A Iguerande
L’église Saint Marcel veille sur le village
Dominant la commune d’Iguerande, l’église Saint Marcel allie grâce et beauté tout en dévoilant en son sein une réelle quiétude.
En 938, un certain Bernard donne à l’abbaye de Cluny ses propriétés d’Iguerande où se trouvent les trois églises de Saint André, Saint Jean-Baptiste et Saint Marcel. En 956, l’évêque de Mâcon Maimbodus complète cette donation en cédant à Cluny les revenus de l’église Saint André d’Iguerande. Une petite communauté monastique semble s’installer sur place à cette période. A la fin du IXe siècle, l’église Saint André est reconstruite par les moines grâce à des dons provenant principalement de la famille voisine de Semur dont est issu l’abbé de Cluny Hugues. Entre 1100 et 1120, les moniales du proche prieuré clunisien de Marcigny prennent possession de la ville d’Yguaranda ainsi que de l’église paroissiale Saint André. On assiste, au cours du XIIIe siècle, au partage des droits seigneuriaux entre le prieuré et la famille de Semur. C’est avant 1600 que les moines quittent définitivement Iguerande. Lorsque l’église paroissiale Saint Marcel tombe en ruines, la prieure de Marcigny fait don de l’église Saint André pour qu’elle devienne paroissiale sous le vocable de Saint Marcel !
Foisonnement de motifs végétaux
Sur une charmante place du haut rénovée, l’église Saint Marcel domine la proche vallée. De cette hauteur, il est possible d’apercevoir la Loire enjambée par le pont que bordent de vertes prairies ainsi que le village avec ses toits de tuiles. Cette jolie bâtisse en pierres dorées allie grâce et puissance. Elle fait partie d’un ensemble harmonieux de bâtiments posés tout autour de cette ancienne place de village. Dès l’arrivée, on aperçoit d’emblée les trois absidioles et l’arrière de l’église. Lorsque l’on pénètre dans l’édifice, doucement éclairé, par un large transept donnant sur un chœur à trois travées, on a immédiatement l’impression d’une grande quiétude. Invariablement, les sculptures intérieures attirent l’œil. Sur le deuxième pilier à gauche en entrant, on découvre un cyclope musicien jouant de la flûte de pan. Les motifs végétaux foisonnent car les églises romanes du Brionnais sont le lieu d’une extraordinaire floraison sculpturale. L’une des caractéristiques réside en ses bas de piles sculptés.
Foisonnement de motifs végétaux
Sur une charmante place du haut rénovée, l’église Saint Marcel domine la proche vallée. De cette hauteur, il est possible d’apercevoir la Loire enjambée par le pont que bordent de vertes prairies ainsi que le village avec ses toits de tuiles. Cette jolie bâtisse en pierres dorées allie grâce et puissance. Elle fait partie d’un ensemble harmonieux de bâtiments posés tout autour de cette ancienne place de village. Dès l’arrivée, on aperçoit d’emblée les trois absidioles et l’arrière de l’église. Lorsque l’on pénètre dans l’édifice, doucement éclairé, par un large transept donnant sur un chœur à trois travées, on a immédiatement l’impression d’une grande quiétude. Invariablement, les sculptures intérieures attirent l’œil. Sur le deuxième pilier à gauche en entrant, on découvre un cyclope musicien jouant de la flûte de pan. Les motifs végétaux foisonnent car les églises romanes du Brionnais sont le lieu d’une extraordinaire floraison sculpturale. L’une des caractéristiques réside en ses bas de piles sculptés.