Sauvegarde de l’abattoir d’Autun
L’association est créée
L’Association de Bourgogne centrale de sauvegarde de l’abattoir d’Autun a été créée. Jean-Philippe Nivot a été porté à la présidence avec la ferme intention de sauver cet outil de proximité auquel de très nombreux éleveurs, mais pas seulement, sont attachés.
Plus de 150 éleveurs - de l’Autunois-Morvan, mais pas seulement - étaient venus manifester leur attachement à l’abattoir d’Autun (lire notre édition précédent en page 7) le 14 juin dernier. Un signe fort qui traduit un réel attachement à cet outil de proximité.
Dans la foulée immédiate de la réunion publique, l’Association de Bourgogne centrale de sauvegarde de l’abattoir d’Autun était créée. Cette association est l’expression d’une volonté territoriale forte. Mise en place par des éleveurs, la structure a ainsi vocation à accueillir et à fédérer les énergies de toutes celles et de tous ceux qui entendent sauvegarder un abattoir de proximité, avec à la clé des emplois directs et indirects, des circuits courts pour les éleveurs et pour les consommateurs. Ses responsables comptent ainsi sur une à tous les acteurs locaux, qu’ils soient consommateurs, entreprises ou élus politiques.
L’abattoir d’Autun est en effet aujourd’hui au pied du mur. Depuis 2010, l’administration met la pression sur la structure pour qu’elle accomplisse des travaux de modernisation. L’hiver dernier, il s’en est manqué de peu que le classement sanitaire de l’outil soit abaissé d’un cran. Cette rétrogradation aurait signifié une fermeture imminente. Heureusement, la mobilisation de la chambre d’agriculture, de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs a permis d’éviter ce déclassement. Pour pouvoir être sauvée, la structure a besoin « d’un programme extrêmement lourd », prévenait Bernard Joly, président de la Sica. « La collectivité propriétaire des lieux veut bien porter le projet, mais à condition que l’ensemble de la filière soit à ses côtés avec un véritable projet pour l’abattoir ».
Jean-Philippe Nivot a ainsi été élu à la présidence de l’Association de Bourgogne centrale de sauvegarde de l’abattoir d’Autun. Il sera assisté dans sa mission de Philippe Labonde, secrétaire, et de François Legris, trésorier.
Dans la foulée immédiate de la réunion publique, l’Association de Bourgogne centrale de sauvegarde de l’abattoir d’Autun était créée. Cette association est l’expression d’une volonté territoriale forte. Mise en place par des éleveurs, la structure a ainsi vocation à accueillir et à fédérer les énergies de toutes celles et de tous ceux qui entendent sauvegarder un abattoir de proximité, avec à la clé des emplois directs et indirects, des circuits courts pour les éleveurs et pour les consommateurs. Ses responsables comptent ainsi sur une à tous les acteurs locaux, qu’ils soient consommateurs, entreprises ou élus politiques.
L’abattoir d’Autun est en effet aujourd’hui au pied du mur. Depuis 2010, l’administration met la pression sur la structure pour qu’elle accomplisse des travaux de modernisation. L’hiver dernier, il s’en est manqué de peu que le classement sanitaire de l’outil soit abaissé d’un cran. Cette rétrogradation aurait signifié une fermeture imminente. Heureusement, la mobilisation de la chambre d’agriculture, de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs a permis d’éviter ce déclassement. Pour pouvoir être sauvée, la structure a besoin « d’un programme extrêmement lourd », prévenait Bernard Joly, président de la Sica. « La collectivité propriétaire des lieux veut bien porter le projet, mais à condition que l’ensemble de la filière soit à ses côtés avec un véritable projet pour l’abattoir ».
Jean-Philippe Nivot a ainsi été élu à la présidence de l’Association de Bourgogne centrale de sauvegarde de l’abattoir d’Autun. Il sera assisté dans sa mission de Philippe Labonde, secrétaire, et de François Legris, trésorier.