L'aubrac, une race rustique en plein essor
A l’occasion d’une porte ouverte organisée à Saint-Eugène sur l’exploitation de la famille Perrodin, les promoteurs de l’aubrac ont fait valoir les nombreux atouts d’une race rustique en pleine expansion.

Le 22 septembre, le syndicat Centre-Est aubrac, l’Union aubrac (Herd-book de la race) et le Gaec Perrodin organisaient une visite d’élevage à Saint-Eugène (lire à ce sujet L’Exploitant agricole de Saône-et-Loire du 15 septembre en page 11). Plusieurs dizaines d’éleveurs en provenance notamment de Saône-et-Loire, de l’Allier, du Morvan ont ainsi participé à cette journée débutant par une matinée technique suivie de la visite de l’élevage de la famille Perrodin.
Après avoir failli disparaitre à la fin du siècle dernier, la race connaît aujourd’hui un succès remarquable qui l’a vue sortir de son berceau. Avec 208.000 vaches, l’effectif a doublé en France et, dans l’Allier et la Saône-et-Loire, le nombre de vaches aubrac s’est multiplié par trente en seulement quinze ans ! Les clés de ce succès « fulgurant » résident dans la « capacité d’adaptation » de l’aubrac, estimait le président de l’Union aubrac, Yves Chassany, venu spécialement en Saône-et-Loire pour l’occasion.
Réponse économique
Une capacité d’adaptation qui repose sur une rusticité préservée, faisant de la race une vache très autonome, facile à élever… Pour Yves Chassany, le succès de l’aubrac tient au fait qu’elle constitue « une réponse économique » et qu’elle est aussi « bien placée par rapport aux attentes du consommateur. Sa force, c’est d’être capable de valoriser l’herbe même sur des zones inconvertibles comme le plateau aubrac ou les landes séchantes de Saint-Eugène », faisait valoir le président. Une race faite pour les territoires ingrats, qui aurait même tendance à devenir trop grasse dans des prairies à fort potentiel, avouait-il.
Facile à conduire et rentable
« Qualité maternelles et facilité de conduite » ont toujours été les points forts de l’aubrac et la race continue de les travailler aujourd’hui, expliquait Cyril Leymarie, responsable technique à l’OS aubrac. La vache aubrac doit être capable de « se débrouiller toute seule ».
Des vêlages faciles ; des veaux vigoureux ; une vache maternelle et laitière à l’herbe ; des veaux qui font des kilos rien qu’en tétant le lait de leurs mères ; de la croissance et des kilos de viande sans achats extérieurs ; un veau par vache et par an : la vache aubrac se veut à la fois facile à conduire et rentable, fait valoir le technicien. Avec des coûts de production maîtrisés, la production aubrac « donne de la visibilité économique à l’éleveur », affirmait Cyril Leymarie, faisant allusion à la conjoncture économique difficile.
Des débouchés
Car l’aubrac ne connaît pas non plus de difficulté pour les débouchés. Les broutards sont appréciés pour leur robustesse, notamment pour l’engraissement sur caillebotis pour lequel la qualité de leurs aplombs est un avantage indéniable, confirmait Yves Jehanno de Feder. Pour la viande, la race aubrac fait montre « d’un joli persillé, d’une couleur rouge vif et de carcasses pas trop lourdes, de 390 à 420 kg classé U », faisait valoir Cyril Leymarie. A Feder, des aubrac tuées chez Bigard à Cuiseaux approvisionnent le sud de la France, informait Yves Jehanno qui validait l’existence d’une demande. « Nos animaux sont les mieux valorisés dans tous les concours d’animaux de boucherie », assurait Yves Chassany évoquant une « large palette de production allant du veau de boucherie à la vache de quinze ans ». Dans le berceau, c’est le label rouge "Bœuf fermier Aubrac" qui assure la valorisation de la viande issue des estives du Massif central. Hors berceau, la race réfléchit à une valorisation de sa viande à travers la création prochaine d’un pôle viande, confiait Cyril Leymarie.
L'aubrac, une race rustique en plein essor

