Conférence environnementale
L’autre rentrée agricole…
Tirant les conclusions de la conférence environnementale, le Premier
ministre a notamment confirmé la pause dans le développement des
biocarburants de première génération en France. « La baisse progressive
des taux de défiscalisation des biocarburants interviendra à compter de
2014 jusqu'à leur extinction, au 31 décembre 2015 », indiquait ainsi
Jean-Marc Ayrault. La France demandera à l'Europe de généraliser cette
pause à l’ensemble des pays de l’Union européenne. En outre, « dès le
projet de loi de finances qui sera présenté dans quinze jours, le
Gouvernement proposera une hausse de la Taxe générale sur les activités
polluantes (TGAP), portant sur les polluants atmosphériques ». Le compte-rendu officiel de la conférence indique de plus que « le Gouvernement
entend maintenir le moratoire sur la mise en culture de semences OGM
autorisées au niveau communautaire ».
ministre a notamment confirmé la pause dans le développement des
biocarburants de première génération en France. « La baisse progressive
des taux de défiscalisation des biocarburants interviendra à compter de
2014 jusqu'à leur extinction, au 31 décembre 2015 », indiquait ainsi
Jean-Marc Ayrault. La France demandera à l'Europe de généraliser cette
pause à l’ensemble des pays de l’Union européenne. En outre, « dès le
projet de loi de finances qui sera présenté dans quinze jours, le
Gouvernement proposera une hausse de la Taxe générale sur les activités
polluantes (TGAP), portant sur les polluants atmosphériques ». Le compte-rendu officiel de la conférence indique de plus que « le Gouvernement
entend maintenir le moratoire sur la mise en culture de semences OGM
autorisées au niveau communautaire ».
Il y aura également « un nouveau plan en faveur du développement de l'agriculture biologique ». Par ailleurs, le gouvernement « souhaite mettre un frein, au niveau national, à l'artificialisation nette des espaces agricoles et naturels ». « Un calendrier précis sera fixé », a précise le Premier ministre. Enfin, annonçait Jean-Marc Ayrault, l'épandage aérien des produits phytosanitaires sera interdit, mais « en l'absence de solutions alternatives », l'effort de réduction de leur utilisation serait « poursuivi ».
Un secteur de solutions
« L'agriculture est reconnue comme un acteur de l'environnement et un secteur de solution », a réagi la FNSEA qui déplore « le millefeuille réglementaire sur l'écologie, lequel correspond à rien moins que 198 décrets ». Sur la biodiversité, dont le besoin est reconnu par tous, l'accord se serait réalisé sur le fait que les agriculteurs, lorsqu'ils en sont les gestionnaires, devraient être rémunérés en contrepartie. Pour leur part, les organisations environnementales ont eu des réactions mitigées, FNE affirmant notamment que « la coupe est à moitié pleine ».
Un secteur de solutions
« L'agriculture est reconnue comme un acteur de l'environnement et un secteur de solution », a réagi la FNSEA qui déplore « le millefeuille réglementaire sur l'écologie, lequel correspond à rien moins que 198 décrets ». Sur la biodiversité, dont le besoin est reconnu par tous, l'accord se serait réalisé sur le fait que les agriculteurs, lorsqu'ils en sont les gestionnaires, devraient être rémunérés en contrepartie. Pour leur part, les organisations environnementales ont eu des réactions mitigées, FNE affirmant notamment que « la coupe est à moitié pleine ».
