle est confiée au groupe Galilé.
Objectif : le 11 novembre 2018 !
Néanmoins, un réel problème demeure : trouver le moteur Renault de 12 CV d’origine. Et dénicher un tel moteur relève de la plus extrême gageure. En outre, l’un des points non réglé est relatif au carburant, spécifique à cette époque. « Un moteur nous coûterait de 25.000 à 50.000 € si nous réussissons à en trouver un. Nous avons des pistes en Roumanie, en Russie, au Vietnam ou encore du côté de Cuba. Cela fait déjà trois ans que nous cherchons... ».
Alors que des collectionneurs donneront des conseils et assureront une formation, un musée mettrait à disposition un hangar pour l’assemblage. Au final, cet avion, démontable, fera 4 mètres de haut et 9,24 de long pour une envergure de 17,60 mètres avec une hélice de 3,04 mètres de diamètre.
« L’objectif est de présenter l’avion statiquement le 11 novembre 2018, mais nous avons fait le choix de le construire dans l’espoir qu’il puisse voler un jour. Ce serait formidable d'y parvenir en 2024 à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris... ».