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Parcours installation

L'expérience comme guide

Chaque installation s’étudie et se mûrit. Et il faut profiter des années d’apprentissage pour peaufiner son projet et se confronter à d’autres univers. Le cas de Maxime Bonnot, jeune homme qui vient de rejoindre le Gaec de ses parents situé à Poisson, illustre parfaitement ceci.


 

 L'expérience  comme guide

Maxime Bonnot s’est installé avec ses parents le 1er janvier dernier. S’il a toujours voulu rejoindre l’exploitation familiale, son projet a malgré tout évolué tout au long de sa formation.
Le Gaec des Tartins, situé à Poisson, c’est toujours un élevage bovins en naisseur engraisseur mais c’est aussi, depuis plus de six mois maintenant, un atelier circuit court d’œufs plein air. « Nous avons deux bâtiments de 350 poules pondeuses chacun dont nous commercialisons les œufs auprès de GMS et de particuliers, explique le jeune installé. Nous avons commencé avant même mon installation parce qu’il y avait là un créneau libre, mais à prendre rapidement ». Dès début 2018, Maxime et son père sont en effet allés à la rencontre des supermarchés du secteur : « ils cherchaient l’image du producteur local. De notre côté, cela nous a assuré des débouchés avant même de commencer la production ».
Ainsi les premiers œufs de la famille Bonnot ont rejoint les rayons de plusieurs supermarchés des alentours dès juillet dernier. Aujourd’hui, l’installation du second poulailler est en cours de finalisation et de nouveaux points de vente se profilent. L’activité de Maxime est donc assurée au sein du Gaec.
Mais cette nouvelle orientation de l’exploitation s’est décidée progressivement.

Une activité qui rapporte

Revenons un peu en arrière, sur les années de formation du jeune homme. Après ses années de lycée à Fontaines en bac pro CGEA,  il a poursuivi par un BTS Acse à Bourg-en-Bresse. « Sans que ce soit clairement formulé dans ma tête, à l’époque j’envisageais plutôt mon installation avec mes parents en augmentant le troupeau et les surfaces de l’exploitation ». Mais durant son cursus scolaire, il fait ses périodes d’apprentissage toujours dans le même Gaec, à Martigny-le-Comte. Sur cette exploitation de bovins allaitants, Maxime découvre le circuit court en vente de fromage : première ouverture sur un autre type d’activité.
Une fois son diplôme en poche, le jeune homme travaille à la coopérative Téol. Là aussi, le contact avec les nombreux agriculteurs du département, toute filière confondue, lui apprend beaucoup et l’amène à prévoir les choses différemment. « J’entendais beaucoup les éleveurs se plaindre du cours de la viande qui ne progressait pas au contraire du montant des charges. Cela m’a convaincu à ne pas chercher à m’agrandir, mais plutôt à trouver une activité qui rémunère ». Maxime Bonnot a pu compter sur ses parents « très ouverts d’esprit et pas du tout fermés sur un type de production ». Aidé par une conseillère de la chambre d’agriculture, Julie Alcaraz, le jeune homme a étudié la production de volailles, œuf et volailles de chair, après avoir très vite abandonné l’élevage de porcs « trop d’investissement, trop de contraintes ». 
Les œufs du Gaec des Tartins font donc depuis plusieurs mois le bonheur de consommateurs, de boulangers et de restaurateurs locaux, et d’ici la fin de l’année, les volailles de chair devraient venir compléter l’activité de Maxime.

L'expérience comme guide

 L'expérience  comme guide

Maxime Bonnot s’est installé avec ses parents le 1er janvier dernier. S’il a toujours voulu rejoindre l’exploitation familiale, son projet a malgré tout évolué tout au long de sa formation.
Le Gaec des Tartins, situé à Poisson, c’est toujours un élevage bovins en naisseur engraisseur mais c’est aussi, depuis plus de six mois maintenant, un atelier circuit court d’œufs plein air. « Nous avons deux bâtiments de 350 poules pondeuses chacun dont nous commercialisons les œufs auprès de GMS et de particuliers, explique le jeune installé. Nous avons commencé avant même mon installation parce qu’il y avait là un créneau libre, mais à prendre rapidement ». Dès début 2018, Maxime et son père sont en effet allés à la rencontre des supermarchés du secteur : « ils cherchaient l’image du producteur local. De notre côté, cela nous a assuré des débouchés avant même de commencer la production ».
Ainsi les premiers œufs de la famille Bonnot ont rejoint les rayons de plusieurs supermarchés des alentours dès juillet dernier. Aujourd’hui, l’installation du second poulailler est en cours de finalisation et de nouveaux points de vente se profilent. L’activité de Maxime est donc assurée au sein du Gaec.
Mais cette nouvelle orientation de l’exploitation s’est décidée progressivement.

Une activité qui rapporte

Revenons un peu en arrière, sur les années de formation du jeune homme. Après ses années de lycée à Fontaines en bac pro CGEA,  il a poursuivi par un BTS Acse à Bourg-en-Bresse. « Sans que ce soit clairement formulé dans ma tête, à l’époque j’envisageais plutôt mon installation avec mes parents en augmentant le troupeau et les surfaces de l’exploitation ». Mais durant son cursus scolaire, il fait ses périodes d’apprentissage toujours dans le même Gaec, à Martigny-le-Comte. Sur cette exploitation de bovins allaitants, Maxime découvre le circuit court en vente de fromage : première ouverture sur un autre type d’activité.
Une fois son diplôme en poche, le jeune homme travaille à la coopérative Téol. Là aussi, le contact avec les nombreux agriculteurs du département, toute filière confondue, lui apprend beaucoup et l’amène à prévoir les choses différemment. « J’entendais beaucoup les éleveurs se plaindre du cours de la viande qui ne progressait pas au contraire du montant des charges. Cela m’a convaincu à ne pas chercher à m’agrandir, mais plutôt à trouver une activité qui rémunère ». Maxime Bonnot a pu compter sur ses parents « très ouverts d’esprit et pas du tout fermés sur un type de production ». Aidé par une conseillère de la chambre d’agriculture, Julie Alcaraz, le jeune homme a étudié la production de volailles, œuf et volailles de chair, après avoir très vite abandonné l’élevage de porcs « trop d’investissement, trop de contraintes ». 
Les œufs du Gaec des Tartins font donc depuis plusieurs mois le bonheur de consommateurs, de boulangers et de restaurateurs locaux, et d’ici la fin de l’année, les volailles de chair devraient venir compléter l’activité de Maxime.