Le 22 septembre, le syndicat Centre-Est aubrac, l’Union aubrac (Herd-book de la race) et le Gaec Perrodin organisaient une visite d’élevage à Saint-Eugène (lire à ce sujet L’Exploitant agricole de Saône-et-Loire du 15 septembre en page 11). Plusieurs dizaines d’éleveurs en provenance notamment de Saône-et-Loire, de l’Allier, du Morvan ont ainsi participé à cette journée débutant par une matinée technique suivie de la visite de l’élevage de la famille Perrodin.
Après avoir failli disparaitre à la fin du siècle dernier, la race connaît aujourd’hui un succès remarquable qui l’a vue sortir de son berceau. Avec 208.000 vaches, l’effectif a doublé en France et, dans l’Allier et la Saône-et-Loire, le nombre de vaches aubrac s’est multiplié par trente en seulement quinze ans ! Les clés de ce succès « fulgurant » résident dans la « capacité d’adaptation » de l’aubrac, estimait le président de l’Union aubrac, Yves Chassany, venu spécialement en Saône-et-Loire pour l’occasion.
Réponse économique
Une capacité d’adaptation qui repose sur une rusticité préservée, faisant de la race une vache très autonome, facile à élever… Pour Yves Chassany, le succès de l’aubrac tient au fait qu’elle constitue « une réponse économique » et qu’elle est aussi « bien placée par rapport aux attentes du consommateur. Sa force, c’est d’être capable de valoriser l’herbe même sur des zones inconvertibles comme le plateau aubrac ou les landes séchantes de Saint-Eugène », faisait valoir le président. Une race faite pour les territoires ingrats, qui aurait même tendance à devenir trop grasse dans des prairies à fort potentiel, avouait-il.
Facile à conduire et rentable
« Qualité maternelles et facilité de conduite » ont toujours été les points forts de l’aubrac et la race continue de les travailler aujourd’hui, expliquait Cyril Leymarie, responsable technique à l’OS aubrac. La vache aubrac doit être capable de « se débrouiller toute seule ».
Des vêlages faciles ; des veaux vigoureux ; une vache maternelle et laitière à l’herbe ; des veaux qui font des kilos rien qu’en tétant le lait de leurs mères ; de la croissance et des kilos de viande sans achats extérieurs ; un veau par vache et par an : la vache aubrac se veut à la fois facile à conduire et rentable, fait valoir le technicien. Avec des coûts de production maîtrisés, la production aubrac « donne de la visibilité économique à l’éleveur », affirmait Cyril Leymarie, faisant allusion à la conjoncture économique difficile.
Des débouchés
Car l’aubrac ne connaît pas non plus de difficulté pour les débouchés. Les broutards sont appréciés pour leur robustesse, notamment pour l’engraissement sur caillebotis pour lequel la qualité de leurs aplombs est un avantage indéniable, confirmait Yves Jehanno de Feder. Pour la viande, la race aubrac fait montre « d’un joli persillé, d’une couleur rouge vif et de carcasses pas trop lourdes, de 390 à 420 kg classé U », faisait valoir Cyril Leymarie. A Feder, des aubrac tuées chez Bigard à Cuiseaux approvisionnent le sud de la France, informait Yves Jehanno qui validait l’existence d’une demande. « Nos animaux sont les mieux valorisés dans tous les concours d’animaux de boucherie », assurait Yves Chassany évoquant une « large palette de production allant du veau de boucherie à la vache de quinze ans ». Dans le berceau, c’est le label rouge "Bœuf fermier Aubrac" qui assure la valorisation de la viande issue des estives du Massif central. Hors berceau, la race réfléchit à une valorisation de sa viande à travers la création prochaine d’un pôle viande, confiait Cyril Leymarie.
L'aubrac, une race rustique en plein essor

Le 22 septembre, le syndicat Centre-Est aubrac, l’Union aubrac (Herd-book de la race) et le Gaec Perrodin organisaient une visite d’élevage à Saint-Eugène (lire à ce sujet L’Exploitant agricole de Saône-et-Loire du 15 septembre en page 11). Plusieurs dizaines d’éleveurs en provenance notamment de Saône-et-Loire, de l’Allier, du Morvan ont ainsi participé à cette journée débutant par une matinée technique suivie de la visite de l’élevage de la famille Perrodin.
Après avoir failli disparaitre à la fin du siècle dernier, la race connaît aujourd’hui un succès remarquable qui l’a vue sortir de son berceau. Avec 208.000 vaches, l’effectif a doublé en France et, dans l’Allier et la Saône-et-Loire, le nombre de vaches aubrac s’est multiplié par trente en seulement quinze ans ! Les clés de ce succès « fulgurant » résident dans la « capacité d’adaptation » de l’aubrac, estimait le président de l’Union aubrac, Yves Chassany, venu spécialement en Saône-et-Loire pour l’occasion.
Réponse économique
Une capacité d’adaptation qui repose sur une rusticité préservée, faisant de la race une vache très autonome, facile à élever… Pour Yves Chassany, le succès de l’aubrac tient au fait qu’elle constitue « une réponse économique » et qu’elle est aussi « bien placée par rapport aux attentes du consommateur. Sa force, c’est d’être capable de valoriser l’herbe même sur des zones inconvertibles comme le plateau aubrac ou les landes séchantes de Saint-Eugène », faisait valoir le président. Une race faite pour les territoires ingrats, qui aurait même tendance à devenir trop grasse dans des prairies à fort potentiel, avouait-il.
Facile à conduire et rentable
« Qualité maternelles et facilité de conduite » ont toujours été les points forts de l’aubrac et la race continue de les travailler aujourd’hui, expliquait Cyril Leymarie, responsable technique à l’OS aubrac. La vache aubrac doit être capable de « se débrouiller toute seule ».
Des vêlages faciles ; des veaux vigoureux ; une vache maternelle et laitière à l’herbe ; des veaux qui font des kilos rien qu’en tétant le lait de leurs mères ; de la croissance et des kilos de viande sans achats extérieurs ; un veau par vache et par an : la vache aubrac se veut à la fois facile à conduire et rentable, fait valoir le technicien. Avec des coûts de production maîtrisés, la production aubrac « donne de la visibilité économique à l’éleveur », affirmait Cyril Leymarie, faisant allusion à la conjoncture économique difficile.
Des débouchés
Car l’aubrac ne connaît pas non plus de difficulté pour les débouchés. Les broutards sont appréciés pour leur robustesse, notamment pour l’engraissement sur caillebotis pour lequel la qualité de leurs aplombs est un avantage indéniable, confirmait Yves Jehanno de Feder. Pour la viande, la race aubrac fait montre « d’un joli persillé, d’une couleur rouge vif et de carcasses pas trop lourdes, de 390 à 420 kg classé U », faisait valoir Cyril Leymarie. A Feder, des aubrac tuées chez Bigard à Cuiseaux approvisionnent le sud de la France, informait Yves Jehanno qui validait l’existence d’une demande. « Nos animaux sont les mieux valorisés dans tous les concours d’animaux de boucherie », assurait Yves Chassany évoquant une « large palette de production allant du veau de boucherie à la vache de quinze ans ». Dans le berceau, c’est le label rouge "Bœuf fermier Aubrac" qui assure la valorisation de la viande issue des estives du Massif central. Hors berceau, la race réfléchit à une valorisation de sa viande à travers la création prochaine d’un pôle viande, confiait Cyril Leymarie.